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au point convenable pour que le levier exerce par-derrière une pression suffisante sur les mancherons, et qu’il soutienne par devant les armons. Lorsqu’on tourne à l’extrémité du billon , l’extrémité postérieure du levier est engagée dans un autre collier mobile sur une barre de fer placée en forme de traverse entre les mancherons ; — 4° et ensuite par la suppression du second levier rendu inutile par suite du double emploi du premier. |
au point convenable pour que le levier exerce par-derrière une pression suffisante sur les mancherons, et qu’il soutienne par devant les armons. Lorsqu’on tourne à l’extrémité du billon , l’extrémité postérieure du levier est engagée dans un autre collier mobile sur une barre de fer placée en forme de traverse entre les mancherons ; — 4° et ensuite par la suppression du second levier rendu inutile par suite du double emploi du premier. |
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A l’aide d’un tel arrangement, on peut employer la charrue directement à la manière de M. Grangé, ou si l’on trouve que l’immobilité de l’age sur la sellette soit, ainsi que nous le disions plus haut, un obstacle à sa facile direction en cas de dérangement, il devient facile de la transformer eu charrue à avant-train maniable, en faisant tourner la vis de rappel du manchon jusqu’à ce qu’elle sorte de son écrou. — L’age peut alors se mouvoir librement au gré du laboureur. — Cette charrue, prise à Roville, vaut 160 {{abréviation|fr |
A l’aide d’un tel arrangement, on peut employer la charrue directement à la manière de M. Grangé, ou si l’on trouve que l’immobilité de l’age sur la sellette soit, ainsi que nous le disions plus haut, un obstacle à sa facile direction en cas de dérangement, il devient facile de la transformer eu charrue à avant-train maniable, en faisant tourner la vis de rappel du manchon jusqu’à ce qu’elle sorte de son écrou. — L’age peut alors se mouvoir librement au gré du laboureur. — Cette charrue, prise à Roville, vaut 160 {{abréviation|fr|francs}}. |
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Lors d’un concours qui a eu lieu en 1834, sous les auspices de la Société industrielle d’Angers, cette charrue, que la commission a jugée digne par sa perfection de la réputation de M. de Dombasle, a été essayée comparativement avec une autre charrue également modifiée d’après l’invention Grangé, celle de M. {{sc| Laurent}} (''fig.'' 248), que sa simplicité et l’approbation d’hommes dont nous apprécions le savoir et la consciencieuse sévérité, nous ont engagé à reproduire ici, bien que nous ne puissions en parler que d’après un dessin. |
Lors d’un concours qui a eu lieu en 1834, sous les auspices de la Société industrielle d’Angers, cette charrue, que la commission a jugée digne par sa perfection de la réputation de M. de Dombasle, a été essayée comparativement avec une autre charrue également modifiée d’après l’invention Grangé, celle de M. {{sc| Laurent}} (''fig.'' 248), que sa simplicité et l’approbation d’hommes dont nous apprécions le savoir et la consciencieuse sévérité, nous ont engagé à reproduire ici, bien que nous ne puissions en parler que d’après un dessin. |