« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Château » : différence entre les versions

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Les tours et donjon du château de Coucy sont garnis, dans leur partie
supérieure, de corbeaux saillants en pierre destinés à recevoir des hourds
en bois (voy. <b>HOURD</b>[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Hourd|Hourd]]). À la fin du XIV<sup>e</sup> siècle, la grand'salle et les bâtiments
d'habitation M furent reconstruits, ainsi que les étages supérieurs de la
porte; des jours plus larges furent percés à l'extérieur, et les courtines
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<span id="footnote22">[[#note22|22]] : Les parties intérieures de cet ouvrage existent encore:
</div>
 
<center>
«Endroit la vile d'Andeli,<br>
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Qui là endroit est grant et fiére.<br>
</center>
<div class=prose>
 
(Guill. Guiart, <i>Branche des roy. lignages</i>, vers 3162 et suiv.)
 
<span id="footnote23">[[#note23|23]] :
</div>
<center>
«Au desus et travers de Sainne,<br>
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Dont là ot plainnes maintes barges.»<br>
</center>
<div class=prose>
 
(Guill. Guiart, <i>Branche des roy. lignages</i>, vers 3299 et suiv.)
 
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<span id="footnote26">[[#note26|26]] : «Ecce quam puichra filia unius anni!» (Bromton, <i>Hist. angl. scriptores antiqui.</i> col. 1276.)--<i>Hist. du chât. Gaillard</i>, par A. Deville. C'était, comme le dit Guillaume
Guiart,
</div>
 
<center>
«Un des plus biaus chastiaus du monde<br>
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Qui coustassent tant estellin.»<br>
</center>
<div class=prose>
 
(Guill. Guiart, vers 3202 et suiv.)
 
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<span id="footnote28">[[#note28|28]] :
</div>
 
<center>
...<br>
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Là seroit qui ne l'iroit querre.»<br>
</center>
<div class=prose>
(Guill. Guiart, vers 3238 et suiv.)
 
Ligne 4 550 ⟶ 4 552 :
 
<span id="footnote30">[[#note30|30]] :
</div>
 
<center>
«Pluseurs François garnis de targes,<br>
Ligne 4 570 ⟶ 4 572 :
Passer assez legièrement.»<br>
</center>
<div class=prose>
 
(Guill. Guiart, vers 3310 et suiv.)
 
<span id="footnote31">[[#note31|31]] :
</div>
<center>
«Anglois meuvent, le jour décline;<br>
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Que li véoirs est délitable.<br>
</center>
<div class=prose>
 
(Guill. Guiart, vers 3445 et suiv.)
 
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<span id="footnote42">[[#note42|42]] : Un <i>chat</i> (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture militaire|Architecture Militaire]]).
</div>
 
<center>
«Un chat fait sur le pont atraire.»<br>
</center>
<div class=prose>
 
(Guill. Guiart, vers 4340.)
 
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grande importance, car ils laissaient à la garnison d'un château, si elle parvenait à
les conserver, toute sa liberté d'action; elle facilitait les sorties et remplissait l'office
des barbacanes[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 2, Barbacane|Barbacanes]] des grandes places fortes (voy. ce mot). Comme le dit Guillaume de
Lorris, ces ouvrages bas, plantés en dehors des fossés,
*[?empêchaient] la troupe ennemie
Ligne 4 917 ⟶ 4 920 :
<span id="footnote85">[[#note85|85]] : Renart engage les ouvriers à terminer promptement leur travail.
 
<span id="footnote86">[[#note86|86]] : Il fait faire un pont à bascule (voy. <b>PONT</b>[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Pont |Pont ]]).
 
<span id="footnote87">[[#note87|87]] : Il est encore question ici d'engins fixes dressés sur les chemins de ronde des tours.
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Et dans la seconde branche du roman d'Auberi le Bourguignon (voy. la chanson de
Roland, XII<sup>e</sup> siècle, pub. par Francisque Michel, 1837, p. XL):
</div>
 
<center>
«Fu li chastiax et la tors environ;<br>
Ligne 4 972 ⟶ 4 975 :
...<br>
</center>
<div class=prose>
 
<span id="footnote95">[[#note95|95]] : La défense de la porte est toujours considérée comme devant être très-forte.
 
Ligne 5 064 ⟶ 5 067 :
<span id="footnote117">[[#note117|117]] : Ce plan est à l'échelle de 0,001 mill. pour mètre.
 
<span id="footnote118">[[#note118|118]] : Les perrons jouent un rôle important, à partir du XIII<sup>e</sup> siècle, dans les châteaux (voy. PERRON[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Perron |Perron ]]).
 
<span id="footnote119">[[#note119|119]] : Ces sortes de tours servant de prisons sont désignées, pendant les XII<sup>e</sup> et
XIII<sup>e</sup> siècles, sous le nom de <i>cartre</i>.
</div>
 
<center>
« Or fu Ogier en la grant cartre obscure<br>
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. . . . . . »<br>
</center>
<div class=prose>
 
(<i>Ogier l'Ardenois</i> vers 10281).
 
Et plus haut:
</div>
 
<center>
«Et morrai chi en celle cartre obscure.<br>
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Et si estroite ne se pooit couchier.»<br>
</center>
<div class=prose>
 
(Vers 10254).
 
<span id="footnote120">[[#note120|120]] : Voy. PRIVÉ[[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 6, Latrines|Latrines]].
 
<span id="footnote121">[[#note121|121]] : Voyez le curieux discours de ce chef de bande, dans la <i>Satyre Ménippée</i>.
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aux maçonneries, elles sont presque intactes.
 
<span id="footnote129">[[#note129|129]] : Voy. <b>ARCHITECTURE[[Dictionnaire MILITAIRE</b>raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture militaire|Architecture Militaire]].
 
<span id="footnote130">[[#note130|130]] : Nous devons les curieux renseignements que nous possédons sur ce château à l'obligeance bien connue du savant archiviste de Strasbourg, M. Schéegans, et à notre confrère M. Bœswilwald.
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France de ne rien trouver de bon que ce qui venait d'Italie:
<br>
</div>
<center>
«Ne veulx-tu donq, ô François, y entendre?<br>
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Que nous avons des nostres dépriser<br>
Et sans propos les aultres tant priser.<br>
 
</center>
<br>
 
<center>
Qu'a l'Italie ou toute l'Allemaigne,<br>
La Grèce, Escosse, Angleterre ou Espaigne<br>
Ligne 5 182 ⟶ 5 186 :
Tant s'en fauldra que leur veuillons céder<br>
Que nous dirons plus tost les excéder.<br>
 
</center>
<br>
 
<center>
Un seul cas ont (et cela nous fait honte),<br>
C'est que des leurs ils tiennent un grand compte,<br>
Ligne 5 192 ⟶ 5 196 :
...<br>
</center>
<div class=prose>
<br>
C'est quelque maître des œuvres français, quelque Claude ou Blaise de Tours ou
de Blois, qui aura bâti Chambord; et si le Primatice y a mis quelque chose, il n'y