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Version du 26 octobre 2020 à 13:47
CHAPITRE V
TANNllAEUSER,
« FLEUR QUI EXHALE LA MORT »
< A Paris, on commet toujours l’erreur, lorsqu’il s’agit de musique allemande, do conduire lcs mouvements lents beau coup trop lentement, les mouvements rapides beaucoup trop vite, et M Wagner est tombé dans cotte mémo (auto d’un bout â l’autro dc l’opéra (Don Juan) Sos tempi étalent français. » « M. Wagner conduit l’orchestre . avec soin ot Intelligence, bien qu’il manque do calme, dc réflexion... Sa nature ardente ne s’ost pas encore bien adaptée au trop heureux et trop favorable changement do sa destinée. » ,
« Richard Wagner a ouvert uno. nouvelle ère musicale ; c’est un flux ot un reflux do sonorités bruyantes qui s’arrondis sent rarement on uno mélodie aimable et compréhensible. » « Un chaos do sons... » « Un rébus... » « Un pas do plus et Il n’y aura plus de musique du tout... » « Un pocto drama tique, poul-êlro ; un compositeur, J’on doute. » Vollâ quelques jugements do critiques sur -lo talent du nou veau chef do Dresde. Il faisait semblant dc no pas les entendre. Comme Berlioz, Il s’on remettait aux applaudisse ments du public ot chantait ses succès auprès des directeurs dc théâtre, do scs amis â l’étrangen dc Schumann. . Pourtant Schumann déclara trouver dans la partition de Rient des réminiscences m^’crbeerionnes... L’|uscusé ! Laubo, ma1gré un bel article biographique dans son journal, ne comprenait sans doute que fort mal la musique do Wagner. Re|««igerl blcssé dans sou amour-propre, M Aoum11 déjâ 10 ba|scr do ■Judas. Alnsl l’amcrtumo s’amassail au rond du cœur do Wagner, tournait parfois â l’algro ot produisait lcs premières toxines d’un mal dont Il allait souffrir coutluucmoul : lo