« Page:Julien - Les Avadânas, contes et apologues indiens, tome 1.djvu/98 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 24 octobre 2020 à 13:47

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les paroles vraies ressemblent aux fils, le maître du champ est comme un roi de qui dépend la protection et le salut de ses sujets. »

En entendant ces paroles, le maître du champ éprouva un sentiment de joie. Il interrogea le perroquet et lui dit : « Pour qui prenez-vous ces grains ?

— J’ai un père et une mère aveugles , répondit le perroquet, et je recueille ces grains pour les nourrir. »

Le laboureur fut touché de sa piété filiale et le mit en liberté.

(Extrait de l’ouvrage intitulé Tsa-p’ao-thsang-king, livre I.)