« Page:Oeuvres de Walter Scott,Tome I, trad Defauconpret, 1830.djvu/167 » : différence entre les versions

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CHANT SIXIÈME. 163


mets, les pages se mirent à découper et à servir. Qui pourrait dire le bruit qui régna alors dans la salle, au dehors, et jusque sur la tête des convives ? car les trompettes, les cornemuses et les psaltérions retentissaient dans la galerie. Les vieux guerriers parlaient haut et riaient en vidant leurs coupes sonores ; les jeunes chevaliers, d’un ton plus doux, parlaient à demi-voix aux belles dames qui les écoutaient en souriant. Les faucons chaperonnés, sur leurs perchoirs ;, battant des ailes et secouant leurs sonnettes, joignaient leurs cris aux aboiemens des chiens de chasse ; les échansons versaient à grands flots les meilleurs vins du Rhin, d’Orléans et de Bordeaux ; tout était joie, bruit et plaisir.
mets, les pages se mirent à découper et à servir. Qui pourrait dire le bruit qui régna alors dans la salle, au dehors, et jusque sur la tête des convives ? car les trompettes, les cornemuses et les psaltérions retentissaient dans la galerie. Les vieux guerriers parlaient haut et riaient en vidant leurs coupes sonores ; les jeunes chevaliers, d’un ton plus doux, parlaient à demi-voix aux belles dames qui les écoutaient en souriant. Les faucons chaperonnés, sur leurs perchoirs ;, battant des ailes et secouant leurs sonnettes, joignaient leurs cris aux aboiemens des chiens de chasse ; les échansons versaient à grands flots les meilleurs vins du Rhin, d’Orléans et de Bordeaux ; tout était joie, bruit et plaisir.