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Le premier décret du corps législatif réglait le cérémonial à l’égard du roi
Le premier décret du corps législatif réglait le cérémonial à l’égard du roi
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Voici, sur ce décret, quelques réflexions jetées par Contlorcet
Voici, sur ce décret, quelques réflexions jetées par Condorcet sur une feuille volante, sans destination connue :
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sur une feuille volante, sans destination connue :
« Ce qui peut vraiment maintenir la paix, ranimer le crédit public, déconcerter les ennemis de la nation, ce n’est pas de voir les représentants conserver, à l’égard du roi, les vieilles formules de la servitude féodale, mais de voir le roi détruire enfin dans

son palais ces absurdes et odieuses distinctions qui ont disparu du reste de l’empire, de le voir éloigner de lui ces intrigants trop connus, que la voix publique accuse d’avoir trafiqué de la confiance du peuple ; de le voir n’appeler auprès de lui, ne nommer aux places, ne charger surtout des intérêts de la nation, auprès
« Ce qui peut vraiment maintenir la paix, ranimer le crédit
des puissances étrangères, que des hommes dont les événements de la révolution ont consacré les noms dans les fastes de la liberté. Qu’il repousse loin de lui ces hommes vils, que l’esprit de servitude précipite déjà sur les marches du trône, et qui n’ont pu résister à l’impatience de se déshonorer, et bientôt il verra
public, déconcerter les ennemis de la nation, ce n’est pas de voir
que, pour la puissance réelle, comme pour le bonheur, il vaut mieux avoir des amis que des esclaves. »
les représentants conserver, à l’égard du roi, les vieilles formules
de la servitude féodale, mais de voir le roi détruire enfin dans
son palais ces absurdes et odieuses distinctions qui ont disparu
du reste de l’empire, de le voir éloigner de lui ces intrigants
trop connus, que la voix publique accuse d’avoir trafiqué de la
confiance du peuple ; de le voir n’appeler auprès de lui, ne nommer
aux places, ne charger surtout des intérêts de la nation, auprès
des puissances étrangères, que des hommes dont les événements
de la révolution ont consacré les noms dans les fastes de
la liberté. Qu’il repousse loin de lui ces hommes vils, que l’esprit
de servitude précipite déjà sur les marches du trône, et qui n’ont
pu résister à l’impatience de se déshonorer, et bientôt il verra
que, pour la puissance réelle, comme pour le bonheur, il vaut
mieux avoir des amis que des esclaves. «
</ref>. Celui que proposa
</ref>. Celui que proposa