« Page:Gilbert-Lecomte - Le Romantisme allemand, paru dans Comœdia, 04 juillet 1942.djvu/6 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> {{Lettrine|D|lignes=3}}{{sc|epuis}} que le monde est monde, c’est-à-dire, pour nous, depuis qu’il garde la mémoire, en dépit des civilisations diverses… »
(Aucune différence)

Version du 21 octobre 2020 à 06:35

Cette page n’a pas encore été corrigée



Depuis que le monde est monde, c’est-à-dire, pour nous, depuis qu’il garde la mémoire, en dépit des civilisations diverses qui se sont succédé, en dépit des ruines, en dépit des sceptiques et des agnostiques qui ont parfois donné le ton à une époque entière (la Grèce de Périclès, la Renaissance italienne), il est frappant de constater que partout et toujours une grande voix monotone a fait retentir la même absurde vérité, scandaleusement, devant les mille aspects bigarrés de ce monde : il n’y a jamais eu, il n’y a, il n’y aura jamais qu’Un. Cet Un s’est déchiré en deux à la naissance du monde, mais chaque naissance est une mort et à la fin des temps renaîtra l’Un.