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SECTION III. — THÉ

Section III. — INDICÆ

1re Espèce : R. INDICA FRAGRANS, Red.

Syn. : R. indica odoratissima, Lind. — Syn. : Rosiers à odeur de Thé, Vulg. Thé.

Rameaux parfois courts, souvent longs, ou même sarmenteux, dans certaines variétés probablement métissées, par le R. Noisettiana, généralement glabres et lisses, sans soies ni glandes, parsemés de quelques aiguillons rouges, crochus, plus ou moins faibles ou forts, épars, quelquefois cependant géminés sous les feuilles.

Feuilles 5, 7-foliolées ; à folioles de formes variant beaucoup suivant les variétés, le plus souvent elliptiques lancéolées, d’un beau vert tendre, presque toujours pourprées ou pourpres sur les jeunes rameaux, lesquels revêtent eux-mèmes cette teinte très caractéristique.

Pétiole parsemé souvent de glandes pédicellées, armé d’aiguillons crochus et fins.

Serrature variable, mais jam ais pubescente, et très rarement glanduleuse. Pédoncule quelquefois fort, mais le plus souvent trop faible pour maintenir la fleur droite, laquelle par suite s’incline alors vers le sol.

Fleurs doubles ou pleines, jam ais simples dans les formes actuellement connues et même dans celles d’intro­duction. A couleurs et à formes extrêmement variées, possédant les coloris les plus riches de toutes les formes du genre Rosa.

Fruits glabres, dilatés, à base parfois ventrue même, brusquement élargie, plus rarement pyriforme. Chez cet organe encore, la forme varie beaucoup, comme celle des autres parties de la plante, avec les variétés.

Sépales réfléchis après l’épanouissement, puis se redressant généralement ensuite.

Floraison et végétation continuelles, pendant le cours de la belle saison. Les yeux portés par les jeunes rameaux se développent presque toujours avant la complète lignification de ceux-ci.

Introduit sous deux formes très affinées, en 1809 et 1824.C’est du mélange de la sève des rosiers thé avec nos rosiers européens (R. gallica et sa forme damascena) que sont nés les Hybrides Remontants.

Culture assez difficile dans les pays du Nord et même sous le climat séquanien, à cause du manque de résistance au froid, des formes dérivées de cette espèce.

Butter les nains en couvrant préalablement le pied de feuilles mortes. Les tiges sont plus difficiles à préserver.

Les formes introduites étaient à rameaux courts, et, comme nous le disons au début de cette note, il est probable que les rameaux de certaines variétés ne sont devenus sarmenteux que par hybridation.

Nota. — Pour les Rosiers Thé grimpants, se reporter à la IIIe Partie (Collection spéciale de Rosiers sarmenteux).

Race des Rosiers THÉ non sarmenteux
Groupe A. — SAFRANO

Rameaux minces, rougeâtres, à aiguillons petits et espacés ; feuille petite, feuillage maigre ; fleur à bouton presque toujours solitaire, allongé, coloris variant du jaune paille au jaune foncé. Toutefois quelques variétés sont rose et rouge clair. Ex. : Safrano à fleurs rouges.