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398 REVUE PHILOSOPHIQUE |
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raît aussi nécessaire aux aspirations et aux besoins de l'âme, que la |
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ment qu'a l'individu de sa dépendance vis-à-vis du tout. Seule elle |
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la résistance des passions. Seule elle peut faire cesser le divorce ou |
la résistance des passions. Seule elle peut faire cesser le divorce ou |
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du moins rendre inoffensive |
du moins rendre inoffensive l’opposition de l’ignorance et du savoir, du travail et du capital. |
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voir, du travail et du capital. |
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Le matérialisme ne donne |
Le matérialisme ne donne qu’une satisfaction mensongère au |
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besoin religieux. |
besoin religieux. Qu’il professe avec Comte le culte de l’humanité, |
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avec Strauss, celui de |
avec Strauss, celui de l’univers : c’est toujours à la réalité sensible |
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qu’il prétend borner les aspirations du cœur humain. Et puis, il n’éveille pas dans les âmes cette pitié profonde pour la souffrance, cette |
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veille pas dans les âmes cette pitié profonde pour la souffrance, cette |
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mélancolie de la vie, cette conscience douloureuse de la faiblesse et |
mélancolie de la vie, cette conscience douloureuse de la faiblesse et |
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de l’impuissance humaines, qui sont l’essence même du sentiment |
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religieux. |
religieux. |
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Il est curieux de suivre les discussions qui |
Il est curieux de suivre les discussions qui s’échangeaient à ce sujet entre Lange et son ami Ueberweg. Tous deux croyaient à l’éternité, à la nécessité du sentiment religieux ; tous deux appelaient |
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jet entre Lange et son ami Ueberweg. Tous deux croyaient à l'éter- |
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avec Strauss, soutenait que la religion de l’avenir « devra être une |
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nité , à la nécessité du sentiment religieux ; tous deux appelaient |
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négligé cette mission. » Lange veut que la religion universelle soit |
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<c tionnement de la vie présente, à l'opposition du christianisme qui a |
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« négligé cette mission. » Lange veut que la religion universelle soit |
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à la fois celle des déshérités et celle des heureux de ce monde. |
à la fois celle des déshérités et celle des heureux de ce monde. |
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Sans doute « dans notre christianisme actuel, les lamentations et |
Sans doute « dans notre christianisme actuel, les lamentations et |
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l’affliction profonde sont l’état ordinaire des âmes, tandis que |
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l’exaltation sereine et la joie du triomphe forment l’exception. Je |
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voudrais renverser ce rapport, mais sans oublier pour cela qu’un |
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voile de tristesse est étendu sur la vie. » |
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tions au divin et à l'éternel. Rien n'y convient mieux que le symbole |
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« effet, transmise des mystères de l'ancienne Grèce jusqu'aux ensei- |
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gion de l'avenir. N'est-il pas encore la religion du plus grand nom- |
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