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<ref follow name=p22>que la force et la victoire seront à ceux qu’ils iront aider avec le tranchant de leur bonne épée. Je vois bien que ces gens-là ne seront pas des vaincus. — Sire, dit Guillaume, Raoul Tesson a nom le sire qui les commande ; il est moult prud’homme et nous sera d’un grand secours s’il nous aide. Plaise à Dieu qu’il le veuille !

(C’est son neveu, Robert Tesson, qui fut tué à la bataille de Hastings (1066), en faisant des prodiges de valeur ; mais son fils, Raoul II, s’y distingua aussi beaucoup).

Au milieu de son armée, le roi de France, Henri {{Ier}}, avait fait dresser son étendard sur lequel resplendissait l’''aigle d’or'' (Là fu l’eigle qui resplent). C’était une réminiscence des aigles romaines. Les troupes de Guillaume-le-Bâtard étaient rangées sous l’étendard à ''lion d’or'', portant la croix de Normandie.

Dans les ''Étymologies difficiles'', M. Edouard Le Héricher cite, à la page 147, le mot de ''tesson'' avec la signification de crâne et de tête, sens qui convient bien, on l’avouera, au surnom dudit Raoul Tesson I, fils de Raoul d’Anjou et d’Alpaïde. — Tesson pour teston, de ''testa'', crâne, tête, dans Ausone (voir le Dictionnaire latin-français de Quicherat). — Cassiodore dit : « ''{{lang|la|testam capitis}}'' », que M. Le Héricher traduit : le tesson de la tête.

« La famille des Tesson est peut-être, après celle de nos Ducs, celle qui jouit de la plus haute importance dans nos contrées au moyen-âge. »

({{sc|Recherches historiques sur l’ancien pays de Cinglais}} par Vaultier, Doyen de la Faculté des Lettres de l’Académie royale de Caen — 1836, page 78).</ref>





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