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mot hébreu qui |
mot hébreu qui signifie faire du bruit des dents. Frendere, jiridure dentibris. |
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Frendere, jiridure dentihiis. |
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Craquer, v. n. le dit en Fauconnerie ou Oiselerie du cri des grues & du bruit qu’elles font en terraant leur bec. On dit des grues craquer & trompeter. La grue craque. Je viens d’entendre craquer une grue. Faustrier. |
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Craquer, v. n. le dit en Fauconnerie ou Oiielerie |
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du cri des grues & du bruit qu’elles font en terraant |
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leur bec. On die des grues craquer & trompeter. |
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La grue craque. Je viens d’entendre craquer une |
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grue. Faultrier. |
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CRAQUERIE |
CRAQUERIE. s. f. menterie, hâblerie, terme popu faire. |
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laire. |
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CRAQUÈTEMENT |
CRAQUÈTEMENT. s. m. Ce mot le dit des dsnts, & signifie une convulsion des muscies des mâciioires. Degori. Derusurn crépitas. |
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& lignifie une convuHion des mulcics des mâciioires. |
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Degori. Deruiurn crépitas. |
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CRAQUETER, V. n. craquer souvent & avec petit bruit. Crepitare. Les bois de hêtre, de brésil craque sent quand on en brûle. L’air qui le dégage du dois où il est enfermé, craqueté en sortant. J’entends craqueter le tonnerre. Théoph. On le dit peu. |
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CRAQUETER , V. n. craquer Ibuvent & avec petit |
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bruit. Crepitare. Les bois de hêtre , de bréfil craque |
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tent quand on en brûle. L’air qui le dégage du dois |
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où il eft enfermé, craqueté en fortant. J’entends |
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craqueter le tonnerre. Théoph. On le dit peu. |
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CRAQUETER , v. n. c’eft le terme dont on le fcrt |
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pour exprimer le cri de la cigogne. La cigogne |
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craqueté. On a entendu craqueter les cigognes. |
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CRAQUEUR, EUSE, f. m. & f. celui ou celle qui |
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ne tait que mentir & fe vanter fauilement. Il le dit |
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d’un menteur qui a toujours à conter quelque |
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hiftoire raite à plaifir. Il étoit aulEi craqueur que s’il |
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avoir été nourri fur les bords de la Garonne. M. du |
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Noyer. Il efl : populaire. |
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CRAQUETER, v. n. c’est le terme dont on le |
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Ék CRÀSE ou’SYNERESE. f. f. terme de Grammaire. |
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*^ Fii’-ure par laquelle on joint deux fyllabes en une , |
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Crajis , comme dans ce vers de Virgile. |
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Oi^h^i Calliopea , Lino formofus Apollo. Ecl. iv , |
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V. 57. |
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☞ pour exprimer le cri de la cigogne. La cigogne craqueté. On a entendu craqueter les cigognes. |
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Il y a crâfe au mot Orphei , qui n’efl : que de |
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deux fyllabes dans ce vers. Ka-/», pour »«< .«-/^ |
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& moi, en Grec-, l’honneur, l’amour , pour k |
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honneur , le amour , en italien ; e"l dcjir , e’imerto , |
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S>c le dejïr & le mérite , en françois, pour e il |
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dejir , & il merto.Jl y en a qui diftinguent la crâj.. |
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de la fynerèfe. Il y a crdfe , félon eux , lorfque ki |
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voyelles le confondent , fe mêlent , & qu’on en |
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retranche quelqu’une , comme il arrive dans le ; |
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exemples qu’on vient de raporter , hormis le premier. |
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Il y a une fynerèfe lorfque deux ou plulieurs |
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voyelles au lieu de faire plufieurs fyllabes n’en font |
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qu’une, comme dans le premier exemple Orphei, |
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&r dans les mots François Caën,Laon, Faon, &c. |
|||
Ces notions font plus conformes à l’étymologie |
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des noms de crdje , &c de fynerèfe. |
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Le nom de crdfe vient dcxfànç , qui veut dire |
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rnéla/ :cre. |
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CRAQUEUR, EUSE. s. m. & f. celui ou celle qui ne tait que mentir & se vanter faussement. Il le dit d’un menteur qui a toujours à conter quelque histoire raite à plaisir. Il étoit aussii craqueur que s’il avoir été nourri sur les bords de la Garonne. M. du ''Voyez''r. Il est populaire. |
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|Cr Crâse fe dit aiilEi en Médecine de l’état naturel |
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du fang , dans lequel fes principes font mêles & |
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unis comme ils doivent l’être , fon oppofé eft difcrdje, |
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mélange vicieux des principes diflerens dont |
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le fang eft compofé. |
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Ék CRÀSE ou’SYNERESE. s. f. terme de Grammaire..^ Fii’-ure par laquelle on joint deux syslabes en une, Crans, comme dans ce vers de Virgile. Oi^h^i Calliopea, Lino formofus Apollo. Ecl. iv, V. 57. |
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CRASPEDON. f. m. Kp«r5r.’^.v . Maladie de la luette , |
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dans laquelle cette partie pend fous la forme d’une |
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membrane oblonguc & foible. Aretée , de caujis & |
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fig. Acut. Lib. I , cap. 8. |
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Il y a crâfe au mot Orphei, qui n’est que de deux syslabes dans ce vers. Ka-l », pour »« <.« -la & moi, en Grec ; l’honneur, l’amour, pour k honneur, le amour, en italien ; e"l désir, e’imerto, S>c le désir & le mérite, en françois, pour e il désir, & il messe.Jl y en a qui distinguent la crâj.. de la synerèfe. Il y a crdfe, selon eux, lorsque ki voyelles le confondent, se mêlent, & qu’on en retranche quelqu’une, comme il arrive dans le ; exemples qu’on vient de raporter, hormis le premier. Il y a une synerèfe lorsque deux ou plusieurs voyelles au lieu de faire plusieurs syslabes n’en font qu’une, comme dans le premier exemple Orphei, &r dans les mots François Caën,Laon, Faon, &c. Ces notions sont plus conformes à l’étymologie des noms de crdje, & de synerèfe. |
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CRASSANE ou CRASANE , mais il faut prononcer |
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rS forte , f. £ Sorte de poite. La craffane a la chair |
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beurrée, tendre , délicate , avec une eau douce, |
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liicrée & de bon goût , &C un peu de parfum. La |
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Quint. Bien des gens la nomment Bergamorte crafane ; |
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Bergamotte , à caufe de fa chair , & crafane , |
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à caufe de fa figure , qui paroît comme écrafée. Il |
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me femble qu’il lui conviendroit mieux de porter |
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le nom de Beurrée plat ; car elle eft alTez de la nature |
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& de la couleur du Beurrée ; cependant elle |
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en eft différente par fa figure plate : elle eft à peu |
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près de la forme des Melîire-Jean : le fond de fon |
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foloris eft verdâtre , jauniflant en matutité , & prefque |
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tout chargé de rouiîcurs : la qieue en eft longue , |
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médiocrement grolTe , courbée & enfoncée |
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comme celle des pommes. La peau en eft rude : la |
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chair extrêmement tendre & beurrée, quoiqu’elle ne |
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foit pas rou’ours fort fine. L’eau en eft aulfi abondante |
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que celle des fameux beurrées j & renchérit |
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fur eux par une âcrerc un peu trop grande. Dans utt |
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terrain un peu gras &c humide elle n’a pas ce défaut. |
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Elle lé conlcrvc un mois entier en maturité , elle |
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ne mollit jamais ; mais elle pourrit comme toutes |
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les autres poires. La Quint. Les crafjanes deman- . |
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dent un terrain raifonnablcment humide Id, |
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0CFCRASSE , adj. de t. g. mais qui n’a d’ufage qu’au |
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féminin. Il eft fynonime d’épais , grollier -, humeur |
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craj/e, matières craffes. Ce font les humeurs craffes |
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qui font des obftructions dans le corps , qui caufent |
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la plupart des maladies. La Chimie s’applique à féparer |
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des corps les parties les plus fubtiles d’avec |
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les plus craffes. |
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Le nom de crdfe vient dcxfàne, qui veut dire rnélal : été. |
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On dit rigurément, une ignorance craffe ; pour |
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dire , extrême , grolfière , inexcufable. Summa ignorantia. |
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Un Auteur peut être accule d’une ignorance |
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craffe , quand il ignore les principes de la matière |
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dont il traite. |
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☞ Crâse se dit aussi en Médecine de l’état naturel du sang, dans lequel ses principes font mêles & unis comme ils doivent l’être, son opposé est discrdje, mélange vicieux des principes différens dont le sang est composé. |
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CRASSE , f. (. ordure qui s’amafle fur la peau , foie |
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par les petites parties qui s’en détachent , foit par |
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la poudre ou autres faletés qui viennent de dehors |
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qui s’y attachent. Squalor , p&dor , itluvies , Jitus. |
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Les étrilles fervent à ôter la craffe du poil des chevaux , |
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les bains pour ôcer la craffe du corps , des |
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jambes. La craffe n’eft aurre chofe que la férolité |
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qui Ibrr par la tranfpiration , ou par’ les fueurs, |
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delléchée fur la peau , & mêlée de faletés étrangères. |
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f)3* Elle eft capable de produire plulieur« |
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maladies , clous , gale , &c. qu’il eft aile- de prévenir |
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par les bains. |
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CRASPEDON. s. m. Kp« r5r.’^.v. Maladie de la luette, dans laquelle cette partie pend sous la forme d’une membrane oblongue & foible. Aretée, de causes & fig. Aent. Lib. I, cap. 8. |
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Crasse le dit encore plus particulièrement de l’ot" |
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dure qu’on tait tomber de la rète en fe peignant, |
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Furfures capitis. |
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CRASSANE ou CRASANE, mais il faut prononcer rs forte. s. f. Sorte de poite. La craffane a la chair beurrée, tendre, délicate, avec une eau douce, liicrée & de bon goût, & un peu de parfum. {{sc|La Quint}}. Bien des gens la nomment Bergamorte crafane ; Bergamotte, à cause de sa chair, & crafane, à cause de sa figure, qui paroît comme écrasée. Il me semble qu’il lui conviendroit mieux de porter le nom de Beurrée plat ; car elle est assez de la nature & de la couleur du Beurrée ; cependant elle en est différente par sa figure plate : elle est à peu près de la forme des Melîire-Jean : le fond de son foloris est verdâtre, jauniflant en matutité, & presque tout chargé de rourieurs : la queue en est longue, médiocrement grosse, courbée & enfoncée comme celle des pommes. La peau en est rude : la chair extrêmement tendre & beurrée, quoiqu’elle ne soit pas l’on’ours fort fine. L’eau en est aussi abondante que celle des fameux beurrées, & renchérit sur eux par une âclerc un peu trop grande. Dans utt terrain un peu gras & humide elle n’a pas ce défaut. Elle lé conserve un mois entier en maturité, elle ne mollit jamais ; mais elle pourrit comme toutes les autres poires. {{sc|La Quint}}. Les crafjanes deman-. dent un terrain raisonnablement humide {{sc|Id}}, 0CFCRASSE. adj. de t. g. mais qui n’a d’usage qu’au féminin. Il est synonime d’épais, grossier ; humeur crasse, matières crasses. Ce sont les humeurs crasses qui font des obstructions dans le corps, qui causent la plupart des maladies. La Chimie s’applique à séparer des corps les parties les plus subtiles d’avec les plus crasses. |
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Ce mot vient du grec yfi<rT»i , fignifiant fordes |
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in velleribus. |
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On dit figurément, une ignorance crasse ; pour dire, extrême, grolfière, inexcusable. Summa ignorantia. Un Auteur peut être accule d’une ignorance crasse, quand il ignore les principes de la matière dont il traite. |
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Les Médecins appellent aulfi craffe , l’ordure |
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qui vient fur la langue aes rcbncirans. |
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■CT Les Fondeurs appellent craffe des métaux , l’or-« |
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dure, l’écume qui tn forr quand on les. fond. |
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tfs" Les Ouvriers en méraux appellent Cricore craffes |
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- ou pailles, l’écaillé qui le détache au métal chaud |
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quand on le bat fur l’enclume. |
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CRASSE, f. (. ordure qui s’amasse sur la peau, foie par les petites parties qui s’en détachent, soit par la poudre ou autres saletés qui viennent de dehors qui s’y attachent. Squalor, p&dor, assuries, Jitus. Les étrilles fervent à ôter la crasse du poil des chevaux, les bains pour dcer la crasse du corps, des jambes. La crasse n’est auste chose que la férolité qui Ibrt par la transpiration, ou par’les sueurs, desséchée sur la peau, & mêlée de saletés étrangères. f)3. Elle est capable de produire plulieur« maladies, clous, gale, &c. qu’il est aile- de prévenir par les bains. |
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Crasse fe dit aulfi de la poudre, de l’ordure qui s’ell |
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attachée fur d’autres corps. Pulvis , fordes. Ce tableau |
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eft plein de craffe , il le faut n -ttoyer & vernir. |
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Ces habirs , ces meubles fonr pleins de cra^e j |
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il les faur bien vergeter & : dcgraiHer, |
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Crasse , fe prend quelquefois pour malpropreté. Sordes , |
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immu’ndities. 11 y a des gens qui aiment ’xcraffe , |
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Se d’autres la propreté. On a fait une farce da |
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Baron de la craffe. |
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Crasse le dit encore plus particulièrement de l’ot" dure qu’on tait tomber de la rète en se peignant, Furfures capitis. |
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IJCT Crasse fe prend quelquefois pour avarice fordide. |
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Il a toujours vécu dans la craffe. Acad. Fr. |
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Crasse fe ditfigurémenr de ce qui eft méprifable. |
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Les Chinois fe figuroient les autres hommes comme |
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des nains & de petits monftrcs,qui avoient ete jetés |
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fur les exrrémités de la terre comme la craffe &c |
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le rebut de la narure. P. le Comte. On dit aullî |
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qu’un homme eft né dans la craje ; pour dire , |
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qu’il eft d’une nailfance rrès-bafle. |
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Crasse fe dit parriculièrement de la faleté des gens |
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de Collège , tant au propre , en parlanr de leurs |
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perfonnes , qu’au figuré , en parlant de leur manque |
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de politelfe , de leur 3 ;ïoiïièïezé. Inurbanitas , |
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rujiicitas. Il y a des gens fi ruftiques , qu’ils ne fe |
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peuvenr jamais défaire du pédantilme & de la craffe |
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du Collège. L’étude immodérée engendre une |
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craffe dans l’efprir : il faut que la converfation l’épure |
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& le rcdreOe. S. Evr. |
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Ce mot vient du grec yfi<rT »i, signifiant fordes in velleribus. |
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CRASSEUX , EUSE , adj. mal propre , couvert de |
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craflê, Sordidus , immiindus , fquallidus. Vifage |
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craffeux , mains craffeufes. Il a des hab’M'i cr affeux , |
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vilains, crottes, &c. On dit aulfi craffeux, pour |
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fordidement avare. HG" Il eft quelquefois pris fubftantivement. |
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C’eft un craffeux ,’h |
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Les Médecins appellent aussi crasse, l’ordure qui vient sur la langue aes rcbncirans. ■CT Les Fondeurs appellent crasse des métaux, l’or-« dure, l’écume qui en fort quand on les. fond. tfs" Les Ouvriers en méraux appellent Cricore crasses- ou pailles, l’écaillé qui le détache au métal chaud quand on le bat sur l’enclume. |
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cpaffsux. |
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Crasse se dit aussi de la poudre, de l’ordure qui s’est attachée sur d’autres corps. Pulvis, fordes. Ce tableau est plein de crasse, il le faut n-stoyer & vernir. Ces habirs, ces meubles font pleins de cra^e, il les faut bien vergeter & dcgraiHer, Crasse, se prend quelquefois pour malpropreté. Sordes, immu’ndities. 11, a des gens qui aiment ’xcrasse, Se d’autres la propreté. On a fait une farce da Baron de la crasse. |
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Ce mot vient du latin craffus , félon quelques-uns. |
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☞ Crasse se prend quelquefois pour avarice sordide. Il a toujours vécu dans la crasse. Acad. Fr. Crasse se dit figurément de ce qui est méprisable. Les Chinois se figuroient les autres hommes comme des nains & de petits monstres, qui avoient été jetés sur les extrémités de la terre comme la crasse & le rebut de la nature. P. le Comte. On dit aussi qu’un homme est né dans la craje ; pour dire, qu’il est d’une naissance rrès-basse. Crasse se dit particulièrement de la saleté des gens de Collège, tant au propre, en parlant de leurs personnes, qu’au figuré, en parlant de leur manque de politesse, de leur 3 ; ïoisièïezé. Inurbanitas, rusitestas. Il y a des gens si rustiques, qu’ils ne se peuvent jamais défaire du pédantilme & de la crasse du Collège. L’étude immodérée engendre une crasse dans l’esprit : il faut que la conversation l’épure & le scoreOe. {{sc|S. Evr}}. |
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CRAT^OGONUM , f. m. plante dont parle Diorcoride, |
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C’eft uaeef^èce’demelampyrum , ou blé noir. |
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CRASSEUX, EUSE. adj. mal propre, couvert de crasse, Sordisins, immiindus, squallidus. Vifage crasseux, mains crasseuses. Il a des hab’M’i er affeux, vilains, crottes, &c. On dit aussi crasseux, pour sordidement avare. IlG" Il est quelquefois pris substantivement. C’est un crasseux,’h |
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cpaffsux. |
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Ce mot vient du latin crassus, selon quelques-uns. |
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CRAT^OGONUM. s. m. plante dont parle Dioscoride, C’est uaeef^èce’demelampyrum, ou blé noir. |