« Page:Poètes Moralistes de la Grèce - Garnier Frères éditeurs - Paris - 1892.djvu/127 » : différence entre les versions
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{{tiret2|au-|dessous}}, alors le laboureur le moins actif sera favorisé à l’égal du plus diligent. (Conserve soigneusement en ta mémoire tous ces secrets ; sache prévoir le retour du printemps à la brillante lumière, reconnaître ses pluies favorables.) |
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Mais garde-toi de fréquenter les forges, les tièdes portiques chauffés par le soleil, tous ces lieux de réunion, dans la saison rigoureuse où le froid détourne du travail des champs. Dans cette saison même, un homme laborieux saurait accroître son bien-être. Crains, en ces jours mauvais de l’hiver, de te laisser surprendre par le besoin, par l’indigence, pressant de ta main amaigrie tes pieds gonflés. Celui qui se repose, dans une vaine attente, et cependant n’a pas de quoi se nourrir, doit souvent rouler en son esprit de fâcheuses pensées (et un esprit flatteur ne peut guère s’offrir à lui, lorsqu’il s’amuse à converser assis sous les portiques, et manque du nécessaire). Dis à tes serviteurs, dès le milieu de l’été : « L’été ne durera pas toujours ; faites-vous des retraites pour l’hiver. » |
Mais garde-toi de fréquenter les forges, les tièdes portiques chauffés par le soleil, tous ces lieux de réunion, dans la saison rigoureuse où le froid détourne du travail des champs. Dans cette saison même, un homme laborieux saurait accroître son bien-être. Crains, en ces jours mauvais de l’hiver, de te laisser surprendre par le besoin, par l’indigence, pressant de ta main amaigrie tes pieds gonflés. Celui qui se repose, dans une vaine attente, et cependant n’a pas de quoi se nourrir, doit souvent rouler en son esprit de fâcheuses pensées (et un esprit flatteur ne peut guère s’offrir à lui, lorsqu’il s’amuse à converser assis sous les portiques, et manque du nécessaire). Dis à tes serviteurs, dès le milieu de l’été : « L’été ne durera pas toujours ; faites-vous des retraites pour l’hiver. » |