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À ces mots, la grande, la noble déesse s’élance rapidement auprès d’eux, portant dans ses mains immortelles la victoire et la gloire. Le noble Iolas frappe d’un bruyant signal l’oreille des coursiers, qui emportent le char rapide et font voler la poussière. La déesse aux yeux d’azur les anime en agitant l’égide, et sur leur passage la terre gémit. Cependant s’avançaient aussi, semblables à la flamme ou à la tempête, et Cycnus, l’habile dompteur de coursiers, et Mars, ce dieu insatiable de guerre. Les chevaux des combattants sont en présence et poussent des hennissements aigus, qui ébranlent l’écho. Le premier, Hercule s’adresse en ces mots à son ennemi :
À ces mots, la grande, la noble déesse s’élance rapidement auprès d’eux, portant dans ses mains immortelles la victoire et la gloire. Le noble Iolas frappe d’un bruyant signal l’oreille des coursiers, qui emportent le char rapide et font voler la poussière. La déesse aux yeux d’azur les anime en agitant l’égide, et sur leur passage la terre gémit. Cependant s’avançaient aussi, semblables à la flamme ou à la tempête, et Cycnus, l’habile dompteur de coursiers, et Mars, ce dieu insatiable de guerre. Les chevaux des combattants sont en présence et poussent des hennissements aigus, qui ébranlent l’écho. Le premier, Hercule s’adresse en ces mots à son ennemi :


« Cher Cycnus, qui vous porte tous deux à pousser vos rapides coursiers contre nous, hommes de cœur, faits à la fatigue et à la peine ? Détourne ton char ; fais-moi place : car je vais â Trochine, chez Céyx, roi
« Cher Cycnus, qui vous porte tous deux à pousser vos rapides coursiers contre nous, hommes de cœur, faits à la fatigue et à la peine ? Détourne ton char ; fais-moi place : car je vais à Trochine, chez Céyx, roi