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CHAPITRE IV.
DU SECOND DIMANCHE DE L’AVENT DU SEIGNEUR.


I. Dans ce second dimanche de l’Avent du Seigneur, comme nous l’avons dit ci-dessus, il s’agit du second avènement. Mais comme il est plus doux de se réjouir que de pleurer, et que l’amour est préférable à la crainte, c’est pourquoi certaines choses concernent le second avènement, certaines autres concernent le premier et le second.

II. En effet, voici le premier répons de matines : Jerusalem, cito veniet salus tua, tunc omnes plorabunt, « Jérusalem, ton salut va bientôt venir, alors tous gémiront, dont une partie se rapporte au temps de la joie, et l’autre au premier et au second avènements. En outre, il y a deux versets, suivant certaines églises, pour exprimer la même chose ; on y voit aussi deux alleluia, comme on le dira bientôt. Le premier est : Jerusalem, si me audieris, etc. ; et le Seigneur emprunte les paroles de Moïse, pour qu’il soit bien entendu que c’est lui qui parlait à Moïse. Quelquefois aussi il se sert des paroles de Salomon, afin que nous sachions que c’est lui qui est la sagesse dont a parlé Salomon. Ce répons est tiré de Michée, ainsi que celui qui suit, c’est-à-dire Bethléem ; cependant certaines églises le disent le dimanche suivant, et il appartient au premier avènement, et parle de la génération temporelle et éternelle du Christ. Touchant sa génération temporelle il dit : « Bethléem est la cité du grand Dieu, » parce que c’est à Bethléem qu’il est né. Touchant la génération éternelle, il dit : « Sa génération est dès le commencement de jours, dès l’éternité. » Pour ce qui est des autres répons, leur sens est clair,

III. A laudes, la première antienne se rapporte au second