« Page:Pensées de Marc-Aurèle, trad. Couat.djvu/221 » : différence entre les versions
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Vois ce qu’ils sont, d’une part, quand ils mangent, dorment, s’accouplent, vont à la selle, etc. ; puis, au contraire, quand ils font les hommes<ref>[Le participe {{lang|grc|ἀνδρονομοῦμενοι}} que présentent ici les manuscrits ne se retrouve pas ailleurs. L’étymologie ne permet guère, à vrai dire, d’en tirer le sens qu’exige le contexte, et M. Rendall (''{{lang|en|Journal of Philology}}'', XXIII, p. 154) a peut-être raison d’appeler ce mot ''{{lang|la|vox nihili}}''. En tout cas, la correction qu’il propose, {{lang|grc|ἀνδρογυνούμενοι}},</ref>, se pavanent, s’irritent, blâment sans mesure. Il n’y a qu’un moment, de combien de besoins ils<section end="texte"/> |
Vois ce qu’ils sont, d’une part, quand ils mangent, dorment, s’accouplent, vont à la selle, etc. ; puis, au contraire, quand ils font les hommes<ref name=p221>[Le participe {{lang|grc|ἀνδρονομοῦμενοι}} que présentent ici les manuscrits ne se retrouve pas ailleurs. L’étymologie ne permet guère, à vrai dire, d’en tirer le sens qu’exige le contexte, et M. Rendall (''{{lang|en|Journal of Philology}}'', XXIII, p. 154) a peut-être raison d’appeler ce mot ''{{lang|la|vox nihili}}''. En tout cas, la correction qu’il propose, {{lang|grc|ἀνδρογυνούμενοι}},</ref>, se pavanent, s’irritent, blâment sans mesure. Il n’y a qu’un moment, de combien de besoins ils<section end="texte"/> |