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« Subvention de l’État aux Musées nationaux pour acquisition d’objets ayant une valeur artistique, archéologique ou historique : 160 000 francs. »
« Subvention de l’État aux Musées nationaux pour acquisition d’objets ayant une valeur artistique, archéologique ou historique : 160 000 francs. »


A cette munificence budgétaire il convient d’ajouter les arrérages provenant de la vente d’une partie des diamans delà couronne, grâce à quoi on put instituer, par une loi du 16 avril 1895, la Caisse des musées, et enfin le produit de la chalcographie du Musée du Louvre et de l’atelier des moulages. C’est, au total, en y comprenant la subvention désignée au chapitre 34, une somme de 400 000 francs environ <ref> Rapport du budget de l’exercice 1901 (''Service des Beaux-Arts''), par M. Georges Berger, rapporteur, p. 126. </ref> dont disposent le Comité consultatif et le Conseil des Musées nationaux. Il faut le dire, jamais revenus ne furent mieux utilisés, et vraiment c’est miracle qu’un budget aussi réduit permette des acquisitions aussi importantes que celles de ces dernières années. Quels résultats n’atteindrait-on pas le jour où la Caisse des musées serait enfin dotée comme il conviendrait qu’elle le fût ?
A cette munificence budgétaire il convient d’ajouter les arrérages provenant de la vente d’une partie des diamans de la couronne, grâce à quoi on put instituer, par une loi du 16 avril 1895, la Caisse des musées, et enfin le produit de la chalcographie du Musée du Louvre et de l’atelier des moulages. C’est, au total, en y comprenant la subvention désignée au chapitre 34, une somme de 400 000 francs environ <ref> Rapport du budget de l’exercice 1901 (''Service des Beaux-Arts''), par M. Georges Berger, rapporteur, p. 126. </ref> dont disposent le Comité consultatif et le Conseil des Musées nationaux. Il faut le dire, jamais revenus ne furent mieux utilisés, et vraiment c’est miracle qu’un budget aussi réduit permette des acquisitions aussi importantes que celles de ces dernières années. Quels résultats n’atteindrait-on pas le jour où la Caisse des musées serait enfin dotée comme il conviendrait qu’elle le fût ?


Nous n’avons pas à reproduire ici les doléances de tous les amis des Musées nationaux français. Que l’installation de nos galeries soit trop souvent défectueuse ; que les œuvres d’art n’y soient pas disposées dans les conditions de sécurité, de préservation et de mise en valeur qu’on pourrait désirer ; que nos collections ne s’enrichissent pas avec
Nous n’avons pas à reproduire ici les doléances de tous les amis des Musées nationaux français. Que l’installation de nos galeries soit trop souvent défectueuse ; que les œuvres d’art n’y soient pas disposées dans les conditions de sécurité, de préservation et de mise en valeur qu’on pourrait désirer ; que nos collections ne s’enrichissent pas avec