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de cet embarras<ref>12. Le premier siége de Charleroi fut levé le 22 décembre 1672.</ref> ; vous savez que je l’avois deviné. Tous nos volontaires sont revenus. Pensez-vous que cette nouvelle ne valût pas son prix dans la ''Gazette d’Hollande'', si elle osoit nous en parler<ref>13. Dans les deux éditions de Perrin : « nous en parler sincèrement. »</ref> ? Je n’ai point de nouvelles de mon fils : je ne crois pas qu’il soit revenu ; il aura sans doute continué son chemin, et aura bien fait : il n’étoit pas possible qu’il restât à Paris ; il faudroit pour cela qu’il eût continué<ref>14. « Qu’il eût pris » (''Édition de''1754)</ref> la figure et la conduite d’un homme blessé, et il ressembloit comme deux gouttes d’eau à un petit homme qui se portoit parfaitement bien : le public est impitoyable sur la réputation. Voilà qui est beau<ref>15. Dans les deux éditions de Perrin la lettre se termine par : « le public est impitoyable sur la réputation des guerriers. ».</ref> |
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643. DE MADAME DE SÉVIGNÉ |
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{{t3mp|643. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME DE GRIGNAN.}} |
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⚫ | {{sc|Je}} reçois encore une de vos lettres, ma très-belle et très-chère, et peut-être que j’en aurai une autre avant que je parte ; car ce ne sera que dimanche, et je ne fais aujourd’hui que ballotter en attendant que la poste parte<ref>{{sc|Lettre}} 643. — 1. « En attendant le départ du courrier. » (''Édition de'' 1754)</ref>. J’aurai fait ici une petite pause de dix jours ; c’est une visite honnête. Je me connois en sincérité : je répondrois de celle qui est dans le cœur du maître de cette maison. Quoi qu’il en soit, il s’attrape lui-même, si ce qu’il dit de son amitié et du plaisir qu’il a de me voir ici n’est pas<section end="643"/> |
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