« Souvenirs d’une actrice » : différence entre les versions
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C'est au souvenir de mon grand-père, Liard Fleury, que je dus la bienveillance de la Comédie-Française dans ma jeunesse ; il vivait encore lors de mes premiers essais au Théâtre Richelieu, en 1791.
Si l'on a conservé quelques souvenirs de moi dans les arts, ce ne peut être de cette époque, ou j'ai dû passer inaperçue au milieu des grands acteurs qui occupaient la scène ; mais je suis assez fière d'avoir pris mon vol à l'abri du leur pour vouloir le rappeler. L'intérêt qu'ils m'ont témoigné, leurs conseils surtout m'auraient sans doute permis de remplir une longue et honorable carrière parmi eux, si le sort n'en eût décidé autrement.
Ce fut avec un vif regret que je quittai la comédie pour reprendre le chant ; mais toujours
Lorsque j'arrivai à Dresde après les désastres de la guerre de Russie, j'y retrouvai la Comédie-Française, qui m'accueillit avec cette hospitalité qui distingue les artistes ; c'est avec eux que je revins en France.
Ce fut au Théâtre-Français que je fis débuter, comme mon élève, cette jeune orpheline, Nadèje, que j'avais
Je ne veux point rappeler ici de trop douloureux souvenirs !
C'est à ce titre que je crois pouvoir placer ce faible ouvrage sous l'égide de la Comédie-Française. Elle y trouvera des faits ignorés ou peu connus dont je puis garantir l'exactitude mais ce qu'elle y trouvera surtout c'est l'expression de ma reconnaissance pour le bienveillant intérêt que la Comedie Française m'a témotgné dans tous les temps.
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