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{{HdcerHors|Damas est prise d’assaut après l’avoir été par capitulation. A. D. 634.|ch51.17}}
{{HdcerHors|Damas est prise d’assaut après l’avoir été par capitulation. A. D. 634.|ch51.17}}
Après un siége de soixante-dix jours<ref>{{Hwp|Aboul Féda|Abulféda}} ne compte que soixante-dix jours pour le siége de Damas (''Annal. Moslem.'', p. 67, vers. {{Hwp|Johann Jacob Reiske|Reiske}}) ; mais {{Hwp|Georges Elmacin|Elmacin}}, qui rapporte cette opinion, prolonge jusqu’à six mois la durée du siége, et dit que les Sarrasins employèrent des ''{{Hwp|baliste|balistes}}'' (''Hist. Saracen.'', p. 25-32). Ce dernier calcul ne suffit pas même pour remplir l’intervalle qui se trouve entre la {{Hwp|Bataille d'Ajnadayn|bataille d’Aiznadin}} (juillet, A. D. 633) et l’avénement d’{{Hwp|Omar ibn al-Khattâb|Omar}} (24 juillet, A. D. 634), sous le règne duquel les auteurs s’accordent tous à placer la prise de Damas ({{Hwp|Al-Waqidi|Al-Wakidi}}, ''ap.'' {{Hwp|Simon Ockley|Ockley}}, vol. {{rom2|I|1}}, p. 115 ; {{Hwp|Bar Hebraeus|Abulpharage}}, ''Dynast.'', p. 112, vers. {{Hwp|Edward Pocock|Pococke}}). Les opérations du siége furent peut-être interrompues, ainsi qu’à la {{Hwp|guerre de Troie|guerre de Troie}}, par des excursions et des détachemens jusqu’aux derniers soixante-dix jours du siége.</ref> le courage des habitans de Damas, et peut-être leurs munitions, se trouvaient épuisés ; les plus braves d’entre leurs chefs se soumirent aux lois de la nécessité. Dans les diverses conjonctures de la paix et de la guerre, ils avaient appris à redouter la férocité de {{Hwp|Khalid ibn al-Walid|Caled}} et à respecter la douceur et les vertus d’{{Hwp|Abu Ubayda ibn al-Djarrah|Abu-Obeidah}}.
Après un siége de soixante-dix jours<ref>Abulféda ne compte que soixante-dix jours pour le siége de Damas (''Annal. Moslem.'', p. 67, vers. Reiske) ; mais Elmacin, qui rapporte cette opinion, prolonge jusqu’à six mois la durée du siége, et dit que les Sarrasins employèrent des ''{{Hwp|baliste|balistes}}'' (''Hist. Saracen.'', p. 25-32). Ce dernier calcul ne suffit pas même pour remplir l’intervalle qui se trouve entre la {{Hwp|Bataille d'Ajnadayn|bataille d’Aiznadin}} (juillet, A. D. 633) et l’avénement d’{{Hwp|Omar ibn al-Khattâb|Omar}} (24 juillet, A. D. 634), sous le règne duquel les auteurs s’accordent tous à placer la prise de Damas ({{Hwp|Al-Waqidi|Al-Wakidi}}, ''ap.'' Ockley, vol. {{rom2|I|1}}, p. 115 ; Abulpharage, ''Dynast.'', p. 112, vers. Pococke). Les opérations du siége furent peut-être interrompues, ainsi qu’à la {{Hwp|guerre de Troie|guerre de Troie}}, par des excursions et des détachemens jusqu’aux derniers soixante-dix jours du siége.</ref> le courage des habitans de Damas, et peut-être leurs munitions, se trouvaient épuisés ; les plus braves d’entre leurs chefs se soumirent aux lois de la nécessité. Dans les diverses conjonctures de la paix et de la guerre, ils avaient appris à redouter la férocité de {{Hwp|Khalid ibn al-Walid|Caled}} et à respecter la douceur et les vertus d’{{Hwp|Abu Ubayda ibn al-Djarrah|Abu-Obeidah}}.