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ne fais que de recevoir votre lettre du 30 juillet, parce que, comme il y a assez loin d’ici à Crescia et que je ne croyois pas y être si longtemps que j’y ai été, j’avois laissé ordre qu’on me gardât les lettres qu’on recevroit pour moi. |
ne fais que de recevoir votre lettre du 30{{e}} juillet, parce que, comme il y a assez loin d’ici à Crescia et que je ne croyois pas y être si longtemps que j’y ai été, j’avois laissé ordre qu’on me gardât les lettres qu’on recevroit pour moi. |
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Pour vous rendre raison maintenant de ce que je ne fis point de réplique à votre réponse du mois de mai, c’est que je partis aussitôt que je l’eus reçue pour le voyage dont je viens de vous parler. |
Pour vous rendre raison maintenant de ce que je ne fis point de réplique à votre réponse du mois de mai, c’est que je partis aussitôt que je l’eus reçue pour le voyage dont je viens de vous parler. |
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Mon fils m’écrit de Lille<ref>3. « M’écrit de Lille, du |
Mon fils m’écrit de Lille<ref>3. « M’écrit de Lille, du 10{{e}}, que le maréchal d’Humières n’en sortant point, etc. » (''Manuscrit de la Bibliothèque impériale.'') — Le maréchal d’Humières, ou de Humières (son nom se trouve écrit de ces deux façons), commandait à Lille. L’''État de la France de'' 1677 lui donne le titre de « gouverneur et lieutenant général de Flandre et des conquêtes du Roi en ces quartiers, faites depuis le traité des Pyrénées. »</ref> que le maréchal d’Humières n’en sortoit point : il lui a demandé congé pour aller trouver M.{{lié}}de Luxembourg à Ath, qui marchoit aux ennemis pour faire lever le siège de Charleroi, ou pour les combattre. Dieu le conduise ! |
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Je suis fort aise que M. |
Je suis fort aise que M.{{lié}}de Sévigné soit sous-lieutenant des gendarmes-Dauphin. La charge est jolie, et très-jolie pour un homme de son âge. Vous voyez qu’avec de la patience il n’y a guère d’affaires au monde dont on ne vienne à bout<ref>4. « Vous voyez qu’il ne faut que de la patience dans les affaires du monde pour y réussir. » (''Manuscrit de la Bibliothèque impériale''.)</ref>. Je vous écris fort chagrin de ne vous pouvoir aller trouver à Époisse. Ma fille de Chaseu<ref>5. Voyez tome {{rom-maj|IV|}}, {{pg}}3O1, note 2.</ref> est assez mal d’une perte qu’elle a depuis quinze jours, et qui m’a obligé de la ramener de Comté en litière ; et le cocher de ma fille<ref>6. « Mon cocher. » (''Manuscrit de la Bibliothèque impériale''.)</ref> s’est cassé le bras. Mais si vous vouliez entendre raison, tout cela n’empêcheroit<section end="639"/> |