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{{tiret2|tour|nait}} autour de lui, il ne sentait plus la terre sous ses pieds, il était dans un cercle de feu, et quand le duc, au retour de Graville, quitta tout à coup son bras, il tomba sur un fauteuil qui se trouvait là par hasard, comme s’il eût été foudroyé. |
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dans un cercle de feu, et quand le duc, au retour de Graville, |
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quitta tout à coup son bras, il tomba sur un fauteuil qui se trouvait là par hasard, comme s’il eût été foudroyé. |
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Quand il revint à lui, il jeta les yeux sur toute cette assemblée, réunion insouciante et dorée, qui continuait sa nuit |
Quand il revint à lui, il jeta les yeux sur toute cette assemblée, réunion insouciante et dorée, qui continuait sa nuit joyeuse, sans se douter qu’au milieu d’elle, il y avait un homme qui enfermait tout l’enfer dans son sein. Le duc n’y était plus. |
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joyeuse, sans se douter qu’au milieu d’elle, il y avait un homme |
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qui enfermait tout l’enfer dans son sein. Le duc n’y était plus. |
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De Gyac se leva d’un seul bond, comme si un ressort de fer |
De Gyac se leva d’un seul bond, comme si un ressort de fer l’eût remis sur ses pieds ; il alla de chambre en chambre comme un insensé, les yeux hagards, la sueur au front, et demandant le duc. |
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l’eût remis sur ses pieds ; il alla de chambre en chambre comme |
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un insensé, les yeux hagards, la sueur au front, et demandant |
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le duc. |
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Tout le monde venait de le voir passer. |
Tout le monde venait de le voir passer. |
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Il descendit jusqu’à la porte extérieure : un homme enveloppé |
Il descendit jusqu’à la porte extérieure : un homme enveloppé d’un manteau venait d’en sortir et de monter à cheval. Gyac entendit au bout de la rue le galop du cheval ; il vit les étincelles jaillir sous ses pieds. C’est le duc, dit-il, et il se précipita dans les écuries. |
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d’un manteau venait d’en sortir et de monter à cheval. Gyac entendit au bout de la rue le galop du cheval ; il vit les étincelles |
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jaillir sous ses pieds. C’est le duc, dit-il, et il se précipita dans |
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les écuries. |
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— Ralff ! s’écria-t-il en entrant, à moi, mon Ralff ! — et au |
— Ralff ! s’écria-t-il en entrant, à moi, mon Ralff ! — et au milieu des chevaux qui étaient là, un seul hennit, leva la tête, et essaya de briser le lien qui le retenait au râtelier. |
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milieu des chevaux qui étaient là, un seul hennit, leva la tête, |
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et essaya de briser le lien qui le retenait au râtelier. |
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C’était un beau cheval espagnol de couleur isabelle, au pur sang, à la crinière et à la queue flottantes, aux veines croisées sur ses cuisses, comme un réseau de cordes. — Viens, Ralff, dit Gyac, en coupant avec son poignard le lien qui le retenait. Et le cheval, joyeux et libre, bondit comme un faon de biche. |
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C’était un beau cheval espagnol de couleur isabelle, au pur |
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sang, à la crinière et à la queue flottantes, aux veines croisées |
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sur ses cuisses, comme un réseau de cordes. — Viens, Ralff, dit |
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Gyac, en coupant avec son poignard le lien qui le retenait. |
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Et le cheval, joyeux et libre, bondit comme un faon de biche. |
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Gyac frappa du pied avec un blasphème ; le cheval, épouvanté |
Gyac frappa du pied avec un blasphème ; le cheval, épouvanté à la voix de son maître, s’arrêta pliant sur ses quatre jambes. |
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à la voix de son maître, s’arrêta pliant sur ses quatre jambes. |
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Gyac lui jeta la selle, lui mit la bride, et s’élança sur son dos |
Gyac lui jeta la selle, lui mit la bride, et s’élança sur son dos à l’aide de la crinière. — Allons, Ralff, allons ; — il lui enfonça ses éperons dans le ventre, le cheval partit comme la foudre. |
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à l’aide de la crinière. — Allons, Ralff, allons ; — il lui enfonça |
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ses éperons dans le ventre, le cheval partit comme la foudre. |
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— Allons, allons, Ralff, il faut le rejoindre, disait Gyac, parlant |
— Allons, allons, Ralff, il faut le rejoindre, disait Gyac, parlant à son cheval, comme si celui-ci eut pu l’entendre. — Plus vite ! plus vite ! mon Ralff, — et Ralff dévorait le chemin, ne touchant la terre que par bonds, jetant l’écume par les naseaux et le feu par les yeux. |
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à son cheval, comme si celui-ci eut pu l’entendre. — Plus vite ! |
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plus vite ! mon Ralff, — et Ralff dévorait le chemin, ne touchant |
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la terre que par bonds, jetant l’écume par les naseaux et le feu |
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par les yeux. |