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M. Émile Ollivier, que son grand âge et sa santé altérée obligeaient à de grands ménagements, avait publié seize volumes de l’Empire libéral. Il comptait, dans le dix-septième et dernier, raconter Sedan et le 4 septembre, et dire les enseignements de ces catastrophes. Il avait réalisé les trois quarts de cette tâche lorsqu’une maladie inexorable l’arrêta, hélas ! pour toujours, au moment où il venait de montrer Mac-Mahon s’engouffrant dans la route de perdition.

Le volume endeuillé que nous publions aujourd’hui a pu cependant être complété en partie par les manuscrits très avancés que l’auteur a laissés avec ordre de les publier. Ces pages n’ont pas le fini et les développements de la dernière refonte à laquelle il les aurait soumises. Elles présentent des lacunes que lui seul pouvait combler ; mais elles sont données avec un religieux respect de sa volonté et de sa pensée, et nous espérons que le public les accueillera avec la même sympathie que les volumes précédents.