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à Paris pour terminer ses études au Sacré-Cœur. À vingt ans, Marie sortait du couvent pour épouser le comte d’Agoult, dont la famille tient le premier rang en Provence. La jeune comtesse avait trouvé dans sa corbeille de noces un titre de dame d’honneur à la cour.

« Orgueilleuse de son intelligence beaucoup plus que de ses parchemins, elle renonça à ce privilège, et se créa une cour à elle dans son charmant palais de l’avenue de l’impératrice, renversé il y a quelques années par les démolitions. La noble dame aspirait à la démocratie oligarchique de l’intelligence. Son salon devint la Jeune Académie. C’est chez elle que Ponsard fit la première lecture de Lucrèce. C’est chez elle que, vingt ans après, un exilé d’un grand talent trouvait un refuge et, plus tard, le moyen de se rendre à Jersey.

« Daniel Stern a écrit des romans, des nouvelles, des œuvres philosophiques, des études historiques, des pièces de théâtre. Nélida, la Boîte aux lettres, les Lettres républicaines, écrites en 1848 et 1849 au fort de la lutte, les Maximes et Pensées, qui accusent un esprit virilement trempé, l’Histoire de la République de 1848, l’Histoire de Hollande, Jeanne d’Arc, drame en cinq actes, forment le bagage d’un écrivain qui n’est que célèbre parce que George Sand s’est réservé la qualification d’illustre. »


Mary Summer. — Mme Foucaux.

Romans. — Estafette. Patrie. Chroniques.


André Surville. — Mme Marie Cortet.


Suzanne. — Mlle Augustine Brohan.

Mlle Augustine Brohan a écrit au Figaro des Courriers de Paris sous le pseudonyme de Suzanne, personnage du