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Tous les jours, cette scène se renouvelle. Une musique bruyante, des gongs joyeux retentissent quand on brûle un vieillard. Si le mort est très jeune, la famille s’afflige, et l’on mène un deuil au tour du bûcher.
Tous les jours, cette scène se renouvelle. Une musique bruyante, des gongs joyeux retentissent quand on brûle un vieillard. Si le mort est très jeune, la famille s’afflige, et l’on mène un deuil au tour du bûcher.




Entre les palais qui couronnent les ghats, les escaliers, larges sur la rive, montent en se faisant étroits et s’enfoncent sous des portes sombres. Sur les degrés, des femmes sculpturales dans leurs draperies bleues, très droites, soutiennent noblement de leurs bras levés des urnes pleines de l’eau du fleuve, des vases de cuivre pesans qu’elles portent sur la tête. D’autres soulèvent des corbeilles chargées de fleurs blanches et les déposent au pied des vaches tranquilles.
Entre les palais qui couronnent les ghats, les escaliers, larges sur la rive, montent en se faisant étroits et s’enfoncent sous des portes sombres. Sur les degrés, des femmes sculpturales dans leurs draperies bleues, très droites, soutiennent noblement de leurs bras levés des urnes pleines de l’eau du fleuve, des vases de cuivre pesans qu’elles portent sur la tête. D’autres soulèvent des corbeilles chargées de fleurs blanches et les déposent au pied des vaches tranquilles.