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Le Roy Charles,<ref follow="p083-9">Sonets d’Helene, les vertus, beautez, et rares perfections de laquelle furent le dernier |
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et plus digne object de sa Muse, le dernier parce qu’il n’eust l’heur de la voir |
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qu’en sa vieillesse, et le plus digne parce qu’il surpassa aussi bien que de qualité, |
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de vertu, et de reputation les autres precedens sujectz de ses jeunes amours, lesquels |
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on peut juger qu’il aima plus familierement, et non celuy-cy qu’il entreprit |
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plus d’honorer et louer, que d’aimer et servir. Tesmoin le titre qu’il a donné à ses |
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louanges [,] imitant en cela Petrarque {{ancre|P26_L22|{{lia|Commentaire historique et critique|P26_L22|*|226}}}}, lequel comme un jour en sa Poësie chaste |
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et modeste on louait devant la Royne mere du Roy, sa Majesté l’excita à escrire |
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de pareil stile, comme plus conforme à son âge, et à la gravité de son sçavoir : Et |
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ayant, ce luy sembloit, par ce discours occasion de vouer sa Muse à un suject |
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d’excellent merite, il print le conseil de la Royne pour permission, ou plustost |
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commandement de s’addresser en si bon lieu, qui estoit une des filles de sa chambre, |
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{{Ancre|P26_L28}}d’une tresancienne et tresnoble maison en Saintonge. Ayant continué en ceste |
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volonté jusques à la fin, il finit quasi sa vie en la loüant {{ancre|P26_L29|{{lia|Commentaire historique et critique|P26_L29|*|226}}}}. Et par ce que par son |
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gentil esprit elle luy avoit souvent fourny d’argument pour exercer sa plume, il |
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consacra à sa memoire une fonteine en Vandosmois, et qui encor aujourd’huy |
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garde son nom, pour abbreuver ceux qui veulent devenir Poëtes {{ancre|P26_L32|{{lia|Commentaire historique et critique|P26_L32|*|227}}}}. Le Roy |
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dons liberalement {{ancre|P26_L2|{{lia|Commentaire historique et critique|P26_L2|*|225}}}} : vray est <ref>''AC'' liberalement, vray est</ref> qu’ils n’estoient excessifs, car il |
dons liberalement {{ancre|P26_L2|{{lia|Commentaire historique et critique|P26_L2|*|225}}}} : vray est <ref>''AC'' liberalement, vray est</ref> qu’ils n’estoient excessifs, car il |
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avoit si grand craincte de perdre son Ronsard, et que le trop de |
avoit si grand craincte de perdre son Ronsard, et que le trop de |
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