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La montagne qui m’abrita longtemps est |
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belle et sereine entre toutes par le calme régulier |
belle et sereine entre toutes par le calme régulier |
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de ses traits. Des plus hauts pâturages, |
de ses traits. Des plus hauts pâturages, |
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on aperçoit la grande cime, dressée comme |
on aperçoit la grande cime, dressée comme |
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une pyramide aux gradins inégaux ; des plaques de neige, qui en remplissent les anfractuosités, |
une pyramide aux gradins inégaux ; des plaques de neige, qui en remplissent les anfractuosités, |
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lui donnent une teinte sombre et |
lui donnent une teinte sombre et |
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presque noire par le contraste de leur blancheur ; |
presque noire par le contraste de leur blancheur ; |
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mais le vert des gazons qui recouvre au |
mais le vert des gazons qui recouvre au |
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loin toutes les cimes secondaires apparaît |
loin toutes les cimes secondaires apparaît d’autant |
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plus doux au regard, et les yeux, en redescendant |
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de la masse énorme à l’aspect formidable, |
de la masse énorme à l’aspect formidable, |
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se reposent avec volupté sur les |
se reposent avec volupté sur les |
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molles ondulations des pâtis ; elles sont si gracieuses de contours, si veloutées d’aspect, que |
molles ondulations des pâtis ; elles sont si gracieuses de contours, si veloutées d’aspect, que |
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l’on songe involontairement à la joie qu’aurait |
l’on songe involontairement à la joie qu’aurait |
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un géant à les caresser de la main. Plus bas, |
un géant à les caresser de la main. Plus bas, |
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des pentes brusques, des saillies de rochers et |
des pentes brusques, des saillies de rochers et |
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des contreforts revêtus de forêts me cachent |
des contreforts revêtus de forêts me cachent |