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En se rendant à Carvin, au mois de juin 1783, Maximilien
En se rendant à Carvin, au mois de juin 1783, Maximilien
Robespierre allait retrouver do nombreux parents qui
Robespierre allait retrouver de nombreux parents qui
n’avaient pas quitté le berceau de la famille, comme l’avait
n’avaient pas quitté le berceau de la famille, comme l’avait
fait son père ; chez qui descendit-il ? Peut-être chez l’un des
fait son père ; chez qui descendit-il ? Peut-être chez l’un des
quatre enfants de Louis-François-Joseph de Robespierre, de
quatre enfants de Louis-François-Joseph de Robespierre, de
son vivant marchand, syndic et receveur, qui habitait à Carvin,
son vivant marchand, syndic et receveur, qui habitait à Carvin,
rue du Moulin ; peut-être chez sa cousine, épouse de feu
rue du Moulin ; peut-être chez sa cousine, épouse de feu
Jacques-Henri de Robespierre, laquelle, veuve depuis plusieurs
Jacques-Henri de Robespierre, laquelle, veuve depuis plusieurs
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en 1765 et l’autre en 1768 ; peut-être chez les Duquesne, les de
en 1765 et l’autre en 1768 ; peut-être chez les Duquesne, les de
Bourrez, les Gotrand, les Rohart ou les Bocquet, ses parents.
Bourrez, les Gotrand, les Rohart ou les Bocquet, ses parents.
Il est certain que les maisons amies ne lui manquaient


Il est certain que les maisons amies ne lui manquaient
<ref follow=p213>vérisée. Cette décomposition n'a pas occupé ; apparemment l’esprit du receveur
d’Espinoy, à l’heure de l’enregistrement de son blason, s’il a véritablement
<ref follow=p213>vérisée. Cette décomposition n’a pas occupé ; apparemment l’esprit du receveur d’Espinoy, à l’heure de l’enregistrement de son blason, s’il a véritablement déclaré se nommer Robert Spiere, mais si cette manière décrire est arrivée par le fait du scribe, je veux croire que ces (armoiries avaient pour lui le sens que je viens d’indiquer).
<p> « Il y a là une erreur de d’Hozier ou de son secrétaire, car jamais les Robespierre n’ont écrit leur nom en deux mots : comme Robert Spierre ou Spier ou Spiet. Ce sont les greffiers qui se sont permis cette fantaisie. Tout ce qu’on peut dire à cet égard, c’est que la famille elle-même a fait pendant plus d’un siècle une sorte de jeu ou d’amusement avec son nom, qui dénote assez
déclaré se nommer Robert Spiere, mais si cette manière décrire est
la réunion des deux prénoms Robert et Pierre. Ainsi depuis Pierre Robespierre, menotséant de Béthune en 1492 jusqu’à Pierre Robespierre, décédé à Hennin, le 20 mai 1641, tous les aînés en cette famille s’appellent alternativement Pierre et Robert, ce qui présente cette répétition continuelle, Pierre Robert, Robert Pierre. Au reste, le tableau généalogique le démontrerait, s’il
arrivée par le fait du scribe, je veux croire que ces (armoiries avaient pour
était besoin de le faire.</p>
lui le sens que je viens d’indiquer).<br>
<p> « Que Robespierre soit la réunion des deux prénoms Robert Pierre, il serait un nom gaulois. Que ce nom soit Rouvespierres ou de Rouvespierre comme celui de l’écolâtre de Saint-Martin d’Hesdin, il serait encore Romain ou Gaulois. Celui-ci c’est le véritable. Rouvespierres est un composé de trois mots latins : ''robur expetris'' un rouvre ou chêne qui a pris racines dans les pierres. D’où l’emblème de la force. Les Robespierre de Carvin se sont eux-mêmes rendus plus tard à cette évidence, puisqu’ils ont abandonné le blason enregistré par d’Hozier pour un autre plus conforme au sens de leur origine, qui est d’azur à deux troncs noueux d’épines, cantonnés de quatre tourteaux. Dans le langage des armoiries, les quatre tourteaux rappellent le blason des l’Hostes et les torses d’épine remplacent le pied de rouvre ou de chêne.</p>
« Il y a là une erreur de d’Hozier ou de son secrétaire, car jamais les Robespierre
<p> « Ce changement de pièces armoyées doit être l’œuvre d’Yves de Robespierre en personne, car il était marchand d’épines provenant des bois d’Epinoy dont il avait la recette. »</p></ref>
n’ont écrit leur nom en deux mots : comme Robert Spierre ou Spier
ou Spiet. Ce sont les greffiers qui se sont permis cette fantaisie. Tout ce
qu’on peut dire à cet égard, c’est que la famille elle-même a fait pendant plus
d’un siècle une sorte de jeu ou d’amusement avec son nom, qui dénote assez
la réunion des deux prénoms Robert et Pierre. Ainsi depuis Pierre Robespierre,
menotséant de Béthune en 1492 jusqu’à Pierre Robespierre, décédé
à Hennin, le 20 mai 1641, tous les aînés en cette famille s’appellent alternativement
Pierre et Robert, ce qui présente celte répétition continuelle, Pierre
Robert, Robert Pierre. Au reste, le tableau généalogique le démontrerait, s’il
était besoin de le faire.<br>
«Que Robespierre soit la réunion des deux prénoms Robert Pierre, il serait
un nom gaulois. Que ce nom soit Rouvespierres ou de Rouvespierre comme
celui de l’écolâtre de Saint-Martin d’Hesdin, il serait encore Romain ou Gaulois.
Celui-ci c’est le véritable. Rouvespierres est un composé de trois mots
latins : ''robur expetris'' un rouvre ou chêne qui a pris racines dans les pierres.
D’où l’emblème de la force. Les Robespierre de Carvin se sont eux-mêmes
rendus plus tard à cette évidence, puisqu’ils ont abandonné le blason enregistré
par d’Hozier pour un autre plus conforme au sens de leur origine, qui
est d’azur à deux troncs noueux d’épines, cantonnés de quatre tourteaux.
Dans le langage des armoiries, les quatre tourteaux rappellent le blason
des l’Hostes et les torses d’épine remplacent le pied de rouvre ou de chêne.<br>
«Ce changement de pièces armoyées doit être l’œuvre d’Yves do Robespierre
en personne, car il était marcliaud d’épines provenant des bois d’Epinoy
dont il avait la recette. »</ref>