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foule, et j’atteignis le jardin des Récollets, où je rencontrai le Frère Louis, qui me fit manger des pommes cueillies sur les arbres. Le lendemain de l’incendie, je rencontrai (près de l’endroit où est maintenant la résidence du juge Black) un habitant de la Pointe-Levis, qui portait sous le bras un gros livre (un ''in-quarto'') bien endommagé par le feu. Il me dit l’avoir ramassé le jour précédent à sa porte… Le Père Perré se réfugia dans une maison retirée, dans la rue Saint-Louis, avant appartenu à monsieur François Duval, alors clerc du marché de la haute-ville. Il y est mort. Je ne puis me rappeler où ses restes furent inhumés. Le Frère Louis a tenu école nombre d’années à Saint-Roch (un des faubourgs de Québec), où il avait un superbe jardin de fleurs qui lui donna un bon revenu. Le Frère Marc (né Content et oncle de Messire Parent, instituteur au Petit Séminaire) s’établit au village de Saint-Thomas, où il pratiqua le métier d’horloger. Un troisième devint navigateur entre Québec et Montréal. Il y eut un Frère Bernardin et un Frère Bernard, et peut-être quelques autres, dont j’ignore les noms et le sort.
foule, et j’atteignis le jardin des Récollets, où je rencontrai le Frère Louis, qui me fit manger des pommes cueillies sur les arbres. Le lendemain de l’incendie, je rencontrai (près de l’endroit où est maintenant la résidence du juge Black) un habitant de la Pointe-Lévis, qui portait sous le bras un gros livre (un ''in-quarto'') bien endommagé par le feu. Il me dit l’avoir ramassé le jour précédent à sa porte… Le Père Berré se réfugia dans une maison retirée, dans la rue Saint-Louis, avant appartenu à monsieur François Duval, alors clerc du marché de la haute-ville. Il y est mort. Je ne puis me rappeler où ses restes furent inhumés. Le Frère Louis a tenu école nombre d’années à Saint-Roch (un des faubourgs de Québec), où il avait un superbe jardin de fleurs qui lui donna un bon revenu. Le Frère Marc (né Content et oncle de Messire Parent, instituteur au Petit Séminaire) s’établit au village de Saint-Thomas, où il pratiqua le métier d’horloger. Un troisième devint navigateur entre Québec et Montréal. Il y eut un Frère Bernardin et un Frère Bernard, et peut-être quelques autres, dont j’ignore les noms et le sort.


« En terminant, je prie MM. les membres de la ''Société Antique'' de vouloir bien me faire grâce des fautes de style et de grammaire qui se seraient glissées dans le mémoire ci-haut, vu que le français n’est pas ma langue maternelle.
« En terminant, je prie MM. les membres de la ''Société Antique'' de vouloir bien me faire grâce des fautes de style et de grammaire qui se seraient glissées dans le mémoire ci-haut, vu que le français n’est pas ma langue maternelle.
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« Donné sous mon seing et sceau, à Québec, ce 27 mars 1866, quatre-vingt-troisième de ma naissance, qui eut lieu sous le toit de l’ancien Évêché, près de la porte de ville Prescott.”
« Donné sous mon seing et sceau, à Québec, ce 27 mars 1866, quatre-vingt-troisième de ma naissance, qui eut lieu sous le toit de l’ancien Évêché, près de la porte de ville Prescott.”


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