« Page:Dumas - Le Vicomte de Bragelonne, 1876.djvu/473 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin=s1/><nowiki />
<section begin="s1"/><nowiki />


— Sire, dit Porthos…
— Sire, dit Porthos…
Ligne 25 : Ligne 25 :
— C’est le flatter, dit d’Artagnan, car il possède un royal appétit.
— C’est le flatter, dit d’Artagnan, car il possède un royal appétit.


— Vous m’enchantez, dit Porthos.<section end=s1/>
— Vous m’enchantez, dit Porthos.
<section end="s1"/>
<section begin="s2"/><nowiki />
----
<section begin=s2/><nowiki />


<center>
<center>
Ligne 68 : Ligne 68 :
— Pour le service ? dit Aramis.
— Pour le service ? dit Aramis.


— Oui, fit d’Artagnan. Et naturellement, nous parlâmes de vous et de nos amis. Je dois dire que Baisemeaux me reçut froidement. Je pris congé. Or, comme je revenais, un soldat m’aborda et me dit (il me reconnaissait sans doute malgré mon habit de ville) : « Capitaine voulez-vous m’obliger en me lisant le nom écrit sur cette enveloppe ? » Et je lus : À M. du Vallon, à Saint-Mandé chez M. Fouquet. « Pardieu ! me dis-je, Porthos n’est pas retourné, comme je le pensais, à Pierrefonds ou à Belle-ISle, Porthos est à Saint-Mandé chez M. Fouquet. M. Fouquet n’est pas à Saint-Mandé. Porthos est donc seul, ou avec Aramis, allons voir Porthos. » Et j’allai voir Porthos.
— Oui, fit d’Artagnan. Et naturellement, nous parlâmes de vous et de nos amis. Je dois dire que Baisemeaux me reçut froidement. Je pris congé. Or, comme je revenais, un soldat m’aborda et me dit (il me reconnaissait sans doute malgré mon habit de ville) : « Capitaine voulez-vous m’obliger en me lisant le nom écrit sur cette enveloppe ? » Et je lus : À M. du Vallon, à Saint-Mandé chez M. Fouquet. « Pardieu ! me dis-je, Porthos n’est pas retourné, comme je le pensais, à Pierrefonds ou à Belle-Isle, Porthos est à Saint-Mandé chez M. Fouquet. M. Fouquet n’est pas à Saint-Mandé. Porthos est donc seul, ou avec Aramis, allons voir Porthos. » Et j’allai voir Porthos.


— Très bien ! dit Aramis rêveur.
— Très bien ! dit Aramis rêveur.
Ligne 104 : Ligne 104 :
— Il n’a pas vu, il a dévoré des yeux.
— Il n’a pas vu, il a dévoré des yeux.


Aramis tressaillit et se retourna pour regarder le mousquetaire ; mais celui ci était déjà en grande conversation avec de Saint-Aignan.
Aramis tressaillit et se retourna pour regarder le mousquetaire ; mais celui-ci était déjà en grande conversation avec de Saint-Aignan.


Aramis continua d’interroger Porthos ; puis, quand il eut exprimé tout le jus de ce citron gigantesque, il en jeta l’écorce.
Aramis continua d’interroger Porthos ; puis, quand il eut exprimé tout le jus de ce citron gigantesque, il en jeta l’écorce.
Ligne 114 : Ligne 114 :
— Cher ami, répliqua d’Artagnan.
— Cher ami, répliqua d’Artagnan.


— Nous ne soupons point avec le roi, nous autres.<section end=s2/>
— Nous ne soupons point avec le roi, nous autres.<section end="s2"/>