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<section begin=s1/>heures j’aurai trouvé dix mensonges et dix duels. Sauvez-moi ! le meilleur n’est-il pas de savoir son mal ? |
<section begin="s1"/>heures j’aurai trouvé dix mensonges et dix duels. Sauvez-moi ! le meilleur n’est-il pas de savoir son mal ? |
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— Mais je ne sais rien, vous dis-je ! J’étais blessé, fiévreux : j’avais perdu l’esprit, je n’ai de cela qu’une teinture effacée. Mais, pardieu ! nous cherchons loin quand nous avons notre homme sous la main. Est-ce que vous n’avez pas d’Artagnan pour ami ? |
— Mais je ne sais rien, vous dis-je ! J’étais blessé, fiévreux : j’avais perdu l’esprit, je n’ai de cela qu’une teinture effacée. Mais, pardieu ! nous cherchons loin quand nous avons notre homme sous la main. Est-ce que vous n’avez pas d’Artagnan pour ami ? |
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— Elle ! s’écria-t-il. Oui, c’est bien sa voix. Oh ! voilà une femme qui pourrait me dire la vérité ; mais, la questionnerai-je ici ? Elle se cache même de moi ; elle vient sans doute de la part de Madame… Je la verrai chez elle. Elle m’expliquera son effroi, sa fuite, la maladresse avec laquelle on m’a évincé ; elle me dira tout cela… quand M. d’Artagnan, qui sait tout, m’aura raffermi le cœur. Madame… une coquette… Eh bien, oui, une coquette, mais qui aime à ses bons moments, une coquette qui, comme la mort ou la vie, a son caprice, mais qui fait dire à de Guiche qu’il est le plus heureux des hommes. Celui-là, du moins, est sur des roses. Allons ! |
— Elle ! s’écria-t-il. Oui, c’est bien sa voix. Oh ! voilà une femme qui pourrait me dire la vérité ; mais, la questionnerai-je ici ? Elle se cache même de moi ; elle vient sans doute de la part de Madame… Je la verrai chez elle. Elle m’expliquera son effroi, sa fuite, la maladresse avec laquelle on m’a évincé ; elle me dira tout cela… quand M. d’Artagnan, qui sait tout, m’aura raffermi le cœur. Madame… une coquette… Eh bien, oui, une coquette, mais qui aime à ses bons moments, une coquette qui, comme la mort ou la vie, a son caprice, mais qui fait dire à de Guiche qu’il est le plus heureux des hommes. Celui-là, du moins, est sur des roses. Allons ! |
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Il s’enfuit hors de chez le comte, et, tout en se reprochant de n’avoir parlé que de lui-même à de Guiche, il arriva chez d’Artagnan.<section end=s1/> |
Il s’enfuit hors de chez le comte, et, tout en se reprochant de n’avoir parlé que de lui-même à de Guiche, il arriva chez d’Artagnan. |
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— Ma foi ! je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que je suis revenu. |
— Ma foi ! je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que je suis revenu. |
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— Hum ! fit d’Artagnan en repliant les lettres avec un regard plein d’intention dirigé vers son interlocuteur. Que dis-tu |
— Hum ! fit d’Artagnan en repliant les lettres avec un regard plein d’intention dirigé vers son interlocuteur. Que dis-tu là, garçon ? Que le roi ne t’a pas rappelé, et que te voilà revenu ? Je ne comprends pas bien cela. |
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Raoul était déjà pale, il roulait déjà son chapeau d’un air contraint. |
Raoul était déjà pale, il roulait déjà son chapeau d’un air contraint. |
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— Que voulez-vous dire ? |
— Que voulez-vous dire ? |
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— Je te dis que, si tu étais pris d’un amour<section end=s2/> |
— Je te dis que, si tu étais pris d’un amour<section end="s2"/> |