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Et de qui les ayeux, des vertus amoureux,
Ont esté de tout temps puissans et généreux.
Ore je ne dis rien de ceste grand’ princesse,
La perle de Vallois, qui est au ciel Déesse
Maintenant pour jamais, Toy qui régis icy
La France, qui se rend à ta douce mercy,
Voy ce qu’en ta faveur, Grand’ Royne Catherine,
J’escris pour haut tonner la race féminine.
Ceux qui de nostre temps ont couché par escrit
Les faits de tes grands roys viennent de ton esprit.
Tu es leur saint Parnasse et leur eau de Permesse ;
Aussi chacun t'honor’ et te tient pour Déesse.

Mes dames, qui voudroit dignement vous vanter,
D'une Valeria il faudroit emprunter
Le sçavoir et la voix, ou d’une Cornelie
Le parler, ornement de l’antienne Italie.
Trop peu forte est ma voix. Si quelqu’une de vous
Vouloit cecy parfaire à la veue de tous,
Bientost onjugeroit sans appel que nous sommes.
Dés le commencement comme or’, plus que les hommes.
 
Fini, Muse, fini, mes plus chères amours ;
Mignonne, c’est assez, fini moy ce discours
Par l’amitié que Dieu a monstre aux femelles.
Leur ayant desparty ses grâces les plus belles.
On lit aux saincts caiers de l’Ancien Testament