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tration qu’il prépare, essayera-t-il de revenir sur ce point ? C’est sans doute ce qu’il est permis de craindre, et il est bien entendu, monseigneur, qu’en pareil cas la présente lettre n’aurait plus d’objet. Mais en attendant, et dans les conditions qui nous sont faites par l’article 4, à qui appartient-il, sinon au Saint-Siège, renseigné par vous sur l’état de l’Église de France, de dire quelles sont « les règles d’organisation générale du culte catholique », et comment, dans les limites imposées par la loi, vous concevez l’organisation des associations cultuelles ? C’est à vous, évêques de France, de dire comment elles seront composées ; de combien de membres, selon les cas ; et choisis ou nommés dans quelles conditions. L’État ne leur demandera compte que de leur gestion financière, et à la vérité, nous l’avouons, c’est une singulière restriction de leur liberté. Mais en tout ce qui regarde l’exercice du culte, c’est vous, monseigneur, permettez-nous d’insister, et vous seul, qui êtes appelé à fixer la compétence des associations cultuelles, et c’est vous qui direz quels droits vous leur reconnaissez. C’est vous qui leur déléguerez de votre pouvoir au temporel ce que vous voudrez leur en déléguer, et rien que ce que vous voudrez. C’est vous qui réglerez le mode de leur fonctionnement, et leur action ne s’exercera que dans les limites que vous aurez décidées. Et nous ne disons pas que ces limites ne soient pas difficiles à tracer, mais vous y réussirez, nous en avons la con-