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{{T3|Gillian Lovekin.|Chapitre premier}}
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agréable tableau sous un ciel bas et floconneux, couleur
de cendre, qui annonçait la neige. La ferme était
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construite en beau grès tendre et ancien, de ce rouge
éteint et fané par les mauvais temps, qui prend une
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Gillian de Dysgwlfas avait souvent des doutes à ce
sujet. Ils chantaient et volaient, ce que nul ne peut
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faire sans avoir une âme, mais ils étaient si prompts, si
légers, si inconséquents, leurs chants étaient si grêles,
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et une chaude et délicieuse senteur de cuisine éveilla
l’appétit de Simon, si bien qu’il se leva, s’étira, bâilla,
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fit une toilette sommaire, mit sa dignité de côté et
descendit à la cuisine où il tourna autour des pieds
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ainsi c’était dans la vieille coupe de Staffordshire
— envoyée de ce comté en cadeau de mariage
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à sa grand’mère — qu’elle se trempait les doigts
quand ils étaient poissés. Les raisins bruns étaient
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— Ma foi, dit Gillian en repoussant le plat de
raisins, je crois que j’aimerais assez monter dans la
 
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charette avec tante Fanteague quand elle retournera
à Silverton, et m’en aller avec elle loin des Gwlfas et
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n’était pas là, si bien que les brides de sa coiffe voltigeaient
de chaque côté de sa joyeuse face ronde et rougeaude.
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« Si je ne savais pas que John Rideout t’a fait
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Plus un morceau de vêtements et un fragment de
doigt avaient été immolés à ce Moloch qu’était le
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coupe-navets. Quand il retournait le jardin, il se bêchait
les pieds, quand il coupait du bois, des éclats lui sautaient
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figure de rouge-gorge. Elle savait que le ciel n’est pas
le même pour tout le monde : la pluie ne tombait pas
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également sur le mauvais et sur le bon. Voilà ce Jonathan,
franc comme l’or, au-dessus duquel pourtant semblaient
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tenir droite, se penchant vers lui comme un long cou
de cygne grisâtre, et répandant du suif sur la nappe
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de sa femme. Jonathan songeait aux tous que lui
joueraient les harnais, aux grilles qui lui taperaient
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Jonathan poussa un soupir de soulagement, rassuré,
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comme un oiseau qui se perche pour dormir, par la
présence du solide Robert Rideout. Il était là debout,
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le faisait toujours : il y avait eu des incidents, mais, jusqu’ici,
le pire n’était pas arrivé. Il y a à la campagne une veine
de fatalisme optimiste qui espère toujours que la catastrophe
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ne se produira pas. En outre, il y avait Mme Fanteague.
En revenant c’est elle qui prendrait le commandement.