« Page:Duhem - Le Système du Monde, tome II.djvu/104 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « aux divers lieux où il est reçu : de même, en nous, la force de la pensée n’est pas égale à la force de l’impulsion même que cette pensée détermine] : la forc… »
(Aucune différence)

Version du 5 avril 2020 à 12:33

Cette page n’a pas encore été corrigée
98
LA COSMOLOGIE HELLÉNIQUE

aux divers lieux où il est reçu : de même, en nous, la force de la pensée n’est pas égale à la force de l’impulsion même que cette pensée détermine] : la force de cette impulsion n’est pas égale à celle qui agit dans les muscles, ni celle-ci à la puissance qui meut les pieds ; ces forces diffèrent les unes des autres sous un certain rapport, sous le rapport de la tendance par laquelle elles se manifestent au dehors. »

« II est donc plus raisonnable ’ de penser que chacun des astres possède, lui -même, un certain mouvement, parce que sa force et son action particulière consistent à produire, en sa propre place et autour de son propre centre, un mouvement de rotation uniforme ; il est, dès lors, nécessaire que le commencement de cette opération parti ? de l’astre, puisqu’elle sc répand de là au sein des corps qui entourent cet astre. »

Ce dernier passage est celui que Simplicms 2 reproduisait, en le déclarant emprunté au second livre des //ypoz/zèscs de Ptolémée, le meilleur des astronomes :

roù àpi<r

Aé’*OVTOÇ SV TG> GEUTéow 3rZ’Zit’) vf ?)7 1 1 l

TO XlVElV !JL£V T’„ . . _

vgta auziov, xarà tov Ïowv n

TzàXlV XXt ÈvXUxîdùK ’ 7"

« ’Axoü^at ge ypTj xai

Ç EV TÔ GEUTcOtO T — .

J L T l <

<07 à^TOCOV ÉxaCTGV,

7 pÆVTOl 70

ào/E’.V yào 7 ?JTÔ TtoélTO oixatov, 6

  • A# fi i I T

TCEptEyO’JTatÇ a’JTQ TUGraaECTL TZEOlTOtsi. » C’est donc bien la penser de Ptolémée que nous venons de lire. Il était bon que nous en eussions l’assurance, car cette pensée a singulièrement changé depuis le temps où ^Astronome de Péluse rédigeait la Ay/ntere. Après avoir résiste a la tendance qui entraîne nombre d’esprits, il s’est laissé, à son tour, porter par le courant ; il a combiné des agencements de corps solides dont le mécanisme fut propre à représenter les mouvements compliqués des aslres errants, et il s’est imagine qu’il avait, par là, quelque peu pénétré le secret même de la nature céleste. Autrefois, Dercyllide avait, par des combinaisons de corps solides, analogues mais plus simples, représenté tes hypothèses astronomiques d’Hipparquc ; Adraste d’Aphrodisias et Théon de Smyrne avaient accueilli ces représentations avec grand ?1 2 faveur ; la faculté de se laisser ainsi figurer par des rotations de corps solides emboîtés les mis dans les autres leur semblait être, pour tùv àorpovipaov tou Hto^e nede j

TtTQÛÉC’ECOV • Qc7T£ eÛAGV(üTEOQV ÊLVOtt 1 I

OTL TQ’JTO E7TI Xal OÛVXULU Xal Èvépi ’ l

077ÛV X*l TZEol TC aJTQÛ JJLECTOV QUXÀûiç 6 xal ev Tais

1. Ptolémée, O/>. Zaï/J., éd. rît., p. i3i. 2. Simflich /n Arisiotelis quatuor fibrox de Ca‘/o commentaria ; in lib. Il, cap. VIII ; éd. Karsten, pp. 20U-206 ; éd* Heiberg. p* 4^6.