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— Tout de même, ouvrez et vérifiez. |
— Tout de même, ouvrez et vérifiez. |
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— À quoi bon, puisqu’elle n’a pas quitté ma poche ? |
— À quoi bon, puisqu’elle n’a pas quitté ma poche ? » |
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Mais, à l’une des vitres on frappa. Ce ne pouvait être que Ravenot. De fait, Bresson ayant ouvert la fenêtre, on aperçut Ravenot, une lanterne à la main. |
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— Quoi ? fit le comte. |
— Quoi ? fit le comte. |
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— J’ai trouvé cette clef. |
— J’ai trouvé cette clef. » |
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D’Orsacq la prit en hâte, l’examina et dit : |
D’Orsacq la prit en hâte, l’examina et dit : |
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« C’est une vieille clef qui ne ressemble en rien à celle du coffre… Non, le coffre est intact. Cherchez encore, Ravenot, s’il n’y a pas autre chose, et revenez par le vestibule. » |
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Il ferma les battants, il déplia et rabattit les volets intérieurs. Puis il dit à ses hôtes : |
Il ferma les battants, il déplia et rabattit les volets intérieurs. Puis il dit à ses hôtes : |
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« Je n’ai pas voulu parler devant ce domestique. Mais cette clef est exactement la même que la mienne. Aucune erreur possible. Donc, aucun doute n’est possible, quelqu’un est venu. Mais il n’a pu rien faire, puisqu’il ignorait le chiffre de la serrure. |
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— Vérifiez tout de même. |
— Vérifiez tout de même. |
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— À quoi bon ? Mais, vous nous avez fait la même réponse pour la clef. Et cependant une autre clef existait. Je vous en prie, vérifiez, d’Orsacq. |
— À quoi bon ? Mais, vous nous avez fait la même réponse pour la clef. Et cependant une autre clef existait. Je vous en prie, vérifiez, d’Orsacq. |
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— Puisque vous insistez… |
— Puisque vous insistez… » |
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Il courut de nouveau jusqu’au placard, s’agenouilla et introduisit la clef. Il n’eut qu’à tirer pour que le lourd battant de fer s’ouvrît. Il se pencha et murmura : |
Il courut de nouveau jusqu’au placard, s’agenouilla et introduisit la clef. Il n’eut qu’à tirer pour que le lourd battant de fer s’ouvrît. Il se pencha et murmura : |
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« C’est inconcevable. |
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— Quoi ? |
— Quoi ? |
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— Et ce rouleau contenait ? |
— Et ce rouleau contenait ? |
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— Des titres… des obligations… pour plus d’un demi-million. |
— Des titres… des obligations… pour plus d’un demi-million. » |
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La tourmente qui commençait à souffler sur les habitants du château subit un temps d’arrêt. Et ce répit provenait du sang-froid avec lequel le comte d’Orsacq accueillit la découverte du vol. Il arpenta la pièce durant quelques instants, sans mot dire. Le souvenir d’Agénor Bâton se levait de nouveau en lui. Une clef de plus apparaissait dans l’aventure, la cinquième clef. Mais il se tut encore à ce sujet et prononça, en jetant un coup d’œil sur ses invités : |
La tourmente qui commençait à souffler sur les habitants du château subit un temps d’arrêt. Et ce répit provenait du sang-froid avec lequel le comte d’Orsacq accueillit la découverte du vol. Il arpenta la pièce durant quelques instants, sans mot dire. Le souvenir d’Agénor Bâton se levait de nouveau en lui. Une clef de plus apparaissait dans l’aventure, la cinquième clef. Mais il se tut encore à ce sujet et prononça, en jetant un coup d’œil sur ses invités : |
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« Je vous demanderai à tous le silence jusqu’à nouvel ordre. Il est inutile de mêler le personnel à cette histoire. |
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— Mais vous porterez plainte ? |
— Mais vous porterez plainte ? |
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— En dernier ressort, oui. Seulement, qui sait si cette affaire ne peut pas être éclaircie en dehors de la justice ? C’est précisément parce qu’elle paraît inexplicable, à première vue, que nous pouvons espérer que l’explication sortira des faits eux-mêmes examinés avec un peu d’attention. |
— En dernier ressort, oui. Seulement, qui sait si cette affaire ne peut pas être éclaircie en dehors de la justice ? C’est précisément parce qu’elle paraît inexplicable, à première vue, que nous pouvons espérer que l’explication sortira des faits eux-mêmes examinés avec un peu d’attention. » |
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Christiane Debrioux dit tout bas à son mari : |
Christiane Debrioux dit tout bas à son mari : |
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