« Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 2.djvu/349 » : différence entre les versions

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vos Provençaux : ah ! que je comprends bien mieux mes Bretons ! Si je vous disois tous ceux qui vous font des compliments, il faudroit un volume : M.{{lié}}et {{Mme}} de Chaulnes, M.{{lié}}de Lavardin, le comte des Chapelles, Tonquedec, l’abbé de Montigny, évêque de Léon, d’Harouys, Fourché, Chésières, etc., sans compter mon abbé, qui n’a jamais reçu votre dernière lettre, et notre Mousse qui attend celle que vous composez. Pour moi, ma fille, sans en faire à deux fois, je vous conjure d’embrasser tous vos aimables Grignans. J’ai vu des manches comme celles du chevalier ; ah ! qu’elles sont belles dans le potage et sur des salades ! Adieu, ma très-belle et très-infiniment chère ; je ne vous dis rien de mon amitié : c’est que je ne vous aime pas.
vos Provençaux : ah ! que je comprends bien mieux mes Bretons ! Si je vous disois tous ceux qui vous font des compliments, il faudroit un volume : M.{{lié}}et {{Mme}} de Chaulnes, M.{{lié}}de Lavardin, le comte des Chapelles, Tonquedec, l’abbé de Montigny, évêque de Léon, d’Harouys, Fourché, Chésières, etc., sans compter mon abbé, qui n’a jamais reçu votre dernière lettre, et notre Mousse qui attend celle que vous composez. Pour moi, ma fille, sans en faire à deux fois, je vous conjure d’embrasser tous vos aimables Grignans. J’ai vu des manches comme celles du chevalier ; ah ! qu’elles sont belles dans le potage et sur des salades ! Adieu, ma très-belle et très-infiniment chère ; je ne vous dis rien de mon amitié : c’est que je ne vous aime pas.

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