« Page:Lacerte - A la poursuite d'un chapeau, 1932.djvu/25 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 29 mars 2020 à 07:48

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

{{nr||À la Poursuite d’un Chapeau

il murmura, avec un sourire de bonheur infini : « Merci, mon Dieu ! » puis il expira…

George ne put retenir ses larmes. Ce jeune homme qui venait de mourir avait à peine dix-sept ans, son âge à lui, George, et il était mort avec un sourire sur les lèvres ! Pourtant, la pensée seule de la mort c’était si épouvantable ! Comment pouvait-on, en souriant, partir pour l’éternité ?

George ramassa son chapeau, et enjambant encore une fois la fenêtre, il sortit de la maison. Il n’alla pas loin cependant ; s’appuyant sur une clôture, il attendit la sortie du prêtre.

Bientôt, le prêtre quitta la maison, à son tour, et George, s’approchant, lui dit :

M. l’Abbé, me permettez-vous de vous poser une question ?

— Certainement, mon enfant, répondit le prêtre, et j’y répondrai si je le puis.