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— Je dirai aux miens ta générosité. |
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— Soit ! mais tu leur diras aussi ceci ; écoute bien : ''Le prince gouverneur de la ville et les seigneurs ont arrêté aujourd’hui dans leur conseil que tous les Sarrasins qui seront pris désormais seront tués et rôtis afin de faire viande de leur propre corps tant aux seigneurs qu’à toute l’armée'' <ref>Textuel. {{sc|Guillaume}}, archevêque de Tyr, ''Hist. des Crois.'', liv. I, ch. |
— Soit ! mais tu leur diras aussi ceci ; écoute bien : ''Le prince gouverneur de la ville et les seigneurs ont arrêté aujourd’hui dans leur conseil que tous les Sarrasins qui seront pris désormais seront tués et rôtis afin de faire viande de leur propre corps tant aux seigneurs qu’à toute l’armée'' <ref>Textuel. {{sc|Guillaume}}, archevêque de Tyr, ''Hist. des Crois.'', liv. I, ch. VII, p. 286. Ap. Mich.</ref>. Et pour te prouver la réalité de mes paroles, on va mettre ton fils en broche ; des hommes de bon appétit vont s’en régaler sous tes yeux. Ce festin terminé, toi et les tiens, vous serez libres et irez annoncer aux chiens d’infidèles de ta race le sort qui les attend ! |
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Le prince de Tarente en parlant et agissant comme un cannibale suivait l’inspiration d’une politique atroce ; il savait l’horreur que ces repas de chair humaine inspiraient aux mahométans, qui professaient pour les morts un culte religieux. Aussi Bohemond espérait-il |
Le prince de Tarente en parlant et agissant comme un cannibale suivait l’inspiration d’une politique atroce ; il savait l’horreur que ces repas de chair humaine inspiraient aux mahométans, qui professaient pour les morts un culte religieux. Aussi Bohemond espérait-il |
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