« Page:Dostoïevski - L’Idiot, tome 1.djvu/107 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
mAucun résumé des modifications
 
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 22 : Ligne 22 :
encourageait de la voix et du geste. Dans ce temps-là, elle
encourageait de la voix et du geste. Dans ce temps-là, elle
était déjà fort malade, presque mourante : le fait est que,
était déjà fort malade, presque mourante : le fait est que,
deux mois après, elle expira ; mais, quoiqu’elle se sentit près
deux mois après, elle expira ; mais, quoiqu’elle se sentît près
de sa fin, elle refusa jusqu’au dernier moment de se réconcilier avec sa fille : elle ne lui disait pas un mot, l’envoyait
de sa fin, elle refusa jusqu’au dernier moment de se réconcilier
avec sa fille : elle ne lui disait pas un mot, l’envoyait
coucher dans le vestibule et même la laissait presque sans
coucher dans le vestibule et même la laissait presque sans
nourriture. Elle devait mettre fréquemment ses pieds malades
nourriture. Elle devait mettre fréquemment ses pieds malades
Ligne 30 : Ligne 31 :
les reconnaître par la moindre parole affectueuse. La jeune
les reconnaître par la moindre parole affectueuse. La jeune
fille supportait tout avec résignation, et, plus tard, quand
fille supportait tout avec résignation, et, plus tard, quand
j’eus fait sa connaissance, je remarquai qu’elle-même approuvait tout cela, se considérant comme la dernière des créatures. Quand la vieille s’alita définitivement, les commères
j’eus fait sa connaissance, je remarquai qu’elle-même approuvait
tout cela, se considérant comme la dernière des créatures.
Quand la vieille s’alita définitivement, les commères
du village vinrent la soigner à tour de rôle, suivant l’usage
du village vinrent la soigner à tour de rôle, suivant l’usage