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{{tiret2|fonction|nèrent}} de nouveau. Alors, il céda et un dialogue en sourdine s’établit entre M. Raoul, de l’entresol, et le sieur Courville, secrétaire du marquis d’Erlemont.
{{tiret2|fonction|nèrent}} de nouveau. Alors, il céda et un dialogue en sourdine s’établit entre {{M.|Raoul}}, de l’entresol, et le sieur Courville, secrétaire du marquis d’Erlemont.


« Parle… dégoise… Le marquis est chez lui ?
Parle… dégoise… Le marquis est chez lui ?


Oui, et le sieur Valthex vient de le quitter.
Oui, et le sieur Valthex vient de le quitter.


Valthex ! Valthex, aujourd’hui encore ! Sacrebleu ! le personnage m’est d’autant plus antipathique qu’il poursuit évidemment le même but que nous, et que ce but il doit le connaître ; tandis que, nous, nous l’ignorons. As-tu entendu quelque chose à travers la porte ?
Valthex ! Valthex, aujourd’hui encore ! Sacrebleu ! le personnage m’est d’autant plus antipathique qu’il poursuit évidemment le même but que nous, et que ce but il doit le connaître ; tandis que, nous, nous l’ignorons. As-tu entendu quelque chose à travers la porte ?


Rien.
Rien.


Tu n’entends jamais rien. Alors, pourquoi me déranges-tu ? Laisse-moi dormir, sacrebleu ! Je n’ai rendez-vous qu’à cinq heures, pour aller prendre le thé avec la magnifique Olga. »
Tu n’entends jamais rien. Alors, pourquoi me déranges-tu ? Laisse-moi dormir, sacrebleu ! Je n’ai rendez-vous qu’à cinq heures, pour aller prendre le thé avec la magnifique Olga.


Il referma. Mais la communication avait dû le réveiller tout à fait, car il alluma une cigarette, sans néanmoins quitter le creux de son fauteuil.
Il referma. Mais la communication avait dû le réveiller tout à fait, car il alluma une cigarette, sans néanmoins quitter le creux de son fauteuil.
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Un espace en forme de rectangle, de la longueur d’un petit miroir, fut découvert, un petit miroir illuminé comme un écran de cinéma et qui réfléchissait le visage charmant d’une jeune fille blonde aux bandeaux ondulés.
Un espace en forme de rectangle, de la longueur d’un petit miroir, fut découvert, un petit miroir illuminé comme un écran de cinéma et qui réfléchissait le visage charmant d’une jeune fille blonde aux bandeaux ondulés.


M. Raoul bondit, en chuchotant :
{{M.|Raoul}} bondit, en chuchotant :


« Ah ! la jolie fille ! »
Ah ! la jolie fille !


Il la regarda une seconde. Non, décidément, il ne la connaissait pas… il ne l’avait jamais vue.
Il la regarda une seconde. Non, décidément, il ne la connaissait pas… il ne l’avait jamais vue.
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La visiteuse blonde attendait, une enveloppe à la main, une valise près d’elle sur le tapis du palier.
La visiteuse blonde attendait, une enveloppe à la main, une valise près d’elle sur le tapis du palier.


« Vous désirez, madame ?
Vous désirez, madame ?


Mademoiselle », dit la personne à voix basse.
Mademoiselle, dit la personne à voix basse.


Il reprit :
Il reprit :


« Vous désirez, mademoiselle ?
Vous désirez, mademoiselle ?


C’est bien ici le marquis d’Erlemont ? »
C’est bien ici le marquis d’Erlemont ?


M. Raoul comprit que la visiteuse se trompait d’étage. Tandis que la jeune fille avançait de deux ou trois pas
M. Raoul comprit que la visiteuse se trompait d’étage. Tandis que la jeune fille avançait de deux ou trois
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