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Conpatî , v. n. Compatir, être sensible aux maux d’autrui.

Conpeteinss , s. f. compétence, droit qui rend un juge compé tent. — Soula n’ei nen d’yqss conpeteinss : Cela ne vous re garde pas ; cela est au-dessus de votre intelligence ; de vos forces.

Conplaihan, adj. Complaisant, qui a de la complaisance.

Conplaihanss , S. f- Complai sance , déférence , condescen dance. — Quand la complaisance n’est pas feinte, elle émane du cœur. La déférence est respec tueuse ; la condescendance aima-J ble. — Avec une aveugle cojtiplaisance pour soi-même, qn manque souvent de déférence en vers le puissant ; et de condes cendance envers le faible.

Conplimain , s. m. Compli ment, paroles obligeantes, pleine d’affection ou de respect suivant les rencontrés. Joint à une épithète grossière , il se prend à contre-sens.

Conplimennté , v. a. Compli menter , faire compliment , des complimens.

Conplimennteu. Conplimennteuss. Complimenteur. Compli menteuse.

Conporté , v. a. n. Compor ter , permettre, , souffrir.

Conportumain , s. m. Con duite , s. f. Manière d’agir, de se gouverner- — Aveur on bon conportumain : Avoir une bonne conduite , de bonnes mœurs. Com portement esi surané.

Conpréhennsion , s. adj. Com préhension, faculté de compren dre , de concevoir ; Compréhen sible , concevable , intelligible.

Conpreind, v. a. Comprendre, contenir , renfermer en soi. Cornprendre , concevoir , entendre. — En comprenant ce qui est i notre portée f noiis concevons mal ce qui est au dessus de notre intelligence. Entendre un auteur , c’est le comprendre parfaitement.

Conpromett , y. a. q. Compramettre , commettre quelqu’un ; l’exposer à quelque embarras , quelque dégqût ; convenir d/arbitres pour se faire juger.

Conseie , s. m. Conseil , sen timent , avis, opinior». — Ofl ne doit donner des conseils qu’a près le sentiment ; d’qne con science pure et éclairée. Un juge oe doit prendre avis que de sa raison ; en émettant son opinion, il ne doit consulter que la jus tice.

Conseinti , y. n. Consentir, acquiescer , %dhérer , se mettre d’accord , tomber d’accord. — On consent quand on peut refu ser net. On acquiesce à une de mande. On adhère à une con clusion. Il faut sacrifier récipro quement de se$ prétentions pour se mettre d’accord : II n’est pas toujours facile de tomber (Ta<.cqrd. — : « II semble que le mot de Consentir suppose un peu de supériorité, que celui d’acquies cer emporte un peu de soumis sion. ; qu’il entre dans l’idée d’ad hérer un peq de complaisance ; et que tomber d’accord marque un peu d’aversion pour la dis pute. »

Conseintmain , s. m. Consen tement, permission., approba tion , adhésion , ratification, — Le consentement est explicite, la permission bornée. Approbation. suppose l’idée du pouvoir, et de l’autorité^ ; l’agrément, celle de la tolérance. On donne son ad-