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Il s’agit dans ce dernier cas d’une jeune femme de vingt ans, à qui un Apotiquaire avoit fait prendre imprudemment du lait de vache mélé avec des graines de plantain en poudre, pour la guérir d’une dyssenterie qu’elle avoit. La dyssenterie s’arrêta par l’usage de ce remède ; mais il prit à la malade, un saignement de nez qui dura dix jours. Elle fut ensuite subitement attaquée d’un catarrhe au gosier & devint muette sur le champ. Forestus traita la malade, & après avoir tenté divers remèdes, du nombre desquels furent les ventouses, il fit faire la saignée de la langue, & au bout de quelques jours la Muette fut guérie, à l’aide d’un cataplasme résolutif mis autour du gosier.

6o. Mutisme par surdité.

Pour guérir le mutisme provenant de surdité, il faut auparavant guérir la surdité. En effet, comme on ne parle que par imitation, quelle apparence que n’ayant jamais oüi prononcer aucune parole, on en puisse prononcer quelqu’une ? Or la surdité de naissance, (car c’est de celle-là dont nous parlons) est incurable,