« Page:Leblanc - Le triangle d'or, paru dans Le Journal, du 20 mai au 26 juil 1917.djvu/11 » : différence entre les versions
Ernest-Mtl: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
n’étaient Anglais. Leurs paroles, les voici fidèlement traduites |
n’étaient Anglais. Leurs paroles, les voici fidèlement traduites : |
||
« |
« – Donc, pour conclure, fit l’un d’eux, tout est bien réglé. Vous serez, vous et lui, ce soir, un peu avant sept heures, à l’endroit désigné. |
||
« |
« – Nous y serons, colonel. Notre automobile est retenue. |
||
« |
« – Bien. Rappelez-vous que la petite sort de son ambulance à sept heures. |
||
« |
« – Soyez sans crainte. Aucune erreur n’est possible, puisqu’elle suit toujours le même chemin, en passant par la rue Pierre-Charron. |
||
« |
« – Et tout votre plan est arrêté ? |
||
« |
« – Point par point. La chose aura lieu sur la place où aboutit la rue de Chaillot. En admettant même qu’il y ait quelques personnes, on n’aura pas le temps de secourir la dame, tellement nous agirons avec rapidité. |
||
« |
« – Vous êtes sûr de votre chauffeur ? |
||
« |
« – Je suis sûr que nous le payons de manière qu’il nous obéisse. Cela suffit. |
||
« |
« – Parfait. Moi, je vous attends où vous savez, dans une automobile. Vous me passerez la petite. Dès lors, nous sommes maîtres de la situation. |
||
« |
« – Et vous de la petite, colonel, ce qui n’est pas désagréable, car elle est diablement jolie. |
||
« |
« – Diablement. Il y a longtemps que je la connais de vue, mais je n’ai jamais pu réussir à me faire présenter… Aussi je compte bien profiter de l’occasion pour mener les choses tambour battant. |
||
« |
« Le colonel ajouta : |
||
« |
« – Il y aura peut-être des pleurs, des cris, des |