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<section begin="s1"/>de faim. Du reste la visite ne sera pas longue, et il ne faut pas qu’elle le soit. Ce qui a été caché pendant des siècles ne doit apparaître définitivement au grand jour que lorsque vous serez maîtresse de votre royaume.
<section begin="s1" />meurs de faim. Du reste la visite ne sera pas longue, et il ne faut pas qu’elle le soit. Ce qui a été caché pendant des siècles ne doit apparaître définitivement au grand jour que lorsque vous serez maîtresse de votre royaume.


Selon son habitude elle évita toutes questions sur la façon dont il avait agi. Qu’étaient devenus Jodot et Guillaume ? Avait-il des nouvelles du marquis de Talençay ? Elle préférait ne rien savoir et se laisser guider.
Selon son habitude elle évita toutes questions sur la façon dont il avait agi. Qu’étaient devenus Jodot et Guillaume ? Avait-il des nouvelles du marquis de Talençay ? Elle préférait ne rien savoir et se laisser guider.
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— Oh ! Raoul, c’est bien cela… c’est bien cela que j’ai vu autrefois, le second jour… avec ma mère…
— Oh ! Raoul, c’est bien cela… c’est bien cela que j’ai vu autrefois, le second jour… avec ma mère…


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<section begin="s2"/>Spectacle étrange ! Au-dessous d’eux, dans une arène profonde d’où l’eau s’était retirée, sur tout l’espace allongé que limitait la couronne de roches, s’étendaient les ruines de monuments et de temples encore debout, mais aux colonnes tronquées, aux marches disjointes, aux péristyles épars, sans toits, ni frontons, ni corniches, une forêt décapitée par la foudre mais où les arbres morts avaient encore toute la noblesse et toute la beauté d’une vie ardente. De tout là-bas s’avançait la Voie romaine, Voie triomphale, bordée de statues brisées, encadrée de temples symétriques, qui passait entre les piliers des arcs démolis et qui montait jusqu’au rivage, jusqu’à la grotte

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{{t3|{{sc|La fontaine de jouvence}}|XIV}}



Spectacle étrange ! Au-dessous d’eux, dans une arène profonde d’où l’eau s’était retirée, sur tout l’espace allongé que limitait la couronne de roches, s’étendaient les ruines de monuments et de temples encore debout, mais aux colonnes tronquées, aux marches disjointes, aux péristyles épars, sans toits, ni frontons, ni corniches, une forêt décapitée par la foudre mais où les arbres morts avaient encore toute la noblesse et toute la beauté d’une vie ardente. De tout là-bas s’avançait la Voie romaine, Voie triomphale, bordée de statues brisées, encadrée de temples symétriques, qui passait entre les piliers des arcs démolis et qui montait jusqu’au rivage, jusqu’à la<section end="s2" />
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