« Système des Animaux sans vertèbres » : différence entre les versions
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SUR L’OBJET ET LE PLAN DE CET OUVRAGE.
En composant cet ouvrage, j’ai eu en vue d’offrir aux élèves qui suivent mes leçons au Muséum,et à ceux des écoles
Quoiqu’extrêmement resserré, cet ouvrage, je crois
Il
La détermination des classes, des ordres et des principaux genres des Animaux sans vertèbres étant une fois arrêtée, et l’étant surtout d’une manière conforme à l’ordre naturel de ces animaux, il sera dorénavant facile de développer soit dans des ouvrages destinés à ces objets, soit dans des cours particuliers, tout ce qui tient à l’histoire, aux caractères et à l’intérêt des espèces.
Le Discours d’ouverture imprimé au commencement de cet ouvrage
Malgré la concision déterminée par mon plan
Je n'ai pas employé servilement les caractères présentés dans d'autres ouvrages ; car ayant à ma disposition la magnifique collection du Muséum, et une autre assez riche que j'ai formée
L'usage généralement établi parmi les Litho-logistes et les Oryctologistes, de terminer uniformément le nom de toutes les dépouilles des corps vivans qui sont dans l'état fossile, et dans ce cas de transformer le nom de peigne en pectinite, de turbo en turbinite, &c. m'a forcé
de changer les dénominations de quelques genres parmi les mollusques testacés et les polypes coralligènes, parce qu'on avoit
Pour faire connoître d'une manière certaine les genres dont je donne ici les caractères, j'ai cité sous chacun d'eux une espèce connue, ou très-rarement plusieurs, et j'y ai joint quelques synonymes que je puis certifier $ cela suffit pour me faire entendre.
Enfin j'espère offrir dans quelque temps au public un Tableau clés espèces de chacun des genres établis dans cet ouvrage. Les Natura-, listes savent que cette entreprise est considérable et même très - difficultueuse. Mais le C. Latreille
DISCOURS D’OUVERTURE,
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PRONONCÉ LE 21 FLORÉAL AN 8.
VJITOYENS
S’il est vrai que pour étudier d’une manière profitable l’Histoire Naturelle, même lorsqu’on se propose de descendre jusque dans les moindres détails de ses parties, il soit avant tout nécessaire d’embrasser par l’imagination le vaste ensemble des productions de la nature
Ainsi, afin de vous donner des idées claires et utiles des objets dont je me propose de vous faire l’exposition pendant la durée de ce cours, je vais d’abord vous indiquer d’une manière rapide les principales coupes qui résultent des distinctions que la nature a tracées elle-même parmi ses nombreuses productions, ce qu’elles ont d’éminemment remarquable et qui les distingue essentiellement, enfin le rang qu’occupent dans l’ordre des rapports et dans la distribution méthodique que je me suis formée, les êtres naturels que j’entreprends de vous faire connoître.
Vous savez que toutes les productions naturelles que nous pouvons observer, ont été partagées depuis long-temps par les Naturalistes en trois règnes, sous les dénominations de règne animal règne végétal et règne minéral. Par cette division, les êtres compris dans chacun de ces règnes sont mis en comparaison entr’eux et comme sur une. même ligne, quoique les uns aient une origine bien différente de celle des autres.
J’ai trouvé plus convenable d’employer une autre division primaire, parce qu’elle est propre à faire mieux connoître en général tous
les êtres qui en sont l'objet. Ainsi je distingue toutes les productions naturelles comprises dans les trois règnes que je viens d'énoncer, je les distingue, dis-je, en deux branches principales :
i°. En corps organisés, vivans.
2°. En corps bruts et sans vie.
Les êtres ou corps vivans
Mais ce qu'on ne sait pas aussi bien, c'est qu’ils composent eux mêmes leur propre substance par leur résultat de l'action et des facultés de leurs organes j et ce qu'on sait encore moins, c'est que par leurs dépouilles, ces êtres donnent lieu à l'existence de toutes les matières composées brutes qu'on observe dans ' la nature
étendue de pays, comme dans les déserts de l’Afrique, où le sol, depuis bien des siècles
Ce sont ces diverses matières brutes et sans vie
Elles se régissent par des loix à-peu-près connues, et qui sont très-différentes de celles auxquelles les corps vivans sont assujettis. On
peut dire qu’il se trouve entre les matières brutes et les corps vivans un hiatus immense qui ne permet pas de ranger sur une même ligne ces deux sortes de corps
Parmi les êtres vivans, c’est-à-dire parmi ceux qui constituent la première branche des productions de la nature, les végétaux privés de la sensibilité, du mouvement volontaire et des organes de la digestion, sont fortement distingués des animaux qui tous sont munis de ces facultés et de ces organes. Les végétaux
De même, parmi les êtres vivans, les animaux doués de la sensibilité
contempler l’ensemble de ces êtres admirables, enfin pour remarquer non-seulement l’excellence de leurs facultés, leur prééminence sur tous les autres êtres vivans
Depuis plusieurs années je fais remarquer dans
Je crois être le premier qui ait établi cette distinction importante
Tous les animaux connus peuvent donc être distingués d’une manière remarquable.
2°. En animaux sans vertèbres.
Les animaux à vertèbres ont tous en effet dans leur intérieur une colonne vertébrale presque toujours osseuse
Les animaux qui ont cette colonne vertébrale se distinguent en outre par la couleur rouge de leur sang, ou plutôt par la présence, dans les principaux vaisseaux de leur corps, d’un fluide rouge qu’on nomme sang, et qui est composé de trois parties distinctes intimement mêlées ensemble. Us n’ont jamais plus de quatre pattes ; beaucoup d’entr’eux n’en ont point du tout.
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On observe dans les animaux à vertèbres, comme dans les autres, une diminution graduelle dans la composition de l’organisation et dans le nombre de leurs facultés.
Les animaux dont il s’agit sont moins
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2°.Les0iseaux..
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O
Ces animaux à vertèbres sont les plus parfaits
Les animaux que comprend la seconde branche du règne animal
pourvus de colonne vertébrale soutenant la tête et faisant la base d’un squelette articulé.
Aussi leur corps est-il mollasse, éminemment contractile ; et parmi ces animaux ceux dont le corps reçoit quelqu’affermissement, c’est presqu’uniquement à la consistance de ses
Parmi les animaux sans vertèbres ceux qui ont des pattes en ont au moins six, et il y en a qui en ont beaucoup davantage.
Les animaux sans vertèbres n’ont pas de véritable sang, c’est-à-dire n’ont pas en propre ce fluide mixte constamment rouge
C’est donc de cette seconde branche du règne animal, en un mot de cette grande famille à?animaux sans vertèbres, que je me propose de vous entretenir pendant la durée de ce Cours. J’essaierai de vous en présenter le tableau, l’histoire et les principaux caractères distinctifs; et vous verrez qu’ils composent une série particulière
Cette grande série, qui seule comprend plus d’espèces que toutes les autres prises ensemble dans le même règne, est en même temps la plus féconde en merveilles de tout genre, en faits d’organisation les plus singuliers et les plus curieux, en particularités piquantes et même admirables relativement à la manière de vivre, ou de se conserver, ou de se reproduire des animaux singuliers qui la composent. C’est cependant celle qui est encore la moins connue en général.
Sans doute l’étude de cette belle partie du règne animal est pleine d’attraits et d’intérêts divers. Elle offre des connoissances utiles, et dont en effet l’on peut retirer les plus grands avantages dans bien des circonstances. Malheureusement une sorte de prévention a fait négliger trop long-temps cette partie
Je dis plus, en mettant à part l’intérêt que nous avons de les connoître, soit pour nous servir de ceux ou des productions de ceux qui peuvent nous être utiles,soit pour nous garantir de ceux qui nous nuisent ou nous incommodent, ce dont je tâcherai tout-à-l’heure de vous convaincre ; la science sous un autre point de vue peut encore gagner infiniment dans la connoissance de ces singuliers animaux, car ils nous montrent encore mieux que les autres cette étonnante dégradation dans la composition de l’organisation, et cette diminution progressive des facultés animales qui doit si fort intéresser le Naturaliste philosophe ; enfin ils nous conduisent insensiblement au terme inconcevable de l’animalisation, c’est-à-dire à
celui où sont placés les animaux les plus imparfaits, les plus simplement organisés, ceux en un mot qu’on soupçonne à peine cloués de l’animalité, ceux peut-être par lesquels la nature a commencé, lorsqu’à l’aide de beaucoup de temps et des circonstances favorables, elle a formé tous les autres.
Si l’on considère la diversité des formes, des masses, des grandeurs et des caractères que la nature a donnée à ses productions, la variété des organes et des facultés dont elle a enrichi les êtres qu’elle a doués de la vie, on ne peut s’empêcher d’admirer les ressources infinies dont elle sait faire usage pour arriver à son but. Car il semble en quelque sorte que tout ce qu’il est possible d’imaginer ait effectivement lieu; que toutes les formes, toutes les facultés et tous les modes aient été épuisés dans la formation et la composition de cette immense quantité de productions naturelles qui existent. Mais si l’on examine avec attention les moyens qu’elle paroît employer pour cet objet, l’on sentira que leur puissance et leur fécondité a suffi pour produire tous les effets observés.
Il paroît, comme je l’ai déjà ait, que du temps et des circonstances favorables sont les deux principaux moyens que la nature emploie pour donner l’existence à toutes ses productions On sait que le temps n’a point de limite pour elle, et qu’en conséquence elle Fa toujours à sa disposition.
Quant aux circonstances dont elle a eu besoin et dont elle se sert encore chaque jour pour varier ses productions, on peut dire qu’elles sont en quelque sorte inépuisables.
Les principales naissent de l’influence des climats, des variations de température de l’atmosphère et de tous les milieux environnans, de la diversité des lieux, de celle des habitudes, des mouvemens, des actions, enfin de celle des moyens de vivre, de se conserver, se défendre, se multiplier, &c. &c. Or par suite de ces influences diverses, les facultés s’étendent et se fortifient par l’usage, se diversifient par les nouvelles habitudes long-temps conservées j et insensiblement la conformation, la consistance, en un mot la nature et l’état des parties ainsi que des organes, participent des suites de toutes ces influences, se conservent et se propagent parla génération.
L’oiseau que le besoin attire sur l’eau pour y trouver la proie qui le fait vivre, écarte les doigts de ses pieds lorsqu’il veut frapper l’eau et se mouvoir à sa surface. La peau qui unit ces doigts à leur base, contracte par-là l’habitude de s’étendre. Ainsi avec le temps, les larges membranes qui unissent les doigts des canards, des oies, &c. se sont formées telles que nous le voyons.
Mais celui que la manière de vivre habitue à se poser sur les arbres, a nécessairement à la fin les doigts des pieds étendus et conformés d’une autre manière. Ses ongles s’alongent, s’aiguisent et se courbent en crochet pour embrasser les rameaux sur lesquels il se repose si souvent.
De même l’on sent que l’oiseau de rivage, qui ne se plaît point à nager, et qui cependant a besoin de s’approcher des eaux pour y trouver sa proie, sera continuellement exposé à s’enfoncer dans la vase : or, voulant faire en sorte que son corps ne plonge pas dans le liquide,il fera contracter à ses pieds l’habitude de s’étendre et de s’alonger. Il en résultera pour les générations de ces oiseaux qui continueront de vivre de cette manière, que les individus se trouveront élevés comme sur des échasses, sur de longues pattes nues; c’est-à-dire dénuées de plumes jusqu’aux cuisses et souvent au-delà.
Je pourrois ici passer en revue toutes les classes, tous les ordres, tous les genres et les espèces des animaux qui existent, et faire voir que la conformation des individus et de leurs parties, que leurs organes, leurs facultés, &c. &c. sont entièrement le résultat des circonstances dans lesquelles la race de chaque espèce s'est trouvée assujettie par la nature.
Je pourrois prouver que ce n'est peint la forme soit du corps, soit de ses parties, qui donne lieu aux habitudes, à la manière de vivre des animaux ; mais que ce sont au contraire les habitudes, la manière de vivre et toutes les circonstances influentes qui ont avec le temps constitué la forme du corps et des parties des animaux. Avec de nouvelles formes, de nouvelles facultés ont été acquises, et peu à peu la nature est parvenue à l'état où nous la voyons actuellement.
Il convient donc de donner la plus grande attention à cette considération importante ; d'autant plus que l'ordre que je viens simplement d’indiquer dans le règne animal, montrant évidemment une diminution graduée dans la composition de l'organisation ainsi que dans le nombre des facultés animales, fait pressentir la marche qu'a tenue la nature dans la formation de tous les êtres vivans.
Ainsi les animaux à vertèbres, et parmi eux les mammaux, présentent un maximum dans le nombre et dans la réunion des principales facultés de l’animalité ; tandis que les animaux sans vertèbres et sur-tout ceux de la dernière classe (les polypes) en offrent, comme vous le verrez, le minimum.
En effet, en considérant d’abord l’organisation animale la plus simple, pour s’élever ensuite graduellement jusqu’à celle qui est la plus composée, comme depuis la monade qui, pour ainsi dire, n’est qu’un point animé, jusqu’aux animaux à mamelles, et parmi eux jusqu’à l’homme, il y a évidemment une gradation nuancée dans la composition de l’organisation de tous les animaux et dans la nature de ses résultats, qu’on ne sauroit trop admirer et qu’on doit s’efforcer d’étudier, de déterminer et de bien connoître.
De même, parmi les végétaux, depuis les b}7ssus pulvérulens, depuis la simple moisissure (1) jusqu’à la plante dont l’organisation esl la plus composée, la plus féconde en organes de tout genre, il y a évidemment une gradation nuancée en quelque sorte analogue à celle qu’on remarque dans les animaux.
Par celte gradation nuancée dans la compli-
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(1) Telle peut-êlre que le mucor viridescens qui semble être le minimum de la végétabilité,
cation de l'organisation
(1) Plusieurs Naturalistes s’étant apperçus de l’isolation plus ou moins remarquable de beaucoup d’espèces
S’il existe parmi les êtres vivans une sérié graduée au moins dans les masses principales, relativement à la complication ou à la simplification de l’organisation, il est évident que dans une distribution bien naturelle
Toute distribution qui s’éloigne de ce principe me paroît fautive; car elle ne peut pas être conforme à la marche de la nature.
Cette considération importante nous mettra donc dans le cas de mieux connoître la nature des êtres dont nous devons nous occuper dans ce Cours ; de juger plus justement de leurs rapports avec les autres êtres qui existent ; enfin de
Vous verrez que les polypes qui forment la dernière classe des animaux sans vertèbres et par conséquent de tout le règne animal, et que ceux sur-tout que comprend le dernier ordre de cette classe, n'offrent en quelque sorte que des ébauches de l’animalité ; enfin vous serez convaincus que les polypes sont à l’égard des autres animaux, ce que les plantes cryptogames sont aux végétaux des autres classes.
Cette gradation soutenue dans la simplification ou dans la complication d’organisation des êtres vivans, est un fait incontestable sur lequel j’insiste, parce que sa connoissance jette actuellement le plus grand jour sur l’ordre naturel des êtres vivans, et en même temps soutient et guide la pensée qui les embrasse tous par l’imagination ou qui les fixe dans leur véritable point de vue, en les considérant chacun en particulier.
A cette vue extrêmement intéressante, il faut ajouter celle qui nous apprend qu’à mesure que l’organisation animale se complique, c’est-à-dire devient plus composée, à mesure, de même, les facultés animales se multiplient et deviennent plus nombreuses, ce qui en est un résultat simple et naturel. Mais aussi en se multipliant, les facultés animales perdent en quelque sorte de leur étendue, c’est-à-dire que dans les animaux qui ont le plus de facultés, celles de ces facultés qui sont communes à tous les animaux y ont bien moins d’étendue
et de capacité qu’elles n’en ont dans les animaux à organisation plus simple. Voilà ce que l’observation nous apprend et ce qu’il étoit important de remarquer. Ainsi la faculté de se régénérer se rencontrant dans tous les animaux, quelle que soit la simplification ou la complication de leur organisation,leurs moyens de multiplication sont d’autant plus nombreux et plus faciles, que les animaux ont une organisation plus simple, et vice versa (réciproquement).
Dans les insectes, et bien plus encore dans les vers proprement dits, et sur-tout dans les polypes, les facultés de l’animalité sont à la vérité moins nombreuses que dans les animaux des premières classes qui sont les plus parfaits; mais elles y sont bien plus étendues : car l’irritabilité y est plus grande, plus durable; la. faculté de régénérer les parties plus facile, et celle de multiplier les individus bien plus considérable. Aussi la place que les animaux sans vertèbres tiennent dans la nature est-elle immense et de beaucoup supérieure à celle de tous les autres animaux réunis.
On ne sait quel est le terme de l’échelle animale vers l’extrémité qui comprend les animaux les plus simplement organisés. On ignore aussi nécessairement le terme de la petitesse
de ces animaux : mais on peut assurer que plus on descend vers cette extrémité de l’échelle animale, plus le
Cette facilité
La terre
(i) Quel point de vue pour juger de la nature ! elle n’a sûrement pas dans ses productions procédé du plus composé au plus simple. Qu’on juge donc de ce qu’avec le temps et les circonstances elle a pu opérer.
fécondité effrayante
Mais la nature a prévenu les dangereux effets de, cette faculté si étendue de produire et de multiplier. Elle les a prévenus d'une part, en bornant considérablement la durée de la vie de ces êtres si simplement organisés qui composent les dernières classes, et surtout les derniers ordres du règne animal. De l'autre part elle les a prévenus, soit en rendant ces animaux la proie les uns des autres, ce qui sans cesse en réduit le nombre, soit enfin en fixant par la diversité des climats les lieux où ils peuvent exister, et par la variété
des saisons, c'est-à-dire par les influences des différens météores atmosphériques
Au moyen de ces sages précautions de la nature
Il résulte néanmoins de cette fécondité de la nature qui s'accroît dans les êtres vivans avec la simplification de leur organisation, que les animaux sans vertèbres doivent présenter et présentent réellement la série d’animaux la plus nombreuse de celles qui existent dans la nature
Ce qu'il y a encore de bien remarquable
J'ai essayé de prouver dans mes Mémoires de Physique et d’Histoire Naturelle ( p. 342, n°. 4go. ), que la matière calcaire, si abondante à la surface du globe, est réellement le produit des animaux qui l'ont formée.
Mais quel doit être notre étonnement,en apprenant que la plus grande quantité de la matière calcaire qui existe, que celle enfin qui constitue ces nombreuses chaînes de. montagnes calcaires et ces bancs énormes de craie qu'on observe dans toutes les ^contrées de la terre, n'est due qu'en très-petite partie aux animaux à coquilles mais-qu'elle est principalement le résultat de la craie formée par les polypes à polypiers, c'est-à-dire par les animaux des madrépores, des milleporés, &c. qui sont presque les plus imparfaits et les plus petits des animaux?
Quoique ces animaux soient si petits, si simplement organisés, enfin si délicats et si peu vivaces, leur faculté régénérative est si étendue,que leur énorme multiplicité surpasse de beaucoup dans ses effets, ce qu'un plus grand volume et une vie plus durable dans les autres sont capables de produire.
En sorte qu'on peut dire qu'ici ce que la nature n’obtient pas. en quantité par chaque individu, elle l’obtient amplement par le nombre des animaux dont il s’agit, par l’énorme fécondité de ces mêmes animaux, par l’admirable faculté qu’ils ont de se régénérer promptement, et de multiplier en peu de' temps leurs générations rapidement accumulées, enfin par la réunion des produits de ces nombreux animalcules.
C’est un fait maintenant bien constaté que les polypes coralligènes, c’est-à-dire que cette grande famille d’animaux à pompiers, tels que ceux des madrépores, des milleporés,'des astroïtes, des méandrites, &c. préparent en grand dans le seirt dç:la- mer, par une excrétion continuelle dé leur corps et par une suite de .leur,membre .étonnant ainsi que de leurs générations accumulées la plus grande partie de, la matière calcaire qui existe. Les polypiers nombreux que ces animaux produisent, et .dont ils augmentent perpétuellement le volume et la quantité, forment en certains endroits des îles d’une étendue considérable, comblent des baies, des golfes et les rades les plus vastes, en un mot bouchent des ports et changent entièrement l’état des côtes. Ces banes énormes de madrépores, millepores, &c. cumulés les uns sur les autres, recouverts et ensuite entremêlés de serpules, d’huîtres, de balanites et de différens autres coquillages, forment des montagnes irrégulières et sous-marines d'une étendue presque sans borne.
La belle considération dont je viens de parler nous porte donc à examiner parmi les êtres vivans, les facultés remarquables de ceux que la nature a doués de l'animalité. Et déjà elle nous a appris, comme je l'ai dit tout-à-l'heure, qu'à mesure que dans les animaux l'organisation se simplifie, les facultés de l'animalité deviennent à la vérité moins nombreuses, mais aussi acquièrent en général bien plus d'étendue.
Les métamorphoses singulières des insectes; la régénération de la tête dans les limaçons, des pattes dans les crustacés, des branches ou rayons des astéries, de toutes les tentacules des actinies, après que ces parties ont été coupées ; la multiplication de certains vers opérée par la section sur un seul individu; celle des hydres ou polypes d'eau douce, qui se fait comme par cayeux ; la faculté qu'ont les polypes coralligènes ou zoophytes, en se multipliant par un bourgeonnement perpétuel qui ramifie leur potypier, de former des tiges semblables par leur aspect et leur port à celles des végétaux ; enfin les divers modes de propagation et de multiplication .de tous ces animaux j et sur-tout des polypes amorphes ou microscopiques, sont des phénomènes qu’on n’observe pas dans toute l’étendue du règne animal; mais dont les animaux sans vertèbres, qui sont plus simplement organisés que les autres, fournissent cependant des exemples.
Si nous nous rapprochons du terme où l’animalité semble recevoir l’existence, où se trouvent en un mot les premières et les plus simples ébauches de l’organisation, nous sentirons que dans une simplification si grande d’organisation, la génération par des organes appropriés ne peut pas encore avoir lieu. Aussi l’observation nous apprend-elle que dans les animaux dont l’organisation est très-simple, comme dans les polypes, on ne connoît aucun organe propre à la génération.
Ces animaux paroissent entièrement dépourvus de sexe : les plus organisés d’entr’eux se multiplient par un bourgeonnement qui en général ramifie, leur corps ou le polypier qu’ils forment et qu’ils habitent. Mais les. plus imparfaits de ces animaux, c’est-à-dire ceux qui ont l’organisation la plus simple et en quelque sorte la plus problématique, se multiplient par une scission particulière qui s’opère petit à petit sur la largeur ou sur la longueur du corps gélatineux de ces très-petits animaux.
Ainsi la génération, dans-les animaux les moins organisés, se réduit a une séparation d’une portion du-corps de l’animal qui s’en détache par une scission naturelle. Dans des animaux d’un degré supérieur, la portion du corps qui se sépare se trouve plus petite isolée, et présente d’avance j en raccourci, un corps semblable à celui d’où il prend naissance. Ce mode conduit insensiblement à l’isolation d’un lieu particulier dans lé corps! de l’animal ; où doit s’opérer des séparations espèce de bourgeons intérieurs:, que la nature transforme petit à petit en œufs comme à la fin elle transforme ceux-ci en placenta organisés. Ce même mode donne donc origine aux organes propres à la génération, et bientôt après la distinction des sexes commence à s’établir. Voilà au moins ce que l’observation paroît attester. Je ne poursuivrai pas:plus loin maintenant l’examen de ces considérations intéressantes ; je dirai seulement que les merveilles que nous offrent la plupart des animaux sans vertèbres, soit par les particularités remarquables de leur organisation, soit par leurs productions, soit encore par leurs mœurs, leurs habitudes et leurs divers modes de propagation; que ces merveilles, dis-je1,11e sont pas les seules considérations qui doivent nous porter à étudier ces singuliers animaux ; je peux faire voir que l’homme a en outre le plus grand intérêt de les connoitre pour sa propre utilité.
En effet, on sait que beaucoup de mollusques, d’insectes, de vers, Scc. présentent pour la médecine, les arts, le commerce et l’économie domestique, des objets d’utilité sans nombre, souvent même de la plus grande importance. Ainsi le ver à soie, la cochenille du Mexique, celle de Pologne, le kermès, l’abeille, les cjmips, qui produisent les noix de galle, les cochenilles, productrices de la gom-me-lacque, les sang-sues, les huîtres, les écrevisses, &c. &c. prouvent déjà que les animaux sans vertèbres fournissent aussi à nos arts et à nos besoins, comme les autres branches de l’Histoire Naturelle, et qu’ils méritent d’être étudiés et connus.
Mais on peut faire voir encore qu’outre l’utilité considérable que l’homme peut retirer d’un grand nombre de ces animaux ou de leurs productions, il a le plus grand intérêt de chercher à les bien connoître pour se mettre à l’abri du mal qu’ils font pour la plupart, et des dégâts qu’ils peuvent occasionner. Les végétaux, les animaux, l’homme même n’en sont point épargnés. Un grand nombre d’insectes
divers rongent les végétaux vivans dans toutes leurs parties ; piquent, sucent et dévorent les autres animaux vivans, soit en se fixant sur leur corps, soit en s’introduisant dans leur intérieur j détruisent les productions animales et végétales, préparées et conservées pour notre utilité ; telles que les pelleteries, les collections d’Histoire Naturelle, &c. Enfin la plupart des vers proprement dits, habitent dans le corps des animaux vivans et dans celui de l’homme même, s’y multiplient considérablement et en consomment la substance, en sorte que l’on peut dire que les maux, les torts et les dévastations que tous ces animaux opèrent, sont souvent incalculables.
On conçoit donc que plusieurs mollusques, qu’un grand nombre d’insectes, que la plupart des vers et bien d’autres animaux sans vertèbres étant en général très - malfaisans, l’homme a le plus grand intérêt de les étudier et de chercher à les connoître, afin de trouver les moyens, soit de les détruire, soit de s’en délivrer, ou du moins de se garantir des maux qu’ils lui peuvent occasionner,et de leurs ravages.
L’homme en effet peut, par son industrie, diminuer beaucoup la somme des maux que ces animaux peuvent lui causer. Or, pour cela,
il est évident que c’est en étudiant bien ces sortes d’animaux, en cherchant à connoître les lieux qu’ils habitent, les époques de leurs développemens, leur manière de vivre, &c. qu’il peut espérer de réussir à empêcher et les excès de leur multiplication, au moins autour de lui, et celui des torts qu’ils peuvent causer. V~. Oliv. Journal d’Hist. Nat. n°. 1 et 2.
Ainsi l’on sent que plusieurs considérations puissantes doivent nous porter à étudier les animaux sans vertèbres, et à les connoître aussi particulièrement que les autres j et qu’elles prouvent que cette étude, d’ailleurs amusante et très-curieuse, n’est pas pour nous d’un moindre intérêt que celle des autres parties de l’Histoire Naturelle.
Le grand intérêt que présentent ces belles considérations vous étant sans doute maintenant suffisamment connu
Le célèbre Linné, et presque tous les Naturalistes jusqu’à présent ont
En insectes et en vers.
Eu sorte que tout ce qui n’étoit pas regardé comme insecte, étoit sans exception rapporté à la classe des vers.
Us plaçoient la classe des insectes après celle des poissons, et celle des vers après les insectes. Les vers formoient donc, d’après cette distribution,la dernière classe du règne animal.
Mais les observations anatomiques connues sur l’organisation de ces animaux, et sur-tout celles qui ont été faites depuis peu d’années, ne permettent plus de conserver cette division des'animaux sans vertèbres, en insectes et en vers. Il est maintenant reconnu que beaucoup de ces animaux, comme les mollusques que Linné avoit rangés parmi les vers, sont mieux ou moins simplement organises que les insectes, et qu’en conséquence ils doivent être placés avant eux, c’est-à-dire immédiatement après les poissons. Tandis que d’autres animaux sans vertèbres, d’une organisation plus simple encore que celle des insectes et même des vers, doivent être placés après eux en sorte que ceux qui ont l’organisation la plus simple doivent réellement terminer le règne animal.
Il étoit donc nécessaire de ne plus avoir égard à la division établie par Linné, et il falloit ou réunir tous ces animaux en une seule classe, ou les partager en un certain nombre de coupes bien tranchées et distinctes.
Je me suis continuellement occupé de cette utile réforme depuis que je suis attaché à cet établissement; et quoique les progrès de mes recherches m'aient fait successivement opérer divers changemens dans les résultats de mon travail à cet égard, je crois maintenant pouvoir fixer définitivement la classification des animaux sans vertèbres, et devoir les caractériser de la manière suivante.
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DÉFINITION.
Ainsi les animaux sans vertèbres sont ceux qui sont dépourvus de colonne vertébrale
o
jamais déterminé
Division des animaux sans vertèbres.
Je divise les animaux sans vertèbres, comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-joint, en sept classes et en vingt ordres, dont je dois faire successivement l'exposition. Les caractères de ces classes sont empruntés de la considération de l'organisation même des animaux qu'elles comprennent, et particulièrement de celle des trois sortes d'organes les plus essentiels à la vie des animaux; savoir, i°. des organes de la respiration
Ces considérations vraiment essentielles rapprochent les uns des autres les animaux qui ont de véritables rapports, et écartent nécessairement ceux qui n'en ont pas. Elles établissent d'ailleurs la progression la plus exacte dans la diminution de la composition de l’organisation : diminution évidemment croissante d’une extrémité à l’autre dans la série des animaux sans vertèbres, comme elle l’est aussi dans celle des animaux à vertèbres ; en sorte que dans les animaux de la septième et dernière classe, les organes de la respiration
CLASSIFICATION.
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Les sept classes que j’ai établies parmi les animaux sans vertèbres, sont :
3°. Les arachnides.
4°.
5°. Les vers.
7°. Les polypes.
Ces sept classes ajoutées aux quatre qui partagent les animaux àk
La classification que je viens d’indiquer, me paraît celle qu’on doit indispensablement çiit établir parmi les animaux sans vertèbres. On ne peut sans inconvénient ajouter ni retrancher une seule classe aux sept que je viens de proposer; et sur-tout on ne peut déranger l'ordre des rapports établis par la nature elle-même, clairement indiqué par l'observation de l'organisation, et que je crois parfaitement conservé dans l'ordre même des sept classes dont il s'agit.
Les Mollusques quoique d'un degré plus bas que les poissons, puisqu'ils n'ont plus de colonne vertébrale et par conséquent de squelette articulé, et qu'ils manquent de véritable sang, sont néanmoins les mieux organisés des animaux sans vertèbres. Ils respirent par des branchies comme les poissons, et ont tous un cerveau et des nerfs, un ou plusieurs coeurs musculaires, et un système complet de circulation.
La classe des Crustacés, c'est-à-dire la deuxième classe des animaux sans vertèbres, celle enfin qui comprend des animaux qu'on avoit jusqu'à présent confondus avec les insectes, parce qu'ils ont comme les insectes des pattes et des antennes articulées; cette -classe, dis-je, doit suivre immédiatement celle des mollusques, et il n'est plus permis de confondre les animaux' qu'elle comprend avec ceux qui méritent réellement le nom d’insectes.
En effet, quelque grands que soient les rapports des crustacés avec les insectes, ils en ont de plus grands encore avec les arachnides, et ils sont essentiellement distingués des uns et des autres, en ce qu’ils respirent tous par des branchies comme les mollusques, qu’ils n’ont jamais de stigmates ni de trachées aérifères, et qu’ils sont munis d’un cœur musculaire pour la circulation de leurs fluides.
Les Arachnides, quoique plus voisins des insectes que les crustacés, n’en doivent pas moins être distingués des insectes, et former une classe particulière, car les animaux de cette classe ne subissent point de métamorphose, et ils ont dès les premiers développemens des pattes articulées et des yeux à la tête. Néanmoins comme les arachnides ont avec les crustacés des rapports assez nombreux, on doit nécessairement les placer entre les crustacés et les insectes. Il n’y a point d’arbitraire à cet égard.
Après les arachnides vient immédiatement et nécessairement la classe des insectes, c’est-à-dire cette immense série d’animaux qui subissent des métamorphoses, qui ont tous, dans Pétât parfait, six pattes articulées, dés antennes et des yeux à la tête, des stigmateà et des trâcliéés aérifères pour la respiration.
Ces animaux infiniment curieux par les particularités relatives à leur organisation, à leurs métamorphoses et à leurs singulières habitudes, ont une. organisation moins composée que celle des mollusques et même que celle des crustacés. En effet, dans les insectes on ne retrouve plus de cœur musculaire, mais seulement un vaisseau dorsal, ayant aè légers étranglemens alternativement contractiles, et qui ne paroît pas se terminer en ramifications.
La respiration qui, dans les mammaux, les oiseaux et les rèptiles, s’opère par des poumons, et qui ensuite s’effectue simplement p&t dés branchies dans les poissons, les mollusques et les crustatés, ne s’exécute plus dans les àraàhnicles et dans les insectes que pàf des trachées, c’est-à-dire par des vaisseaux aériens, ramifiés et distribués par toute l’étendue du corps. Ce n’est que dans les larves aquatiques des insectes qu’on retrouve encore des branchies, parce que l’usage des trachées ne peut convenir à ces animaux.
Les vers constituent la cinquième classe des animaux sans vertèbres. Ils doivent sans doute suivre immédiatement les insectes sous le rapport de la composition de leur organisation, et non les précéder, et encore moins être placés après les mollusques avant les crustacés comme l’a pensé dernièrement un savant naturaliste.
Comme les insectes, beaucoup de vers ne respirent que par des trachées dont les ouvertures à l’extérieur forment des stigmates. Beaucoup d’autres aussi respirent par des branchies comme les larves des insectes aquatiques. Sous ce rapport et sous celui de leur système nerveux, ils ressemblent aux insectes ; car ils ont comme eux une moelle épinière noueuse. Mais les vers diffèrent essentiellement des insectes en ce qu’ils n’ont jamais de pattes articulées, et en ce qu’aucun d’eux ne subit de véritable métamorphose.
Les vers étant dépourvus de cœur musculaire ne sauroient être convenablement placés après les mollusques, avant les crustacés ; cela est déjà si évident que les preuves que j’en donnerai en traitant des animaux de cette classe sont maintenant inutiles.
Enfin la forme du corps des vers, beaucoup plus simple que celle du corps des insectes, les repousse nécessairement après ceux-ci ; car le corps de ces animaux paroît formé en totalité par un abdomen alongé sans distinction de corcelet. Le plus souvent on ne leur voit ni tête, ni organe de la vue, &c. &c.
Après les vers viennent nécessairement le3 Radiaires 3 qui composent la sixième classe des animaux sans vertèbres.
Quoique ces animaux soient fort singuliers, et même en général encore peu connus
Cependant les radiaires ne forment pas le dernier échelon que l’on puisse assigner dans la série que présente le règne animal. Il faut encore nécessairement les distinguer des polypes, qui constituent pour nous le dernier anneau de cette chaîne intéressante.
Dans les radiaires que j’ai nommés ainsi parce que leurs organes sont en général disposés comme en manière de rayons, non-seulement on apperçoit encore des organes qui paroissent destinés à la respiration, mais on observe encore des viscères autres que le canal intestinal, tels que des ovaires de diverses formes, &c. Enfin la bouche, qui paroît constamment inférieure, offre le plus souvent encore des organes destinés à la manducation.
Les Polypes composent la septième et dernière classe des animaux sans vertèbres, et par conséquent du règne animal. Ils présentent enfin le dernier des échelons qu’on a pu remarquer dans ce règne intéressant, et c’est parmi eux que se trouve le terme inconnu de l’échelle animale, en un mot les ébauches de l’animalisation que la nature forme et multiplie avec tant de facilité dans les circonstances favorables 5 mais aussi qu’elle détruit si facilement et si promptement parla simple mutation des circonstances propres à leur donner l’existence.
Quoique les polypes soient de tous les animaux les moins connus, ce sont sans contredit ceux dont l’organisation est la plus simple, et ceux par conséquent qui ont le moins de facultés. On ne retrouve en eux ni organe du sentiment, ni organe de la respiration, ni organe destiné à la circulation des fluides. Tous leurs viscères se réduisent à un simple canal alimentaire qui, comme un sac plus ou moins alongé, n’a qu’une seule ouverture qui est la bouche et à-la-fois l’anus; et ce canal alimentaire est apparemment entouré de globules absorbans, contenant des fluides maintenus dans un mouvement quelconque par la succion et la transpiration.
Les animalcules qui se trouvent à la fin du dernier ordre des polypes ne sont plus que des points animés, que des corpuscules gélatineux, d’une forme simple, et contractiles dans presque tous les sens.
Tel est le précis des caractères des sept classes qu’il convient d’établir parmi les animaux sans vertèbres. Je vous en ferai successivement l’exposition ainsi que celle des genres que ces classes comprennent, en me bornant pour chaque genre aux seuls développemens que le temps nous permettra de donner.
Quoique les animaux sans vertèbres semblent d’abord annoncer moins d’intérêt que les autres, vous avez vu cependant qu’ils ne sont pas moins dignes d’exciter votre attention et votre curiosité, et même que toutes sortes de raisons doivent vous porter à les étudier et à les bien connoître. Leur étude d’ailleurs est un champ d’autant plus fertile en découvertes utiles, que nos connoissances en ce genre sont encore très-peu avancées.
Dans la distribution des animaux sans vertèbres, les organes de la respiration étant principalement employés comme caractère, il me paroît convenable de présenter ici succinctement la définition des diverses sortes d’organes qui paroissent appartenir à la respiration des animaux.
La respiration dans les animaux s’opère par quatre sortes d’organes respiratoires différens ; c’est-à-dire que chaque animal en qui les organes respiratoires sont perceptibles, respire par le moyen de l’une des quatre sortes d’organes suivans ; savoir :
Par des poumons.
Ligne 432 ⟶ 369 :
Des poumons.
Les poumons sont un assemblage de cellules
Sur les parois des cellules et des bronches rampent les dernières ramifications des vaisseaux pulmonaires, qui y sont infiniment multipliées et repliées de toutes manières. Sans doute les parois des cellules et des bronches sont remplies de pores
Des branchies.
Les branchies constituent un organe respiratoire à nu, qui ne présente ni cellules
Les vaisseaux qui, dans les poumons, rampent sur les parois des cellules et des bronches pour y recevoir l’influence de l’air qui s’y introduit par la trachée-artère, rampent à nu dans les branchies sur des feuillets ou des franges, s’y ramifient ou s’y contournent à l’infini pour présenter une grande surface au fluide ambiant, et en recevoir l’influence.
Les animaux à branchies sont en général des animaux aquatiques
Toute leur respiration consiste donc en ce que leurs branchies reçoivent le contact d’une eau continuellement renouvellée. Or, il paroît que cet organe respiratoire a la faculté de séparer de l’eau l’air qu’elle tient en dissolution ou qui est constamment
dont les fonctions ne s'exécutent point dans l'eau, mais dans l'air atmosphérique. Celles des limaces et des heliciers en sont un exemple. Les branchies sont l'organe respiratoire essentiel aux poissons, aux mollusques et aux crustacés.
Ligne 450 ⟶ 387 :
Des trachées aériennes.
Les trachées aériennes sont en quelque sorte un poumon sans cellules et sans bronches
Cet organe respiratoire consiste en une multitude de vaisseaux aériens qui se ramifient presqu'à l'infini, et s'étendent dans tout l'intérieur de l'animal et de ses parties
Dans les animaux qui ont de vrais poumons, l'air s'introduit dans un organe isolé : il y va porter son influence sur le sang qui vient lui-même la chercher dans cet organe.
Ligne 458 ⟶ 395 :
Dans les animaux à trachées aériennes, l'air au contraire s'introduit dans un organe répandu par-tout : il va conséquemment lui-même par-tout chercher les fluides essentiels de l'animal pour leur communiquer son influence.
Les trachées aériennes sont l'organe respiratoire des arachnides
Des trachées aquifères.
Ligne 464 ⟶ 401 :
Les trachées aquifères sont aux branchies ce que les trachées aériennes sont aux poumons.
Cet organe
Les animaux en qui aucun organe respiratoire n'est perceptible, respirent vraisemblablement par l'absorption de l'air qu'ils séparent de l'eau, au moyen des pores absorbans soit de
FIN DU DISCOURS D’OUVERTURE.
Ligne 480 ⟶ 415 :
DES ANIMAUX SANS VERTÈBRES.
Les animaux sans vertèbres composent
Ces animaux sont infiniment nombreux dans la nature. Ils présentent une série qui semble aller eu se dégradant relativement à la simplification de plus en plus croissante de l’organisation de ces êtres $ en sorte que ceux qui terminent la série,
Je partage la série de ces animaux en sept classes distinctes
2°. Les crustacés.
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7°. Les polypes.
Voici pour chacune de ces
Animaux dépourvus de colonne vertébrale et de squelette articulé.
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CARACTÈRES GÉNÉRAUX
Des animaux sans vertèbres
ICorpsmollasse,non articulé, et muni d’un manteau de forme Vû-na^e...............
Corps et membres articulés
Respiration s’opérant par des stigmates et des trachées aérifères
Corps ne subissant point de métamorphose. En tout temps des pattes articulées et des yeux à la tête....
Corps subissant des métamorphoses
Corps alongé
Respiration s’opérant par des tubes1 absorbans et des trachées aquifères
Corp3 dépourvu de tête, et ayant dans ses
Corps dépourvu de tête
Les mollusques.
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22. Crépidule. a3. Calyptrée.
Coq. univalve
Ouverture échancrée ou ca-naliculée à sa base.
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84. Argonaute.
Coq. univalve
MOLLUSQUES
Ligne 816 ⟶ 751 :
Coq. équivalve. Coq. inéquivalre.
Elle est composée de deux Elle est composée de deux valves égales
inégales entr1 elles.
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132. Taret. i35. Fistulane.
* Deux valves inégales
1.36. Came.
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LES MOLLUSQUES.
Car act. Corps mou, non articulé
Organisât. Un cerveau et des nerfs. Des branchies pour la respiration. Un cœur musculeux et un système complet de vaisseaux rameux pour la circulation.
La classe des mollusques comprend les plus parfaits des animaux sans vertèbres
Les animaux dont il s’agit ont un cœur musculaire et un système complet de vaisseaux rameux qui leur procurent la circulation de leurs fluides. Une partie de ces vaisseaux forme un ou plusieurs réseaux, ou lacis
la faculté de séparer par des pores absorbans, l’air qui se trouve mêlé à l’eau, et de s’en approprier l’influence nécessaire à l’entretien de la vie de ces animaux.
Le manteau des mollusques est la partie de leur corps la plus apparente à l’extérieur. C’est une membrane plus ou moins épaisse, musculeuse
Les organes du mouvement progressif des mollusques consistent dans les uns
Les tentacules des mollusques sont, ou des espèces de cornes mobiles non articulées, contractiles
Les mollusques qui ont des tentacules sur la tête n’en ont jamais moins que deux, et rarement plus de quatre. Ces tentacules ont en général la faculté de s’alonger ou de se raccourcir au gré de l’animal. Le plus souvent même ces tentacules sont des espèces de tuyaux creux qui peuvent se replier et rentrer en eux-mêmes par le moyen d’un muscle qui en tire l’extrémité jusques dans l’intérieur de la tête.
Les yeux dans quelques mollusques nus, comme dans les sèches, les calmars, &c. sont gros et presqu’entièrement conformés comme ceux des animaux à vertèbres. Mais ceux des autres mollusques qui en sont munis, sont plus imparfaits et paroissent moins propres à l’usage ordinaire de cet organe.
Dans les mollusques qui ont une tête, la bouche est tantôt courte, non saillante, marquée par une petite fente longitudinale ou transversale, et tantôt elle est prolongée en forme de trompe.
Les sexes, dans les mollusques, sont quelquefois distingués, en sorte qu’on voit des individus mâles et des individus femelles. Plus souvent néanmoins ils sont réunis, et les individus qui sont dans ce cas sont appelés hermaphrodites. Parmi ceux-ci on en distingue de plusieurs sortes : dans les uns l’hermaphrodisme donne à l’individu la faculté d’engendrer son semblable sans aucune espèce d’accouplement ; et dans les autres, quoique l’individu réunisse en lui les deux sortes de parties sexuelles, il ne peut se suffire à lui-même $ mais il a besoin du concours d’un autre individu avec lequel il puisse former un accouplement réciproque.
La peau des mollusques-est en tout temps humide, et comme enduite d’une liqueur visqueuse et gluante qui en suinte perpétuellement.
Enfin quelques mollusques sont tout-à-fait nus à l’extérieur
Cette enveloppe pierreuse et calcaire
en sorte qu’il sort de sou œuf avec sa coquille déjà toute formée. Elle s’accroît, non par des développemens intérieurs, ce qu’on nomme par intususception
L’animal est attaché à sa coquille par un ou plusieurs muscles, qui se déplacent insensiblement à mesure qu’il grandit et qu’il augmente l’étendue de la coquille qui le contient.
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Les mollusques vivent en général dans la mer : néanmoins on en trouve dans les eaux douces, et même sur la terre dans des lieux humides ou ombragés.
La division la plus naturelle des mollusques est celle qu’on peut obtenir de la considération de l’organisation même de ces animaux. Elle les partage d’une manière tranchée et cependant naturelle en deux ordres
2°. En mollusques acéphales.
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MOLLUSQUES CEPHALÊS.
Ils ont une tête mobile et distincte à l’extrémité antérieure ou supérieure du corps
Quoique les mollusques de cet ordre soient liés par des caractères communs, généraux et classiques aux mollusques acéphalés,\\s en diffèrent considérablement néanmoins par leur conformation générale. et par plusieurs particularités remarquables de leur organisation.
Ces animaux semblent plus parfaits ou organisés plus complètement que les mollusques" acéphalés 5 ils ont des facultés plus nombreuses
Les mollusques dont il s'agit ont tous une tête saillante et mobile à l'extrémité antérieure ou supérieure du corps. Leur tête est une espèce d'éminence arrondie, charnue, qui termine antérieurement ou supérieurement le col de l'animal. Elle contient un cerveau mobile
composé de deux parties globuleuses
Dans le plus grand nombre la tête est munie de deux yeux assez distincts, et porte deux ou quatre tentacules susceptibles de s’alonger ou de se raccourcir au gré de l’animal. Elles paroissent lui servir principalement à palper ou tâter les corps.
La bouche de ces mollusques est tantôt courte
Ceux qui ont la bouche courte
Ceux dont la bouche se prolonge en une espèce de trompe, l’ont aussi armée de petites dents qui tapissent' le bord circulaire de son extrémité
Quelques mollusques de cet ordre nagent vaguement dans les eaux, ou marchent sur des espèces de pieds qui leur servent en même temps de tentacules. Mais la très-grande partie rampent ou se traînent sur un disque charnu, musculeux et ventral, qu?on nomme leur pied $ ce qui leur a fait donner le nom de gastéropodes par le citoyen Cuvier.
Les mollusques céphalés comprennent plusieurs familles très-distinctes, parmi lesquelles on remarque celle des céphalopodes, qui ne contient qu?un petit nombre de genres
Quelques genres de cet ordre offrent des animaux tout-à-fait nus à Y extérieur ; mais dans le plus grand nombre des genres, les animaux qui les composent sont plus ou moins complètement renfermés dans une coquille bien apparente.
Ainsi pour faciliter Pétude de ces mollusques
i°. Ceux qui sont nus à ^extérieur.
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2°. Ceux qui sont enfermés plus ou moins dans une coquille apparente.
Par ces distinctions, la série des genres de chaque section et sous-division peut être
PREMIÈRE SECTION. Mollusques céplialés nus à l’extérieur.
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Bouche terminale, entourée de dix bras garnis de ventouses, et dont deux sont pédonculés et plus longs que les autres. Mém. de la Soc. d’Hist. Nat. de Paris, pag. 4. *
* Sepia officinal. L. Encj'cl. t. 76
Co
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Corps charnu, alongé, contenu dans un sac ailé inférieurement, et renfermant vers le dos une lame mince, transparente et cornée.
Bouche terminale, entourée de dix bras garnis de ventouses
* Loligo vulgaris, n. Loligo. List. Anatom, t. 9
III- GENRE.
Ligne 992 ⟶ 921 :
Corps charnu, obtus inférieurement, et contenu dans un sac dépourvu d’ailes. Osselet dorsal nul ou fort petit.
Bouche terminale, entourée de huit bras égaux
* Octopus vulgaris, n. Sepia octopus. L. En-cyclop. t. 76, f. 1, 2.
Ligne 1 008 ⟶ 937 :
F i R o l e. Pterotrachea.
Corps libre
Deux yeux apparens sur la tête.
* Pterotrachea coronata. Forsk. Encyclop. t. 88
V Ie GENRE.
Ligne 1 020 ⟶ 949 :
Corps contenu dans un sac oblong, turbiné, muni supérieurement de deux ailes branchiales, membraneuses, opposées l’une à l’antre.
Tête saillante entre les ailes, séparée du corps par un étranglement
* Clio borealis. Pall. Spic. Zool. îo
DEUXIEME SOUS-DIVISION.
Ligne 1 034 ⟶ 963 :
Laplisie. Laplisia.
Corps rampant, oblong
* Laplisia depilans. L. Boadsch. Mar. 3
VIIIe GENRE.
Ligne 1 044 ⟶ 973 :
> \
Corps rampant... contenant intérieurement (dans son dos ou dans un écusson dorsal) une pièce testacée
* Dolabella callosa. n. Rumph. Mus. t. 4o
fig. 12.
Ligne 1 054 ⟶ 983 :
Bullée. Bullœa.
Corps rampant, ovale-oblong, convexe
* Bullœa planciana. n. Amygdala marina. plane. 2
Nota. Trois osselets analogues à ceux de la Bullée plancienne, mais plus grands, ont donné lieu par erreur à l’établissement d’un genre de testacé multivalye, nommé giænia par Brugnière, et tricla par Retzius. Le citoyen Draparnaud ( Voyez le Bulletin des Sciences, n°. 3g.) ayant trouvé de pareils osselets autour de l’estomac d’une bullée qui porte d’ailleurs la coquille connue sous le nom d’oublie, bulla lignaria,L. nous a fait connoître l’erreur introduite par M. Gioëni, Naturaliste sicilien.
Ligne 1 070 ⟶ 999 :
qui couvre la tête. Deux ouvertures au côté droit du cou, pour la génération et la respiration.
* Tethis fimbria. L. Boadsch. Mar. 54. t. 45, f. î
X Ie GENRE. '
Ligne 1 076 ⟶ 1 005 :
Limace. Limax.
Corps oblong, rampant, ayant le dos pourvu d’un écusson coriace, contenant un osselet libre. Tête munie de quatre tentacules
* Limax rufus. L. List. Conch, t. loi, f. io3. A.
Ligne 1 088 ⟶ 1 017 :
Corps rampant, ovale, convexe, couvert d’un manteau lisse, intérieurement conchylifère, et qui le déborde tout autour. Bords du manteau vasculeux en dessous. Tête applatie, située sous la partie antérieure du manteau et munie de deux tentacules courts. Voyez le Bulletin des Sciences, n°.3i.
Coq. univalve, déprimée, subauriforme,-à spire courte et peu élevée. L’ouverture entière très-évasée
* Sigaretus haliotoideus. n. Hélix halio— ioidea. L.Sigaret Adans. Seneg. t. 2, f. 2. Mart. Conch. 1
X 11 Ie GENRE.
Ligne 1 110 ⟶ 1 039 :
Branchies saillantes, disposées le long du dos en écailles, ou en tubercules, ou en panaches vasculeux.
* Tritonia clavigera. n. Doris clavigera. Mull. Zool. Dan. 1, t. 17
X Ve GENRE.
Ligne 1 116 ⟶ 1 045 :
D o RI s. Doris.
Corps oblong
* Doris argo. L. Boadsch. Mar. t. 5
X V Ie GENRE.
Ligne 1 130 ⟶ 1 059 :
î )
* Phyllidia varicosa. n .Ph. Clypeo dors ali subnigro
XVIIe GENRE.
Ligne 1 136 ⟶ 1 065 :
OsCABRION. Chiton.
Corps ovale-oblong
CÉPHALÉS. 67
Ligne 1 144 ⟶ 1 073 :
Les branchies placées sous le rebord du manteau tout autour du corps, forment une suite de petits feuillets vasculeux rangés à la file les uns des autres.
* Chiton gigas. Chemn. 8
DEUXIÈME SECTION.
Mollusques céplialés
Observ. Les mollusques céphalés, extérieurement conchylifères, sont’ceux qui sont constammentrecouverts par une véritable coquille, ou qui se trouvent contenus plus ou moins complètement dans une coquille bien apparente à l’extérieur. Dans l’un ou l’autre cas l’animal est attaché à sa coquille par un ou plusieurs muscles.
Pour tous les mollusques extérieurement conchylifères
En conséquence, comme les mollusques céphalés extérieurement conchylifères ont tous leur coquille d’une seule pièce, les caractères des divisions et des genres sont exprimés de la manière suivante.
Ligne 1 172 ⟶ 1 101 :
Coq. univalve, non spirale, ovale ou suborbiculaire, en bouclier ou en bonnet, concave et simple en dessous, entière à son sommet et sans fissure à son bord. Patellier: Gasteropode à tête tronquée obliquement, munie de deux tentacules pointues. Les yeux à la base i extérieure des tentacules. Les branchies placées autour du corps sous le rebord du manteau.
* Patella testudinaria. L. Argenv. t. 2
X I Xe GENRE. Fissurelle. Fissurelia.
Ligne 1 180 ⟶ 1 109 :
Fissurellier : Gasteropode ayant la tête, les yeux et les tentacules comme le patellier, ayant en outre le disque ventral frangé et la frange du bord du manteau composée de filets ratneux. ( Le Dasan. Adans. Seneg. p. 36. )
*Fissurella radiata.n.Patella.Mart. Condi. 1
X Xe GENRE.
Ligne 1 186 ⟶ 1 115 :
Emarginule. Emarginula.
Coq. en bouclier conique, à sommet incliné
* Emarginula conica. n. Patella fissura. L. Mart. Conch. 1
XXIe GENRE. Concholepas. Concholepas.
Ligne 1 198 ⟶ 1 127 :
Concholepadier : Gasteropode... portant un opercule corné.
* Concholepas peruviana, n. Concholepas. Favanne
X XI Ie GENRE.
Ligne 1 208 ⟶ 1 137 :
CrÉPIDULIER : ( Voyez le Sulin. Adans. Seneg. p. 4o. )
* Crepidula porcellana. n. Patella. Mart. Conch. 1
XXIII* GENRE.
Ligne 1 220 ⟶ 1 149 :
* Calyptrœa equestris. n. Patella equestris. L. Mart. Conch. 1, t. i5, fig. 117, 118. Rumph.
Mas. t.4o. %. P
DEUXIÈME SOUS-DIVISION.
Coq. univalve, uniloculaire
[A] Ouverture échancrée ou canaliculée à sa base.
Ligne 1 232 ⟶ 1 161 :
CÔNE. Conus.
Coq. turbinée (en cône renversé)
CoNlLiER-.Gasteropode à tête munie de deux tentacules qui portent les yeux près de leur pointe. Manteau étroit. Un tube au-dessus de la tête pour la respiration. Le pied muni d’un opercule petit, arrondi et corné.
* Conus marmoreus. L. List. t. 787
X X Ve GENRE.
Ligne 1 242 ⟶ 1 171 :
Porcelaine. Cyprœa.
Coq. ovale, convexe, à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale, étroite
72 MOLLUSQUES
Ligne 1 248 ⟶ 1 177 :
teau Formant deux grandes ailes que l’animal replie à volonté sur le dos de sa coquille, la recouvrant en entier. Point d’opercule.
¥ Cyprœa exanthema. L. C. Zebra ejusd. List. t. 699
XXVIe GENRE.
Ligne 1 258 ⟶ 1 187 :
OVULIER...
* Ovula oviformis. n. Bulla ovum, L. List. Conch, t. 711
XXVIIe GENRE.
Ligne 1 268 ⟶ 1 197 :
Térebellier..
* Terebellum sabulatum. n. Bulla terebellum. Lin. List. t. y55, f. 5o, 5i. Mart. Conch. 2
XXVII Ie GENRE.
Ligne 1 278 ⟶ 1 207 :
OLIVETIER : Gasteropode à tète munie de deux tentacules longues, aiguës. Les yeux situés vers le milieu des tentacules. Un tube au-dessus de la tête pour la respiration. Point d’opercule.
* Oliva porphyria, n. T^oluta porphyria. Lin. Argenv. t. io, fig. K. Gualt. t. 2 4
XXIX* GENRE.
Ligne 1 284 ⟶ 1 213 :
A N cille. Ancilla.
Coq. oblongue
AiNCILLIER..
* Ancilla cinnamomea. n. Voluta. Mart. Conch. 2, t. 65
X X Xe GENRE.
Ligne 1 296 ⟶ 1 225 :
Coq. ovale, plus ou moins ventrue, à sommet obtus ou en mamelon, à base échancrée et sans canal. Columelle chargée de plis, dont les inférieurs sont les plus gros ou les plus longs.
VO.LUTIER : Gasteropode à tête munie de deux tentacules pointues : les yeux à leur base extérieure. Bouche en trompe alongée
* Voluta musica. Lin. Argenv. t. i4> fig- F. List. Conch, t. 805
XXXIe GENRE.
Ligne 1 306 ⟶ 1 235 :
Coq. turriculée ou subfusiforme, à spire pointue au sommet, à base échancrée et sans canal. Columelle chargée de plis dont les inférieurs sont les plus petits. Mitrier..
* Mitra episcopalis. n. Voluta episcopalis. Lin. Argeny. t. 9, fig. C. Gualt. t. 53. fig. G. Mart. 4. t. 147, f. 1360^, A, B. Encyclop. t. 369
XXXII* GENRE.
Ligne 1 312 ⟶ 1 241 :
CoLOMBELLE. Columbellci.
Coq. ovale à spire courte
Colombellier : Gasteropode à tête munie de deux tentacules, portant les yeux au-dessous de leur partie moyenne. Manteau formant un tube au-dessus delà tête pour la respiration. Le pied muni d’un petit opercule fort mince.
* Columbella mercatoria. n. J^oluta mer-catoria. Lin. List. Conch, t. 824
XXXIIIe GENRE.
Ligne 1 328 ⟶ 1 257 :
* JSlarginella glabella, n.Volula glabella. Lin. Porcelaine. Adans.Seneg. t. 4, f. 1. List.
Conch, t. 818, f. 2g et 5i. Mart. Conch. 2
XXXIVe GENRE.
Ligne 1 338 ⟶ 1 267 :
Cancellier.
* Cancellaria retiçulata. n. J^oluta cancel-lata. Lin. List. Conch, t. 83o
XXX Ve GENRE.
Ligne 1 346 ⟶ 1 275 :
Coq. ovale. Ouverture se terminant inférieurement par une échancrure oblique qui remonte postérieurement. Bord gauche calleux, formant sur la columelle qu’il recouvre, une base ou un pli transverse dans sa partie supérieure, et ayant sa base obliquement tronquée. Nassier : Gasteropode à disque ventral élargi et tronqué antérieurement, et se prolongeant au-delà de la tête. ( List. t. 975, f. 3o. ) Deux tentacules pointues, portant les yeux dans leur partie moyenne. Un tube au-dessus de la tête, formé par le manteau.
* Nassa arcularia. n. Buccinum arcularia. Lin. List. Conch, t. 970
XXXV Ie GENRE.
Ligne 1 354 ⟶ 1 283 :
Coq. ovale, le plus souvent tuberculeuse ou épineuse. Ouverture se terminant inférieurement en un canal très-court, oblique, échancré à l’extrémité. Columelle nue, applatie sur-tout inférieurement, et finissant en pointe à sa base.
Pourprier : Gasteropode à disque ventral elliptique
( Adans. Seneg. t. 7. f. 1. ) Manteau formant, pour la respiration, un tube qui passe obliquement au-dessus de la tête. Un opercule cartilagineux et semi-lunaire.
* Purpura persica. n. Buccinum persicum. Lin. List. Conch, t. 987, f. 46. Argenv. t. 17
X X X VI Ie GENRE.
Ligne 1 366 ⟶ 1 295 :
Coq. ovale ou alongée. Ouverture oblongue, échancrée inférieurement et sans canal. Echancrure découverte antérieurement. Columelle pleine, sans applatissement à sa base.
Buccinier : Gasteropode à pied elliptique, plus court que la coquille. Deux tentacules coniques, portant les yeux à leur base extérieure. Manteau formant, pour la respiration
* Buccinum undatum. Lin. List. Conch, t. 962, fig. i4. Mart. Conch. 4, t. 126, f. 1206 à 120g.
Ligne 1 374 ⟶ 1 303 :
Eburne. Eburna.
Coq. ovale ou alongée, lisse, à bord droit très-entier. Ouverture oblongue, cchancrée inférieurement. Colu-melle ombiliquée
* Eburna flavida. n. Buccinum glabratum. Lin. List. t. 974
. XXXIXe G E N R E.
Ligne 1 384 ⟶ 1 313 :
Coq. turriculée. Ouverture échancrée inférieurement, et au moins deux fois plus courte que la coquille. Base de la columelle torse ou oblique.
VlSSlER : Gasteropode rampant suç_un disque ventral beaucoup plus court que la coquille. Deux tentacules pointues
* Terebra maculata. n. Buccinum macula-turn. Lin. Gualt. t. 56, fig. I. Argenv. t. 11, fig. A. Mart. Conch. 4, t. i53
C É P H A L H S.
Ligne 1 398 ⟶ 1 327 :
Coq. ventrue, subglobuleuse, cerclée transversalement, à bord droit denté ou crénelé dans toute sa longueur.
Ouverture oblongue, très-ample
Tonnier....
Ligne 1 404 ⟶ 1 333 :
* Dolium galea, n. Buccinum galea. Lin.
List. Conch, t. 898
A. Mart. Conch. 5
X L Ie GENRE.
Ligne 1 412 ⟶ 1 341 :
Harpe. JFIarpa.
Coq. ovale ou bombée, munie de côtes longitudinales parallèles et tranchantes. Ouverture oblongue, ample
Harpier....
*Harpa ventricosa. n. List. Conch, t. 992
X L11* GENRE.
Ligne 1 424 ⟶ 1 353 :
Coq. bombée. Ouverture plus longue que large, terminée à sa base par un canal court, recourbé vers le dos de la coquille. Un bourrelet au bord droit. Columelle plissée inférieurement.
Cassidier :Gasteropode à tête munie de deux tentacules qui portent les yeux à leur base extérieure. Manteau formant, pour la respiration
* Cassis cornuta. n. Buccinum cornutum. Lin. coq. jeune. List. Conch, t. 1006, f. 70. Gualt. t. 4° ? hg. D. Mart. Conch. 2, t. 33, f. 348,34g. Vulg. le casque-tricoté. Coq. vieille. List. Conch, t. 1008
X L11 Ie GENRE.
Ligne 1 432 ⟶ 1 361 :
Strombe. Strombus.
Coq. ventrue, terminée à sa base par un canal court, échancré ou tronqué. Bord droit, se dilatant avec l’âge en aile simple
Strombier..
•* Strombus pugilis. Lin. List. Conch, t. 863, f. 18. Gualt. t. 02
X LI Ve GENRE.
Ligne 1 442 ⟶ 1 371 :
Pterocère. Pterocera.
Coq. ventrue
Pterocerier..
* Pterocera lambis. n. S trombus lambis. L. Rumph. Mus. t. 35, fig. E, F
X L Ve GENRE.
Ligne 1 452 ⟶ 1 381 :
Rostellaire. Rostellaria.
Coq. fusiforme, terminée inferieurement par un canal en bec pointu. Bord droit entier ou denté
Rostellier_
* Rostellaria subulata. n. List. Conch, t. 854, f. 11, et t. 916, ï. g. Argenv. t. 1 o
X L V Ie GENRE.
Ligne 1 474 ⟶ 1 403 :
Fuseau. F asus.
Coq. subfusiforme
* Fusus lojigicauda. n. Rumph. Mus. t. 29, fîg. F. List. Conch, t. 918, f. 11, A. Gualt. t. 62, fig. L. Mart. Conch. 4, t. i44, f. 1042.
Ligne 1 486 ⟶ 1 415 :
Pyrulier.
* Pyrula ficus, n. Bulla ficus. L. Gualt. t. 26, fig.I,M.Argenv. t. 17,%. O. Martin. Conch. 3, t. 66
X L I Xe GE N R E.
Ligne 1 496 ⟶ 1 425 :
F.asciolier..
* Fasciolaria tulipa. n. ISlurex tulipa. L. List. Conch, t. 91 o, f. 1
Le GENRE.
Ligne 1 506 ⟶ 1 435 :
Turbinellier : Gasteropode à tête munie de ceux tentacules obtuses et en massue, ayant les yeux à leur base extérieure et saillans. Manteau terminé par un prolongement plié en tube. Un petit opercule corné et suborbiculaire attaché au pied de l’animal.
* Turbinellus pyrum. n. Voluta pyj’um. L. List. Conch, t. 815, f. 25. Gualt. t. 46, %. C. Mart. Conch. 3, t. g5,f. 917, 918. Chemn. g
LIe GENRE. Pletjrotome. Pleurotoma.
Ligne 1 512 ⟶ 1 441 :
Coq. fusiforme, ayant l’ouverture terminée inférieurement par un canal alongé. Une entaille ou une échancrure au bord droit près de son sommet. PleüROTOMIER : Gasteropode rampant sur un disque alongé., et élevé au-dessus de ce disque sur un pédicule court, épais et cylindrique. Tête à deux tentacules pointues, ayant les yeux à leur base extérieure. Manteau débordant sur les côtés, et terminé antérieurement par un prolongement plié en tube. Un petit opercule corné, attaché au pied ou disque de l’animal. ( Argenv. Zoomorph. t. 4, fig. B. )
* Pleurotoma babylonica. n. Murex baby-lonius. Liû. List. Conch, t. 917, f. 11. Argenv. t. ix
L IIe GENRE.
Ligne 1 520 ⟶ 1 449 :
Coq. subturriculée, scabre, ayant l’ouverture terminée inférieurement par un canal court ou par une échancrure. Un sinus au bord droitprès de son sommet. Clavatulier..
* Clavatula coronata. n. Chemri. xi
C É P H A L E S. L I L Ie GENRE.
Ligne 1 534 ⟶ 1 463 :
[ B ] Ouverture entière et sans canal a sa base.
Obs. Dans les genres de cette division
L I Ve GENRE.
Ligne 1 546 ⟶ 1 475 :
dans l’ouverture de la coquille. Deux tentacules émoussées à leur sommet, portant les yeux à leur base extérieure.
*Trochus niîoticus. Lin. Rumph.Mus. t. 21, fig. A. Gualt. t. 69
L Ve G E NRE.
Ligne 1 554 ⟶ 1 483 :
Coq. en cône déprimé, ayant dans sa base un ombilic ouvert, crénelé sur le bord interne des tours de spire,. Ouverture presque quadrangulaire.
Cadranier.
* Solarium perspectivum. n. Trochus perspective. L. List. Conch, t. 656j f. 24. Argenv. t. 8
L V Ie GENRE.
Ligne 1 570 ⟶ 1 499 :
* Turbo marmoratus.'L. List. Çonch. t. 58j?
f. 46. Guait. t. 64
L V I Ie GENRE.
Ligne 1 578 ⟶ 1 507 :
Coq. ovale ou conoïde. L’ouverture arrondie, entière ; mais munie d’une dent formée par la base saillante et tronquée ou raccourcie de la columellc. Les deux bords désunis supérieurement.
^Ionouoxtier : Gasteropode-rampant sur un disque ventral elliptique, court, cilié, et accompagné latéralement de quelques filets extensibles
Monodonta labio. n. Trochus labio. L. Retan. Adans. Seneg. t. 12
L V 11 Ie GENRE.
Ligne 1 586 ⟶ 1 515 :
Cy’clostome. Cyclostoma.
Coq. subdiscoïde ou conique
Cyclostomier....
Ligne 1 592 ⟶ 1 521 :
* Cyclostoma delphinus* n. Turbo del phi-
nus. L. Argenv. t. 6, fig. H. Gualt. t. 68
L I Xe GENRE.
Ligne 1 598 ⟶ 1 527 :
Scalaire. Scaïaria.
Coq. subturriculée, garnie de côtes longitudinales
* Scaïaria conica. n. Turbo scaîaris. Lin. Rumph. Mus. t. 4g, fig. A. Argenv. t. 11
L Xe GENRE.
Ligne 1 610 ⟶ 1 539 :
Maillotier..
* Pupa upa. n. Turbo uva. L. Peliv. Gaz, t. 27, f. 2. Gualt. Test. t. 58, fig. D. Bdrn. Mus, p. 540
LXI9 GENRE. Turritelle. Tarritella.
Ligne 1 618 ⟶ 1 547 :
Ti'RRitellier..
* Turritella tcrcbra. n. Turbo terebra. L. Gualt. t. 58
L X I Ie GENRE.
Ligne 1 626 ⟶ 1 555 :
Coq. subglobuleuse, diaphane. L’ouverture triangulaire. Un sinus anguleux au bord droit.
Janthimer : Gastevopode nageant, ayant quatre tentacules subulées et une espèce de trompe. Au lieu d’un disque ventral, il a à la partie antérieure de son corps une masse membraneuse, transparente
* Janthina fragilis. n. Helix janthina. L. List. Conch, t. 5j2
LX II Ie GENRE.
Ligne 1 634 ⟶ 1 563 :
Bulle. Bulla.
Coq. bombée
Eullier...( Voyez le genre Bullée t n°. 9. )
* Bulla ampulla. L. List. Conch. yi5
L X I Ve GENRE.
Ligne 1 644 ⟶ 1 573 :
Buliml Bulimus.
Coq. ovale ou oblongue
Eülimier : Gasteropode à quatre tentacules, dont les deux plus grandes sont terminées par les yeux. Bouche courte avec deux mâchoires. Point d’opercule.
* Bulimus hœmasiomus.n. Scopol. Délie. 1, t. 25, f. 1
L X Ve GENRE.
Ligne 1 664 ⟶ 1 593 :
( Voyez Bulimus Zebra. Brug. Diet. n°. 100. )
* Achatina variegata. n. Bulla achatina. L. Column, aq. C. 8
L X V Ie GENRE.
Ligne 1 670 ⟶ 1 599 :
Lymné f.. Lymnœa.
Coq. oblongue, subturriculée. L’ouverture entière, plus longue que large. Partie inférieure du bord droit, remontant en rentrant dans l’ouverture
Ly.MXIER : Gasteropode ( fluviatiîe ) à tête munie de deuxtentacules applaties.Les yeux à la base intérieure des tentacules.
* Lymnœa stagnalis. n. Hélix stagna lis L. List. Conch t. 1*20, f. 21. Pennant Brit. Z00L 4, t. 86, f. i56. Chemn. g, t. i35, f. 1267
L X VI Ie GENRE.
Ligne 1 680 ⟶ 1 609 :
Mélaxie. Melania.
Coq. turriculée. L’ouverture entière
Mélanier.....
Ligne 1 686 ⟶ 1 615 :
* Melania amarula. n. Hélix amarula. I.in>
Rumph. Mus. t. 55
LX VIIIe GENRE.
Ligne 1 696 ⟶ 1 625 :
Pyramidellier. /
* Pyramidella dolabrata. n. Trcchus dota-bratus. Lin. Argenv. t. 11
L XI Xe GENRE.
Ligne 1 706 ⟶ 1 635 :
Auriculier..
* Auricula midœ. n. Voluta auris midœ. L. List. Conch, t. 1 o58
L X X* GENRE.
Ligne 1 714 ⟶ 1 643 :
■Coq. cylindrique, roulée sur elle-même, sans spire saillante. Ouverture étroite, aussi longue que la coquille. Un ou plusieurs plis sur la base de la columelle. Volvairier...
* oh aria bulloïdes. n. Elle a l’aspect de la bulle cylindrique, et trois plis au bas de la columelle
I. X X Ie GENRE.
Ligne 1 720 ⟶ 1 649 :
Ampullaihe. sîrnpiiïlaria.
Coq. globuleuse, ventrue, ombiliquée à sa base, san» callosité au bord gauche. Ouverture entière
Ampullairier : Gasteropode üuviatile
* Ampullaria rugosa. n. List. Conch, t. ig5, f. a5. Favanne Conch, t. 61, fig. D, 10. Martin, g
L X X1 Ie GENRE.
Ligne 1 740 ⟶ 1 669 :
Hélice. Helix.
Coq. globuleuse ou orbiculaire, à spire convexe ou co-noïde. Ouverture entière
HÉlicier. : Gasteropode à tête munie de quatre tentacules inégales : les yeux au sommet des deux plus-grandes. Bouche courte
* Helix pomatia. Lin. List. Conch, t. 48
L XXIVe GENRE.
Ligne 1 754 ⟶ 1 683 :
Hélicinier..
* Helicina neritella. n. List. Conch, t. Ci
r. 59.
Ligne 1 762 ⟶ 1 691 :
Coq. semi-globuleuse, applatie en-dessous, non ombiliquée. Ouverture entière, demi-ronde. Columelle subtransverse, tranchante, souvent dentée.
Neritier : Gasteropode à tête retuse
* Nerita exupia. Lin. Favanne
M. Chemn. Conch. 5, t. 191
L XX Y Ie GENRE.
Ligne 1 776 ⟶ 1 705 :
N. 4TICIER : Gasteropode à tète cylindrique, échancréa par un sillon, portant deux tentacules longues et pointues. Les yeux sessiles à la base ext. des tentacules. Pied plus court que la coquille. Un opercule en demi-lune.
* Natica canrena. n. Nerita canrena.L\n. Nerita. List. Conch, t. 56o
LXXV IIe GENRE.
Ligne 1 782 ⟶ 1 711 :
Test a celle. Testacella.
Coq. univalve
Testacellier : Gasteropode alongé,àtête munie de quatre tentacules inégales, et portant près de son extrémité postérieure une coquille trop petite pour le contenir en entier. ( Voyez Favanne, pl. 76. Limaces à coquilles. )
* Testacella haliotoides. n. ex D. Mauger
LXXVI1P GENRE.
Ligne 1 792 ⟶ 1 721 :
Stomate. Stomatia.
Coq ovale, auriforme, à spire prominent. Ouverture ample
* Stomatia phymotis. Helbl. Haliotis imper-forata. Chemn. Conch. 10, t. 166, f. 1600, 1601.
Ligne 1 820 ⟶ 1 749 :
Siliquaire. Siliquaria.
Coq. tubuleuse
SlLIQUAIRIER...
Ligne 1 832 ⟶ 1 761 :
PÉNICILLIER....(Est-ce un mollusque ?)
* Penicïllus javanus. n. Serpula penis. Lin. Argenv. t. 3, fig. G. List. Conch, t. 648
L X X X11 Ie GENRE. Carinaire. Carinaria.
Ligne 1 838 ⟶ 1 767 :
Coq. univalve, très-mince, en cône applati sur les côtés, à sommet en spirale involute et très-petit.e, et à dos garni d’une carène dentée. Ouverture entière, ovale-oblongue, rétrécie yers l’angle de la carène. Carinairier....
* Carinaria vitrea. Patella cristata. Lin. Syst. Nat. n°. 768. Argonauta vitrea. Gmel. Syst. Nat. Argenv. Appendix, t. 1, %. B. Fa-vanne
LXXXIV GENRE.
Ligne 1 848 ⟶ 1 777 :
Argonautier..
* Argonauta sulcata, n. List. t. 556, f. 7. Rumph. Mus. t. 18, A. Argenv. t. 5, fig. A. Favanne
Obs. L’animal qui forme cette coquille ne peut être un poulpe ( octopus'). Voyez Mém. de la Soc. d’Jiist. Nat. de Paris, p. a3.
Ligne 1 854 ⟶ 1 783 :
TROISIÈME SOUS-DIVISION.
Coquille univalve
LXXXV* GENRE.
Ligne 1 864 ⟶ 1 793 :
Loges nombreuses, formées par des cloisons transverses, simples, et dont le disque est perforé par un tube.
Nautilier : Mollusque céphalé
* Nautilus Pompilius. Lin. Rumph. Mus. t. 17, fi g. A, C. Gault, t. 17 et 18. Argenv. t. 5, fig. E, F. Martini Conch. 1
L X X X V Ie GENRE.
Ligne 1 882 ⟶ 1 811 :
Ammonite. Ammonites.
Coq. en spirale discoïde
Ammokitier....
* Ammonites bisulcata. Brug. n°. 10. List. Conch. Angl. t. 6, n°. 3, et Synops. t. io4i
LXXXVIII* GENRE.
Ligne 1 902 ⟶ 1 831 :
Nummulite. Nummulites.
Coq. lenticulaire, discoïde, à parois simples, recouvrant tous les tours. Loges nombreuses
Camérinier....
Ligne 1 908 ⟶ 1 837 :
f
* Nummulites lœvigata. Br. Pierre lenticulaire. Bourg. Pétrif. t.5o,f. 321. Amas de pierres lenticulaires
X C I I8 GENRE.
Ligne 1 914 ⟶ 1 843 :
Baculite. Baculites.
Coq. droite, cylindracée
Eaculitier..
Ligne 1 926 ⟶ 1 855 :
Orthocère. Orthocera.
Coq. droite ou arquée, un peu conique *, loges distinctes formées par des cloisons transverses simples, perforées par un tube
* Orthocera raphanoides. n. Ortheceras... Gualt. Test. t. ig,fig. L.M.PlancuSjt. 1, f. vi. Nautilus raphanus. Lin.
Ligne 1 934 ⟶ 1 863 :
Hippur ite. Hippurites.
Coq. conique
Hippuritier....
* Hippurites bioculata. n. Orthoceratites... Picot de la Peyrousê
XCVe GENRE.
Ligne 1 944 ⟶ 1 873 :
Belem nite. Belemnites.
Coq. droite, en cône alongé, pointue, pleine au sommet
Belemnitier....
Ligne 1 950 ⟶ 1 879 :
* Belemnites paxillosa. n. Belemnites......
Breyn. Dissert, de Polythalam, p. 4i, t. 1
Obs. Ceseroitici le lieu de placer, comme genre particulier, sous le nom de furcelle (furcella ), ce singulier tube testacée multiloculaire, qu’on a nommé serpula polythalamia> s i l’on pouvoit seulement déterminer la classe de l’animal qui l’a formé. Mais on ignore si cette dépouille appartient à un rao/-lusque ou à un ver. Peut-être se rapproche-t-elle, ainsi que l’arrosoir (le 82' genre), des fistülanes et des tarets, dont ils ne sont éloignés l’un et l’autre que parce qu’on ne connoît que leur valve tubuleuse.
Ligne 1 962 ⟶ 1 891 :
Tous les mollusques acéplialés sont fortement distingués par leur conformation et leur organisation des mollusques céphalésqui composent le premier ordre.
En effet, outre que ces mollusques n’ont point de tête distincte, et qu’ils sont tous dépourvus d’j'eux, leur manteau a communément beaucoup plus d’ampleur; car ilest tantôt formé de deux grands lobes libres par-devant, mais qui se réunissent et tiennent à l’animal par le dos
La partie du corps de ces mollusques où se trouve leur bouche n’est nullement saillante. Elle est enveloppée par le manteau de manière
Ligne 1 968 ⟶ 1 897 :
qu’elle est immobile et incapable de se montrer au-dehors : en sorte qu’on ne peut pas convenablement lui donner le nom de tête.
La bouche des mollusques acéphalés est incomparablement plus grande que celle des mollusques qui ont une tête saillante et distincte. Elle est placée à-peu-près au milieu du corps ou quelquefois à une de ses extrémités
Aucun des mollusques dontil s’agitne rampe sur un disque charnu et ventral comme dans le plus grand nombre des mollusques céphalés.
Dans les espèces conchylifères les branchies sont grandes, placées entre, les lobes du manteau et le ventre de l’animal, et attachées deux à deux vers le dos de la coquille dont elles égalent à-peu-près la longueur. Elles ressemblent à quatre feuillets membraneux
Il n’y a d’autres tentacules dans les mollusques acéphalésquelesfilets courts qu’on trouve souvent soit à l’anus de ces animaux, soit sur les bords du manteau où ils forment des franges, comme dans l’huître, la moule
Tous les mollusques acéplialés paroissent être hermaphrodites. Or, comme ils produisent sans accouplement, sans doute ils se suffisent à. eux-mêmes, ou bien ils sont fécondés parla voie des fluides environnans qui servent de véhicule aux matières propres à les féconder.
Quelques mollusques acéphalés sont tout-â-fait nus ; mais la plupart de ces animaux sont revêtus d’une enveloppe solide et testacée qui n’est jamais univalve
Je divise les mollusques de cet ordre en deux sections : savoir
i°. En mollusques acéphalés nus.
Ligne 2 004 ⟶ 1 933 :
Ascidie. ^tscidia.
Manteau fermé en forme de sac ovale ou cylindrique, irrégulier, fixé à sa base
* tscidia sulcata. Coqueb. Bullet, des Sc. n°. i. Plancus. App. 2
XCVIIe GENRE.
Ligne 2 014 ⟶ 1 943 :
Corps libre, oblong, creux, gélatineux, constitué par le manteau qui est fermé par-devant, ouvert aux deux bouts, et qui enveloppe le corps de l’animal.
* Salpa 772<2.r/ma.Forsk.Descr. Anim.p. 112, ic. t. 55
X C V 11 Ie GENRE.
Ligne 2 028 ⟶ 1 957 :
Mollusques acéplialés eonchylifères.
Les animaux de cette section sont en tout temps revêtus d'une enveloppe solide, crétacée
Les mollusques acéphalés eonchylifères sont beaucoup plus nombreux dans la nature que les acéphalés nus. Aussi en connoît-on un grand nombre de genres très-distincts entr'eux par la diversité des animaux même qui les constituent essentiellement, mais dont les caractères propres sont établis uniquement sur la considération de la coquille
Dans la coquille des acéphalés conchy lifè-res, il n'y a point d'ouverture, ou ce qu'on
appelle improprement bouche de la coquille
Ainsi d’après la considération de la coquille, je partage les acéphalés concbylifères en deux sous-divisions : savoir,
i°. En ceux qui ont leur coquille équivalve. La coquille a deux valves principales
2°. En ceux qui ont leur coquille inéqui-valve. Les valves principales de la coquille sont inégales
PREMIÈRE SOUS-DIVISION.
Ligne 2 052 ⟶ 1 981 :
soit uniques, soit principales, sont égales en-tr’ellesj c’est-à-dire se ressemblent dans leurs dimensions et dans leur forme.
Les animaux renfermés dans ces coquilles font sortir,quand il leur plaît, un pied musculeux, conformé tantôt en langue, tantôt en une lame mince,plus ou moins alongée,ettantôt en un cylindre qui se contracte ou s’alonge selon la volonté de l’animal. Cet organe que l’animal fait ainsi sortir de sa coquille
Voici les genres connus qui appartiennent à cette sous-division.
Ligne 2 060 ⟶ 1 989 :
P i N N E. Pinna.
Coq. longitudinale
Pinnier : Acéphale... ne produisant aucun tube saillant. Il se fixe au-dehors par un byssus soyeux.
Ligne 2 066 ⟶ 1 995 :
*Pinna radis. L. List. Conch.t. n°. 214.
Chemn. 8, p. 218
ACÉPIIÀLÉS.
Ligne 2 080 ⟶ 2 009 :
Mvtilier : Acéphale... sans tube saillant, faisant sortir un pied étroit et linguiforme lorsqu’il veut filer ou déplacer sa coquille.
* Mytilus edulis. L. List. Conch, t. 364, f. 200. Pennant Zool. Brit. 4 } t. 63
C I# G E N R E. - '
Ligne 2 090 ⟶ 2 019 :
Modiolier.....
* Modiola papuana. n. Argenv. t. 22, fig. C. Encycl. t. 219
CIIe- GENRE.
Ligne 2 102 ⟶ 2 031 :
Anodontier : Acéphale fluviatile, ne faisant saillir aucun tube, et ayant un pied musculaire qu’il fait sortir en lame transversale.
* sdnodonta anatina. n. Argenv. pl. 27
CIIP
.
Mulette. JJnio. w
Coq. transverse
Mulettier : Acéphale fluviatile, ne faisant saillir aucun tube, et ayant' un pied musculeux qu’il fait sortir en lame transversale.
Ligne 2 124 ⟶ 2 053 :
Nuculier...
* Nucula margarilacea. n. Petiv. Gaz. 1.17, f. 9. Gualt. t. 88
Obs. La nucule nacrée se trouve fossile à Courtagnon.
Ligne 2 134 ⟶ 2 063 :
Coq. orbicu'aire, subéquilatérale. Charnière en ligne courbe, garnie de dents nombreuses, sériales, obliques, articulées ou intrantes. Ligament extérieur. PÈTONCULIER...
* Pectunculus subauritus. n. List. t. 209
CYP GENRE.
Ligne 2 148 ⟶ 2 077 :
Arciiilr..
* jdrca noe. L. List. t. 368
C VI Ie GENRE.
Ligne 2 154 ⟶ 2 083 :
Cucullée. Cucullœa.
Coq. bombée, subtransverse, inéquilatérale, à crochets écartés. Charnière en ligne droite, ayant des dents nombreuses, sériales
CUCULLIER...
Ligne 2 160 ⟶ 2 089 :
* Cucullœa auriculifera. n. \Arca cucullata. Chemn. 7, p. 174, t. 53, f. 526-528. Encyclop. t. 3o4. Vulg. le coqueluchon de moine.
* Cucullœa crassatina. n. Coq. fossile des environs de Beauvais. Ployez Knorr. ( Foss. p. 11, t. À5
C V 11 Ie GENRE, Trigonie. Trigonia.
Ligne 2 174 ⟶ 2 103 :
T r 1 d A c N E. Tridacna.
Coq. inéquilatérale
* Tridacna gigas. n. Rumpli. Mus. t.' 45
C Xe GENRE.
Ligne 2 182 ⟶ 2 111 :
H1 p p o p e. Hippopus.
Coq. inéquilatérale
* Hippopui maculatus. n.List. t. 549 > £ 187. et t. 55o, f. 188. Rumph. Mus. t. 43
CXI* GENRE.
Ligne 2 192 ⟶ 2 121 :
Coq. inéquilatérale. Charnière à deux dents inégales, dont une courte, située sous les crochets, et une longitudinale, se prolongeant sous le corcelet. Carditier....
* Carclita variegata. Br. List. t. 547 5 £ 84. Favanne
C X I I* GENRE.
Ligne 2 202 ⟶ 2 131 :
ISOCARDIER...
* Isocarclia globosa. n. List. t. 275, f. 111. Gualt. Test. t. 71
* Isocardia molkiana. Chemn. 7,t. 48, f. 484-487. Encycl. t. 2o3, f. 1.
Ligne 2 214 ⟶ 2 143 :
Bucarde. Cardium.
Coq. subcordiforme
Eccardier : Acéphale faisant saillir à l’un des côtés de sa coquille deux tubes inégaux à orifices ciliés, et à l’autre côté un pied musculeux en lame courbe ou sé-curi forme.
* Cardium costatum. L. List. t. 327, f. 164* Rumpli. Mus. t. 48, n°. 6. Gualt. t. 72, fig. D. Chemn. 6, t. ip, f. i5i, i52. Encycl. t. 292
CXIVe GENRE.
Ligne 2 226 ⟶ 2 155 :
Coq. inéquilatérale, subtransverse, à valves closes, munie d’une lunule et d’un corcelet enfoncés, et ayant le ligament intérieur. Fossette-du ligament placée sous les crochets au-dessus des dents de la charnière. Crassatellier..
* Crassateîla gibba. n. Chemn. Conch. 7, Supp. t. 69
* Crassateîla sulcata, n. Fossile des env. de Beauvais.
Ligne 2 250 ⟶ 2 179 :
Lutrairier...
* Lutraria solenoides. n. Gualt. Test. t. 90
* Lutraria elliptica. n. List. Conch, t. 415
ACÉPHALES.
Ligne 2 266 ⟶ 2 195 :
Mactrier : Acéphale faisant sortir par un côté de sa coquille deux tubes qu’il forme avec son manteau, et par l’autre côté un pied musculeux.
* Mactra stultorum. Lin. Gualt. T est. t. 71, fig. C. Da costa Brit. Conch, t. 12
C X V 11 Ie GENRE.
Ligne 2 272 ⟶ 2 201 :
Pétricole. Petricola.
Coq. transverse, inéquilatérale
* Petricola sulcata, n. Venus lithophaga. Retz. In ^ict. u4cad. Taurin, vol. 5, p. 11.
Ligne 2 286 ⟶ 2 215 :
Donace. Donax.
Coq. transverse
* Donax rugosa. L. Pamet. Adans. Seneg. t. i8,f. i.List'. Conch, t.375, f.216.Chemn.6, t. 25, f. 2Ôo. et vign. p. 242.
Ligne 2 296 ⟶ 2 225 :
Coq. subtransverse ou orbiculaire. Trois dents cardinales rapprochées, et une dent isolée, située sous la lunule. Méretricier : Acéphale faisant saillir de sa coquille deux tubes courts, et un pied musculeux sécuriforme.
* Meretrix labiosa. n. Argenv. t. 21
CXXI* GENRE.
Ligne 2 308 ⟶ 2 237 :
VÉXüSlER : Acéphale faisant saillir deux tubes inégaux, et un pied en lame sécuriforme.
* yenus verrucosa. L. List. Conch, t. s84
C X X 11* GENRE. Vénéricarde. yenericardia.
Coq. «mborbiculaire, inéquilatérale
VÉNÉR1CARDIER...
* yenericardia imbricata. n. List. Conch, t. 497
* yenericardia planicosta. n. Knorr. foss. part. 2, t. 25, f. 5. Testa crassissima
CXXIII* GENRE.
Ligne 2 326 ⟶ 2 255 :
Coq. suborbiculaire ou un peu transverse, sans pli sur le côté antérieur. Ligament extérieur et bombé. Deux ou trois dents cardinales. Dents latérales alongées, lamelliformes et intrantes.
Cycladier : Acéphale fluviatile
* Cyclas cornea, n. List. Conch, t. 15g, f. i4t. Pennant, Brit. Zool. 4, t. 49, f. 56. Chemn. 6, t. i3, f. i53. La came des ruisseaux. GeofFr.
* Cyclas euphratic.a. n. Venus... Chemn. 6
CXXIV* GENRE.
Ligne 2 350 ⟶ 2 279 :
Tellinier : Acéphale ayant un pied court, et dont le manteau forme postérieurement un double tuyau qui s’alonge hors de la coquille.
* Tellina radiata. L. Gualt. Test. t. 89
acéphales. 125 CXXVT GENRE.
Ligne 2 356 ⟶ 2 285 :
Cat se. Capsa.
Coq. transverse. Deux dents cardinales sur une valve
* Capsa rugosa. n. List. Conch, t. 425
C X X V I Ie GENRE.
Ligne 2 368 ⟶ 2 297 :
Sanguinolairier.
* Sanguinolaria rosea, n. List. Conch. 1.3^7, f. 206. Chemn. G. t. 7, f. 56. Solcn sanguino-lentus. Gmel. Encyclop. t. 227
C X X V 11 Ie GENRE.
Ligne 2 380 ⟶ 2 309 :
par une extrémité de sa coquille, et faisant saillir par 1 autre extrémité un tube court qui contient deux tuyaux. ( Argenv. Zoomorph. pl. 6, fig. G. H. )
¥ Solen vagina. L. List. Conch, t. 4io. Rumph. Mus. t. 45, fig. M. Argenv. t. 24
C X X I Xe GENRE.
Ligne 2 396 ⟶ 2 325 :
Mye. Mya. *
Coq. transverse, bâillante aux deux bouts, et dont le ligament est intérieur. Valve gauche munie d’une dent cardinale, comprimée, arrondie, perpendiculaire à la valve
Myer : Acéphale marin, ayant le manteau fermé par-devant, et faisant sortir par une extrémité de sa coquille un pied court, suborbiculaire
ACÉPHALES. 127
* Mya truncata. L. List. Conch, t. 4*28
CXXXP GENRE.
Ligne 2 408 ⟶ 2 337 :
P H O L A D E. P kolas.
Coq. transverse, bâillante, et composée de deux grandes valves principales, avec plusieurs petites pièces accessoires placées sur le ligament ou à la charnière. Pholadier : Acéphale à manteau fermé par-devant
*Pholas costala. L. List. Conch. 454
DEUXIÈME SOUS-DIVISION.
Ligne 2 418 ⟶ 2 347 :
Ses valves principales sont inégales entr’elles'.
Dans les coquillages de toute cette sous-division les valves de la coquille sont réellement inégales
principale est en forme de tube régulier ou
Ligne 2 424 ⟶ 2 353 :
irrégulier.
La plupart des mollusques de cette division n’ont pas de pieds ; et parmi eux
[ A ] J^alve principale tubuleuse.
Ligne 2 432 ⟶ 2 361 :
T are t. Teredo.
Coq. tubulée
Taretier: Acéphale yermiforrae, à manteau fermé par-devant et tubuleux, faisant sortir à l’extrémité supérieure
* Teredo vulgaris, n. Teredo navalis. Lin. Sellius Tered. t. i. Adans. Seneg.p. 264, t. 19, fig. 1. Guettard,mém. 5, pl.69,f.4,5.Encycl. pl. 167
ACÉPHALES. 129
Ligne 2 450 ⟶ 2 379 :
* Fistulana clava. n.Encycl.pl. 167,£17-22.
* Fistulana cornicula. n. Favanne, pl. 5
* Fistulana gregata. n. Guettard
* Fistulana lagenula. n. Encyclop. pl. 167
f. 23.
Ligne 2 470 ⟶ 2 399 :
ACARDIElt..
* A car do crustalarius. br. Encycl. pl. ij5
* Acardo umbella. n. Lepas umbella sinensis. Davila cat. pl. 2', fig. A. Martini Conch. 1, t. 6, f. 44. Umbella chinensis. Chemn. 10
CXXXV GENRE.
Ligne 2 482 ⟶ 2 411 :
Radiolitier.
* Radiolites angeiodes. n. Ostracite. Picot de la Peyrouse. Descript. d’orthocératites
ACÉPH ALÉS. CXXXVI* GENRE.
Ligne 2 490 ⟶ 2 419 :
Came. Chama.
Coq. adhérente, inéquivalve
Omier : Acéphale à manteau ouvert, ne faisant saillir aucun tube hors de sa coquille
* Chama lazarus. Lin. Argenv. t. 20, fig. F. Rumph. Mus. t. 48, f. 5. Born. Mus. t. 5, f. 12-14. Chemn. 7, t. 51, f. 5oj-5oq. Vulg. le gâteau feuilleté des Indes.
* Chama imbricata. n. Chama. Brown. Jam. t. 4o
CXXXVII6 GENRE.
Ligne 2 502 ⟶ 2 431 :
Spondyle. Spondylus.
Coq. inéquivalve
* Spondylus gœderopus. List. Conch, t. 206, f.-4o.Gualt.Test. t. 99, fig.F.Chemn. 7, t.44,
f. 469. Encycl. t. 190, f. 1. Vulg. l’huître épineuse commune
CXXXVIII6 GENRE. Plicatule. Plicatula.
Cog. inéquivalve
Plicatulier..
* Plicatula gibbosa. n. List. Conch, t. 210
* Plicatula depressa. n.
Ligne 2 522 ⟶ 2 451 :
Huître. Ostrea.
Coq. adhérente, inéquivalve. Charnière sans dents. Une fossette cardinale oblongue
Hüîtrier : Acéphale n’ayant ni tube ni pied musculeux, et dont les bords du manteau sont dentés ou frangés.
Ligne 2 530 ⟶ 2 459 :
¥ Ostrea edulis. L. Argenv. Zoom. t. 5, f. A»
Bast. op. subs. 2, f. 1,2 et 8
C X Le GENRE. Vulselle. J^ulsella.
Coq. libre, longitudinale, subéquivalve. Charnièré calleuse
Vulsellier : Acéphale se fixant par un byssus cardinal.
* Vulsella lingulata. n. Rumph.Mus. t.-46, fig. A. Chemn. 6, t. 2
CXLI» GENRE.
Ligne 2 544 ⟶ 2 473 :
Marteau. Malleus.
Coq. libre, un peu bâillante près de ses crochets ss fixant par un byssus
Mallier..
Ligne 2 550 ⟶ 2 479 :
. .»* 1 .
* Malleus vulgaris, n. Argenv. t. 19, fig. A. List. t. 219, f. 54. Gualt. Test. t. 96, fig. D, E. Chemn. 8, t. 70
MOLLUSQUES CXLIIe GENRE.
Ligne 2 574 ⟶ 2 503 :
Coq. libre, applatie, se'fixant par un byssus. Charnière composée de plusieurs dents linéaires, parallèles /tronquées, non articulées, et rangées sur une ligne droite, transverse ou oblique. Les interstices des dents donnent attache au ligament sur chaque valve. pERNIER....
* Perna ephipium, n. List. Conch, t. 227
* Perna maxillata. n. Knorr. Petrif vol. 2, t. 64. Fossile trouvé dans la Virginie par le citoyen Beauvois. On le trouve aussi en Italie.
Ligne 2 586 ⟶ 2 515 :
Placunier___
* P lacuna placenta, n. List. Conch, t. 225, f. 60. et t. 226, f. 61. Chemn. 8
C XL V* GENRE.
Ligne 2 592 ⟶ 2 521 :
Peigne. Pecten.
Coq. auriculée, inéquivalve, à crochets contigus. Charnière sans dent. Ligament intérieur
PeCTINIER : Acéphale à manteau ouvert, cilié ou frangé sur les bords, et ne faisant saillir ni tube ni pied musculeux.
* Pecten maximus. n. List. Conch, t. i65, f. 1. et 1.167, f. 4. Pennant Zool. Brit. 4, t. 69, f. 61. Chemn. 7
CXLVI* GENRE.
Ligne 2 618 ⟶ 2 547 :
* V 1 ' 1 i .
Coq. inéquivalve, auriculée, bâillante par la valve inférieure
i I . ,, i ■. f , ... I
Ligne 2 634 ⟶ 2 563 :
Coq. régulière, inéquivalve et inéquilatérale. Deux dents cardinales oblongues,inégales et divergentes à la valve supérieure ; deux fossettes oblongues à l’autre valve. Ligament intérieur. Deux impressions musculaires.
* Pandora margaritacea. n. Tellina inœ-quivalvis-, Lin. Brunnich. Naturf. 3, p. 3i3, t.7,f. 26-28. Chemn. 6
C X LI Xe GENRE.
Ligne 2 642 ⟶ 2 571 :
C O R B U L E. Corbula.
Coq. inéquivalve, subtransverse, libre
CORBULIER...
* Corbula sulcata, n. Encyclop. t. s3o
* Corbula lύigata. n.
¥ Corbula margaritacea. n. Encycl. t. 260
* Corbula gallica. n. Encycl. t. z5o, f. 5. Fossile de Grignon. * ' ■ ' 1
* Corbula striata, n. iSolen ficus. Brander
C Le GENRE.
Ligne 2 672 ⟶ 2 601 :
C R A N1 e. Crania.
Coq. composée de deux valves inégales, dont l’inférieure, presque plane et suborbiculaire, est percée en sa face interne de trois trous obliques et inégaux. La supérieure
Cranier...
Ligne 2 678 ⟶ 2 607 :
- V /H *
.* Crania personata. n. udnomia cranio laris. Lin. Retz. Naturf. 2
C L I Ie GENRE. Térébratule. Terebratula.
Coq. régulière, fixée par un ligament ou un tube court, et composée de deux valves inégales
Deux branches grêles, fourchues et osseuses, tenant à
Ligne 2 690 ⟶ 2 619 :
Terêbratulier : Acéphale sans pied et sans prolongement tubuleux du manteau ; mais ayant deux bras alongés, ciliés d’un côté dans toute leur longueur, et qui sont retirés et roulés en spirale lorsque l’animal n’en fait point usage.
* Terebratula vitrea. n. Argenv. Append, t. 5,fig. E. Naturf. 5, t. 5, f. 5. Cheran. 8
C L11 Ie GENRE.
Ligne 2 696 ⟶ 2 625 :
Calcéole. Calceola.
Coq. inéquivalve, turbinée
CaLCÉOLIER..
Ligne 2 702 ⟶ 2 631 :
* Calceola sandalina. n.^nomia sandaliuni.
Lin. Mant. Alt. p. 54y. Conchita anomia julia-censis. Hupsch. Mus. Knorr. Pétrif. 5. Suppl, t. 206, f. 5
C L IV GE N R' E.
Ligne 2 712 ⟶ 2 641 :
HVALIER : Acéphale faisant sortir hors de sa coquille deux bras applatis, cunéiformes, trilobés, opposés l’un à l’autre, et au moyen desquels il nage dans la mer.
* Hycilœa cornea, n. udnomia tridentata. Forsk. Descr. An. p. 124. et ic. t. 4o,fig. b. Gmel. p. 3548. Chemn. 8, p. 65
CLVe G E N R E.
Ligne 2 734 ⟶ 2 663 :
l’animal, et qui rentrent dans la coquille en se roulant en spirale. Les deux lobes du manteau bordés de filets.
* Lingula anatina. n. Patella unguis. Lin. Seba Mus. 5, t. 16
[ C] Plus de deux valves inégales
C L VI Ie GENRE.
Ligne 2 746 ⟶ 2 675 :
Anàtifier : Acéphale ayant la partie supérieure de son corps munie d’environ vingt-cinq tentacules longs, inégaux, comprimés, crustacés, ciliés, et qui se con- ' tractent en se roulant en spirale. Entre ces tentacules est un tube court, et dans la partie inférieure et antérieure du corps se trouve une autre ouverture.
* ^dnatifa lœvis. Brug. n°. 2. Plancus, t. 5
Lin. Vulg. la conque anatifère.
Ligne 2 756 ⟶ 2 685 :
Coq. conique, tronquée supérieurement, fixée par sa base sans tube tendineux, et composée de six valves articulées par les côtés et par leur bord inférieur. L’ouverture fermée par un opercule quadrivalve.
B A LANIER : Acéphale ayant le corps terminé supérieurement par dix paires de tentacules inégales, articulées, ciliées, crustacées, et qui se roulent en spirale en se contractant. Entre les tentacules les plus courts est un tube alongé et contractile ; et dans la partie inférieure du corps on voit une autre ouverture. List. Anatom, t. 20
* Balanus tintinnabulum. Brug. n°. 5. Le-pas tintinnabulum. Lin. Argenv. pl. 26
TABLEAU DES CRUSTACÉS.
Ligne 2 768 ⟶ 2 697 :
CRUSTACÉS SESSILIOCLES.
* Corps court, ayant uûe queue nue, sajis feuillets
î. Crabe.
Ligne 2 794 ⟶ 2 723 :
12. Arctopsis.
Corps oblong
13. Albunée.
Ligne 2 864 ⟶ 2 793 :
Us engendrent plusieurs fois pendant leur vie.
Les crustacés viennent nécessairement et immédiatement après les mollusques
La considération des articulations du corps et des membres des crustacés les a jusqu’à ce jour fait regarder par tous les Naturalistes comme de véritables insectes
Outre la considération du cœur des crustacés, des branchies dont ils sont munis pour leur respiration, et de leur défaut de stigmates, car ils n’ont point de trachées, ils ont encore la faculté de s’accoupler et d’engendrer plusieurs fois pendant la durée de leur vie, ce qu’ils ont de commun avec les mollusques'et même avec les aracnides, mais ce qui les distingue fortement des insectes qui ne jouissent nullement de cet avantage.
ï)’une autre part, les animaux qui terminent la classe des mollusques, savoir les deux derniers genres d’acéphalés multivalves, tels que les balanites et les analifs, ont des tentacules articulés, et semblent véritablement former le passage des mollusques aux crustacés d’une manière remarquable.
Un autre rapport qui rapproche encore les crustacés des mollusques peut être emprunté de la considération des yeux. En effet on sait que dans beaucoup de mollusques les yeux sont élevés sur des pédicules mobiles, et qu'ils sont situés soit à l'extrémité de ces pédicules, soit au-dessous de cette extrémité. Onretrouve exactement la même chose dans beaucoup de crustacés
Les crustacés ont leurs parties molles, couvertes à l'extérieur d'une croûte dure
flexible et cornée lorsqu’elle est formée
De l’induration et la solidification toujours croissante de cette peau des crustacés, il s’ensuit qu’à mesure que l’animal se développe et grandit, sa peau solidifiée ne peut se prêter et s’accommoder au nouveau volume qu’a opéré l’accroissement. L’animal est donc forcé de s’en dépouiller totalement, à diverses époques de sa vie, pour en reformer une autre plus convenable aux nouvelles dimensions de son corps et de ses parties saillantes.
La plupart des crustacés vivent dans les eaux soit douces et fluviatiles ou stagnantes
Ces animaux ont tous des pattes articulées, que l’on confond quelquefois avec leurs palpes. Ils ont aussi plusieurs paires de mâchoires ; des antennes articulées
Je divise les crustacés en deux ordres
Eli conséquence, aux animaux du premier ordre
ORDRE PREMIER.
Ligne 2 896 ⟶ 2 823 :
Ils ont deux yeux distincts élevés sur de» pédicules mobiles.
Les crustacés pédiocles, qu’on nomme aussi caparassés ou cuirassés ( loricati ), et que d’autres appellent malacostracés
melles portent leurs œufs soit sous le ventre
Je divise l'ordre des crustacés pédiocles en deux sections et en quelques autres sous-divisions
PREMIÈRE SECTION.
Ligne 2 918 ⟶ 2 845 :
rement ou dans sa partie moyenne que postérieurement. Dix pattes onguiculées : les deux antérieures terminées en pinces.
* Cancer pagurus. L. Pennant, Zool. Brit. 4, t. 5
IIe GENRE.
Ligne 2 928 ⟶ 2 855 :
Dix pattes onguiculées, se retirant dans le repos sous les cavités des côtés du corps : les deux antérieures terminées en pinces, et ayant les mains comprimées et en crêtes.
* Calappa granulata. Fabr. Catesb. Car. 2, t. 36. Herbst. Cancr. p. 200
11 Ie G E N R E.
Ligne 2 938 ⟶ 2 865 :
Dix pattes onguiculées : les deux antérieures terminées en pinces.
* Ocypoda ceratophthalma. Fabr. Cancer cursor. Lin. Pallas spicil. Zool. 9, t. 5, f. 7. Herbst. 1
* Ocypoda heterochelos. n. Cancer vocans. Lin. Seba Mus. 3, t. 18, f. 8. Herbst. Cancr. 1, p. 83, t. 1
Var Minor. Petiv. Gaz. t. 78
* Ocypoda rhomboïdes, n. C. rhomboïdes. Lin. Herbst. t. 1, f. 12.
Ligne 2 952 ⟶ 2 879 :
Grapse. Grapsus.
Quatre antennes courtes
Dix pattes onguiculées : les deux antérieures terminées en pinces,
* Grapsus pictus. n. Cancer grapsus. Lin. Petiv. Gaz. t. y5
* Grapsus depressus. n. Herbst, t. 3
V« GENRE.
Ligne 2 964 ⟶ 2 891 :
Doripe. Doripe.
Quatre antennes: les intérieures palpiforraes; les extérieures sétacées. Corps déprimé
Dix pattes onguiculées: tes deux antérieures terminées en pinces ; les quatre postérieures dorsales et prenantes.
* Doripe nodulosa. n. Cancer frascone. Herbst. Cancr. 2, p. 192
Nota. Les C. cTHerbst. t. xi, f. 67,68,69, sont des doripes.
Ligne 2 976 ⟶ 2 903 :
Port une. Portunus.
Quatre antennes inégales, petites
Corps large
Dix pattes, dont les deux postérieures sont terminées par une lame applatie et ovale.
Ligne 2 984 ⟶ 2 911 :
* Portunus depurator. Fab. Ent. Suppl, p. 365. Rumpb. Mus. t. 6, fig. P. Cancer sex-dentatus. Herbst. p. i53?n°. 60, t. 7>fl 5*ret t„8,f. 53.
Nota. Les crabes d’Herbst. pl. 7, %. 4% 9 4g, 5o, 5s. Pl. 8
VIIe GENRE.
Ligne 2 990 ⟶ 2 917 :
Podophtaljie. Poclophtalmus.
Quatre antennes articulées
Dix pattes : les deux antérieures terminées en pinces ; les deux postérieures terminées par une lame ovale.
Ligne 3 008 ⟶ 2 935 :
Dix pattes : les deux antériéures terminées en pinces ; toutes les autres terminées par une lame plate et oyale.
* Mcituta victor. Fabr. Ent. Suppl, p. 36g. Seba Mus. 5, t. 20, f. 10,11. Rumph. Mus. t. 7, fig. S. Herbst. Cancr. p. i4o, n°. 4cj
[B] Corps suborbiculaire.
Ligne 3 016 ⟶ 2 943 :
Porcellane. Porccllanci.
Quatre antennes inégales : les deux extérieures très-longues, sétacées, multiarticulées, et insérées derrière les yeux. Corps suborbiculaire
Dix pattes onguiculées : les deux antérieures terminées en pinces; les deux postérieures très-petites.
* Porcellana platycheles. n. Cancer platy-cheles. Oliv. n°. ig. Pennant, Zool. Brit. 4 > t. 6, f. îa.'Herbst. Cancr. p. 102
Nota. Les C. cPOlivier, n°. 25 et n°. 26, pa-roissent appartenir à ce genre.
Ligne 3 034 ⟶ 2 961 :
Dix pattes, toutes onguiculées; les deux antérieures terminées en pinces.
*Leucosia craniolaris.Yah. Ent. Suppl. 35o. Rumph. Mus. t. io, fig. A
Nota. Je distingue comme sections du même genre,les leucosies à corps renflé ou globuleux, des leucosies à corps presque déprimé.
Ligne 3 046 ⟶ 2 973 :
Quatre antennes : les intérieures palpiformes ; les extérieures sétacées.
Corps ovale-conique
Dix pattes toutes onguiculées: les deux antérieures terminées en pinces.
Ligne 3 052 ⟶ 2 979 :
J. Ceux dont les pattes antérieures ont des bras courts ou médiocres ( Inachus Fabr. ).
* Maja eriocheles. C. Eriocheles Olivier
§. Ceux dont les pattes antérieures ont des bras très-grands ( Fartenope Fabr. ).
*Maja longimana. C. Rumph. Mus. t. 8, f. 2, Seba Mus. 5, t. 20
X I Ie GENRE.
Ligne 3 086 ⟶ 3 013 :
Dix pattes, dont les deux antérieures sont terminées en pinces.
* Albunea dentata. Fabr. C. Pennant, Zool. Brit. 4
* Albunea personata. n. Herbst. Cancr. t. 12, f. 71.
Ligne 3 092 ⟶ 3 019 :
* Albunea dorsipes. Fabr. Herbst. Cancr.
t, 22
i56
Ligne 3 116 ⟶ 3 043 :
Quatre antennes courtes : les deux intérieures à dernier article bifide.
Corps oblong
queue petite, ciliée sur les bords.
Ligne 3 122 ⟶ 3 049 :
Dix pattes : les deux antérieures terminées en pinces • les quatre postérieures terminées en nageoires.
¥Ranina serrata. n. C. Raninus. L. Rumph. Mus. t. 7
■ X V Ie G E N R E.
Ligne 3 128 ⟶ 3 055 :
S c y L l A R E. Scyllarus. •
Deux antennes filiformes, articulées, bifides au sommet. • Deux feuillets^n crêtes
P É D I O C L E S. 15y
Ligne 3 134 ⟶ 3 061 :
Corselet grand, large; queue garnie d’écailles natatoires. Dix pattes : les antérieures non-chelifères.
* Scyllarus antarticus. Fabr. Ent. Suppl. 3gg. Seba Mus. 5, t. 20
* Scyllarus orientalis. Fabr. Rumph. Mus. t. 2 y fig. D.
* Scyllarus œquinoxialis. Fab. Brown. Jam. t. 4i
X V I Ie GENRE.
Ligne 3 146 ⟶ 3 073 :
Quatre antennes inégales : les intérieures plus courtes, raultiarticulées, divisées en deux presque jusqu’à la base.
Corps oblong
Dix pattes, dont les antérieures sont terminées en pinces.
* Astacus Jluviatilis. Fab. C. Astacus. Lin. Pennant, Brit. Zool. 4, t. i5
* Astacus marinus. Fab. C. Gammarus. L. Pennant, Brit. Zool. 4? t- 10, f. 21. Herbst. t. 25. Le houmar.
Ligne 3 170 ⟶ 3 097 :
G A l A t 11 É e. Galathea.
Quatre antennes inégales : les deux intérieures fort courtes
Corps oblong; queue grande, garnie d'écailles natatoires. Dix pattes : les antérieures terminées en pinces.
Ligne 3 176 ⟶ 3 103 :
* Galathea strigosa. Fab.C. Strigosus. Lin. Pennant, Zool. Brit. 4> t* i4,f. 26. Herbst. t. 26, f. 2.
* Galathea longipeda. n.C. Bamjlias. Pennant
PÉDIOCLES.
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Palinure. Palinurus.
Quatre antennes inégales : les intérieures plus courtes, mutiques, bifides au sommet; les extérieures très-longues
Corps et queue des écrevisses.
Dix pattes toutes onguiculées
*Palinurus homarus. Fab. C. Homarus. Lin; Rurapîi. Mus. t. î
* Palinurus ornatus. Fab. Herbst. l. 3i., f. i.
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C R A N G O N. Crago.
Quatre antennes: deux intérieures courtes et bifides ; deux extérieures fort longues, sétacées, munies chacune à leur base d’une écaille oblongue
Dix pattes onguiculées : les antérieures terminées etî pinces. /
* Crago vulgaris. Seba Mus. 5
XXII» GENRE.
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les extérieures fort longues et sétacées.'
Corps subcylindrique
* Palœmon carcinus. Fab. Sloan. Jam. 2
* Palœmon squilla. Fab. Seba Mus. 5, f. g, 10. PennantZool. Bric 4 > t. 16
X X11 Ie GENRE.
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* Squilla mantis. Fab. Seba Mus. 5, t. 20, f. 2, 3. Herbst. t. 33, f. 1. Cancer mantis. L. La mante de mer.
* Squilla maculata. Fab. Rumph. Mus. t. 5, f. 2, Herbst. t. 55
X X I Ve GENRE.
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Quatre antennes simples, sétacées, inégalés.
Corps oblong, dépourvu de pattes, mais ayant dè chaque côté une ou plusieurs rangées de branchies obtongues, ciliées, natatoires, qui en tiennent lieu. Queue nue, articulée, longue, fourchue A l’extrémité. / „ . . .,
* Branchiopoda stagriaîis. n. Cancer sta-gnalis. Lin. Herbst. p. 121, t. 55, f. 10.
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Ils ont deux yeux distincts ou .réunis en un seul, mais constamment fixes et sessiles. ■» r-
Les crustacés sessiliocles, que d’antres nomment entomostracés
IL y en a de fort grands, comme les polyphénies; mais la plupart des autres sont fort petits, et souvent même microscopiques.
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Ils different essentiellement des crustacés pédiocles par leurs yeux, sessilejs, immobiles, et qui dans un grand nombre paroissent composés ou à réseau. ^ ,
Quoique la détermination de leurs branchies ne soit pas facile
rLes crustacés, sessiliocles varient dans le nombre, et dans la forme ou la situation des
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pièces crustacêes qui couvrent leur corps .
dans celui de leurs pattes, dans celui de leurs antennes
Une partie des c. sessiliocles a le corps alo jgé et couvert de pièces crustacées transverses et assez nombreuses
Les organes de la génération dans les animaux de cet ordre, au nombre de deux ou d’un seul dans chaque individu
sous le ventre ou attachés au derrière et renfermés dans une pellicule qui forme une espèce de sac
Les crustacés sessiliocles vivent pour la .plupart dans les eaux douces et stagnantes. On en trouve quelques espèces qui n’habitent que dans les eaux limpides et courantes des fontaines et des rivières. D’autres
Toutes les petites espèces ont le corps diaphane, et les pièces crustacées qui le recouvrent sont presque membraneuses.
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PREMIÈRE SECTION:
Corps couvert de pièces crustacées nombreuses
XXVe GENRE.
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Corps alongé, couvert de pièces crustacées transverses. Des appendices_bifides sur les côtés de la queue et à son extrémité. Des pattes articulées et onguiculées.
* Gammcirus puîex. Fab. Squilla puïex. De-geer, ins. 7,p. 525, t. 55
XXVI8 GENRE.
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As ELLE, udsellus.
Quatre antennes sétacées, simples
Corps oblong, recouvert de plusieurs pièces crustacées transverses, et terminé par une queue large, munie de deux appendices bifides.
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Quatorze pattes.
* stsellus entomon. Oliv. n\ 7. Oniscus en-tomon. Lin. Squilla entomon. Degeer
XXVI Ie GENRE.
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Ciievrolle. Caprclla.
Quatre antennes inégales. Corps linéaire avçc des ren-flemens irréguliers
Pattes articulées
* Caprella scolopendroïcles. n. Cancer linearis. Lin. Bast. op. subsesc. 1, t. 4,f. 2.
Pennant, Zool. Brit. 4
*Caprella ventricosa. n. Squilla ventricosa. Mull. Zool. Dan. p. 20, t. 56, f. i-5. C. Vcntri-cosus y Herbst. t. 36, f. 11. A, B.
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C y a m e. Cyamus. Lat.
Quatre antennes inégales : les deux antérieures plus longues, sétacées. Un suçoir simple, rétractile
Corps ovale, déprimé, à six segmens pédifères. Six pairei de pattes : chaque patte terminée par un crochet.
* Cyamus ceti. n. Squilla balœnœ. Degeer, ins. 7, p. 541, t. 42, f. 6, 7. Pali. Spic. Zool. 9, p. 76, t. 4, f. i4. A, B
XXIXe GENRE.
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Deux antennes sétacées, ayant plus de dix articles. Corps ovale, submarginé, recouvert de pièces crustacces transverses.1 Les appendices de la queue courts et bifides.
* Ligia oceanica. Fab.Ent. Suppl. 3oi. Bast, op. subs. t. 13
XXXe GENRE.
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Deux appendices courts et très-simples à l’extrémité du corps. Quatorze pattes.
* Oniscus asellus. Lin. GeofT. ins. 2
XXXI* GENRE.
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Corps alongé, couvert d’écailles. Trois Filets sétacés à la queue.
* Forbicina argentea. n. F. Plana. GeofF. îns. 2, p. 6io
X X XI Ie GENRE.
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Deux ou quatre antennes simples,sétifères. Un seul œil apparent.
Corps alongé
* Cyclops minutus. Mull. Entomostr. p. 101 > n° 43, t. 17, f. 1 à 7. Encycl. pl. 263, f. 2. Il ressemble à la forbicine argentée au premier
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Cinq paires de pattes. ‘ •
* Polyphemus gigas. n. Rumpb. Mus. t. ; 2
SESSILICCLES. 1G9 polyphemus. Lin. Linmlus polyphemus. Fab. Vulg. le crabe des moluques.
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Corps couvert par un bouclier crustacé d’une seule oü de deux pièces.
* Limulus ccincriformis. n. MoîiocuIus apus. Lin. Binoculus..'. GeolFr. ins. 2, p. 660. t. 21
* Limulus pennigerus. n. Binoculus... GeofF. ins. 2, p. 660, t. 21
* Limulus product us. n. Calygus... Mull. Entomostr. i5s, t. .21, f. 3, 4.
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Daphnie. Daphnia.
Deux antennes rameuses, sétifères. Un seul œil apparent. Corps ovale, convexe
* Daphnia pulex. n. Monoculus ptilcx. Lin. Fab. &c. Daphnia... Mull. Entomostr. p. 82
XXXV Ie GENRE.
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Iis engendrent plusieurs fois dans le cours de leur vie.
Les arachnides ont des rapports assez nombreux avec les crustacés ; aussi tous les naturalistes les en ont-ils toujours rapprochés avec raison. Dans la plupart l’aspect est également hideux j et la tête est immobile et confondue avec le corselet. Néanmoins leurs stigmates très-apparens, et qui indiquent que ces animaux respirent par des trachées
Tous les crustacés respirent par des branchies, et sont en conséquence dépourvus de
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172
stigmates. Leur peau est par-tout recouverte* de pièces crustacées
11 paroît donc évident
tiellement des insectes en ce qu’ils ne subissent jamais de métamorphose, qu’ils naissent sous la forme qu’ils doivent toujours conserver
Les arachnides vivent les unes sur la terre, d’autres dans les eaux ; enfin d’autres sont parasites de différens animaux dont elles sucent la substance. En général elles sont carnassières et vivent de proie ou du sang qu’elles sucent ; aussi ont-elles principalement des mandibules ou un suçoir, et celles qui ont des mâchoires les ont fort petites.
Ligne 3 496 ⟶ 3 423 :
ScoRnojsr. Scorpio. L.
Deux antennules longues
Queue alongée, articulée, armée d’un aiguillon. Deux lames en peigne au-dessous du corps.
* Scorpio europœus. L. Degeer,ins. 7, p. 344, t. 4i, f. 5. Roes. ins. 5
I Ie GENRE.
Ligne 3 512 ⟶ 3 439 :
Abdomen séparé du corselet par un étranglement.
*u4rcinea diadcma. L. Degeer, ins. 7, p. 218, t. 11, f. 5. Enc}*cl. pl. 2Ô7
* ^5tranea domestica. L. Degeer
IIIe GENRE.
Ligne 3 524 ⟶ 3 451 :
Abdomen distinct du corselet.
* Phrynus reniformis. n. Phalangium reni-forme. L. Tarantula. Brown. Jam. 4°g
* Phrynus caudatus. Phalangium cau-datam. L. Pallas Spied. Zool. 9, p. 3o, t. 3
f. 1,2. Seba Mus. 1, t. 70
I Ve GENRE.
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Galéode. Galeodes. Oliv.
Deux antennules longues
Corps oblong,velu. Abdomen distinct du corselet.
f Galeodes aranoïdes, Oliv. Phalangium
* Galeodes setigera. Oliv. Diet. n°. 2.
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F a u c h E u R. Phdldngium. L.
Deux antennules filiformes, simples
Huit pattes fort longues; '
* Phalangium opilio. L. Degeer „ ins. 7
Le faucheur des murailles.
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V Ie GENRE. pince. Chelifer. G.
Deux antennules longues, en forme de bras, terminées chacune par deux ongles en pince. Mandibules courtes
Abdomen confondu avec le corselet, mais distingué par des anneaux. Huit pattes.
* Chelifer cancroides. n. Phalangium can-croides. Lin. Chelifer. Degeer, ins. 7
V 1 Ie GENRE.
Ligne 3 572 ⟶ 3 499 :
Mandibules plattes, terminées par un ongle pointu. Corps globuleux, sans anneaux distincts, formé par la réunion de la tête du corselet et de l’abdomen. Huit pattes ciliées ou natatoires.
* Etais extendens. u.Hydrachna extendens. Mull. Zool. Dan. Prod. 2272. Hydrachn. p. 62
V 11 Ie GENRE.
Ligne 3 596 ⟶ 3 523 :
Hydracne. Hydracna. Latr.
Deux antennules arquées, articulées, terminées par deux pièces inégales et en pince. Un suçoir en bec conique, composé de trois soies
Corps globuleux, sans distinction d’anneaux. Huit pattes propres pour nager.
* Hydracna cruenta. Mull. Zool. Dan. Prod. 2273. Hydrachn. p. 63
* Hydracna aquatica. n. H car us aquaticus. Lin. Roes. ins. 3,t. 25. Degeer, ins. 7, p. 149,
t. 9
X* G E N R E.
Ligne 3 614 ⟶ 3 541 :
Corps en pointe antérieurement. Huit pattes.
* Bdella rubra, n. Acarus longicornis. Lin. Chelifer. Geoffr. ins. a,p. 618, n°. 2
X Ie GENRE.
Ligne 3 626 ⟶ 3 553 :
* Acarus rcduvius. L. Degeer,ins. 7, p. 101, t.6, f. 1, 2.Frisch, ins. 6, t. 19. Encycl. t. 255, f. 3. La mitte des boeufs.
* Acarus scabiei. L. Degeer, ins. 7
180 ARACHNIDES X I Ie GENRE.
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P Y c N o g o N o N. Picnogonum.
Deux antermules à la base du suçoir. Un suçoir simple
Corps oblong, articulé, à abdomen distinct, terminé en pointe. Huit pattes.
* •Pycnogonum balœnarum. Fab. Ent. 4
X11 Ie GENRE.
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Quatre antennules à la base du suçoir ; les deux supé-' rieures chélifères. Un suçoir simple, en tube avancé, cylindrique, obtus.
Corps, filiforme
* Nymphum grossipes. Fab. Phalangium grossipes. Lin. Stroem. Su'ndm. 208
ORDRE SECOND.
Ligne 3 664 ⟶ 3 591 :
Corps très-long, déprimé, composé d’articulations nombreuses qui portent chacune une paire de pattes.
* Scolopendra morsistans. Lin. Petiv. Gaz. t. i5, f. 3. SebaMus. 1, t. 81, f. 5,4
* Scolopendra forficata. L. Schœff. Elem. t. ni, f. 1. Degeer, ins. 7, p. 65j
[ B ] Six pattes ( famille des parasites )-
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Antennes filiformes, de la longueur du corselet. Deux yeux.
Trompe courte, fixe : suçoir rétractile
Abdomen simple, un peu applati. Six pattes.
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Corps applati ; corselet distinct de la tête et de l’abdomen. Six pattes.
* Ricinus mergi. Degeer
Nota. Tous les ricins sont parasites des oiseaux.
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P o d u r e. Podura.
Antennes filiformes, plus longues que la tête
Queue fourchue, repliée sous le ventre, propre pour sauter. Six pattes.
* Podura villosa. L. GeolF. ins. 2
* Podura aquatica. L. Geoff, ins. 2, p. 610, n°. 8. Degeer
essk.«.iv.i0 a i cxili cLicxi ue leur vie sontTépan-dus et également situés dans toute l'étendue
Ligne 4 056 ⟶ 3 983 :
LES INSECTES.
Corps subissant une ou plusieurs métamorphoses
Ils ne s’accouplent et n’engendrent qu’une seule fois pendant leur vie.
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La classe des insectes est une des plus nombreuses, des plus curieuses et des plus intéressantes à connoître du règne animal.
Les animaux qu'elle comprend n'ont point de cœur musculaire pour la circulation de leurs fluides. Ils manquent de cerveau
On peut dire de ces animaux, ainsi que de ceux des classes suivantes, que les organes essentiels à l'entretien de leur vie sont répandus et également situés dans toute l'étendue
de leur corps, au lieu d’être isolés soit dans des cavités séparées, soit dans des lieux particuliers
Tous les vrais insectes subissent une double ou une triple métamorphose, ou acquièrent en général de nouvelles parties pour arriver à leur état adulte
Les insectes naissent dans l’état de larve > c’est-à-dire qu’ils ont en sortant de l’œuf une forme différente de celle qu’ils doivent acqué-rir pour être dans leur état parfait, ou qu’ils sont dépourvus de certains organes qu’ils doivent avoir un jour. En effet la plupart ont en naissant la forme d’un véritable ver. Leur corps est alongé
Les larves subissent différentes mues, c’est-à-dire changent plusieurs fois de peau à mesure qu’elles se développent. Elles sont très-voraces
temps dans cet état que dans celui d’insecte parfait. Parvenues à leur dernier accroissement, elles subissent une transformation, et passent à l’état de nymphe ou chrysalide.
L’état de nymphe est pour la plupart des insectes un état singulier d’immobilité, de resserrement et souvent d’occultation des parties
Les nymphes après un temps quelconque
Quant aux insectes qui, au lieu de subir cette triple métamorphose
Les insectes parvenus à leur dernier état, qu’on nomme .parfait, sont dans cet état fort diJÊFérens de ce qu’ils étoient lorsqu’ils sont nés. En efFet_, d’insectes rampans qu’ils étoient pour la plupart, ils sont devenus insectes ailés et volans
On distingue dans l’insecte parfait quatre parties principales, qui sont la tête y le thorax, Y abdomen et les membres.
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LA TÊTE.
Sur la tête, qui est en général fort petite en proportion du reste du corps, on observe la bouche
La bouche
i°. La lèvre supérieure ( labium superius ) .* c’est une pièce transversale
20. La lèvre inférieure ( labium inferius ) : c’est une autre pièce transversale
3°. Les mandibules ( mandibules ) : ce sont deux pièces ordinairement dures
4°. Les mâchoires ( maxillœ ) .* ce sont deux pièces ordinairement minces, membraneuses, quelquefois coriaces, situées immédiatement au-dessous des mandibules, entre celles-ci et la lèvre inférieure. Leur mouvement s’exécute latéralement comme celui des mandibules. Si l’on en excepte les hyménoptères dans lesquels les mâchoires sont transformées en une espèce de trompe, tous les insectes qui sont pourvus de mandibules le sont aussi de mâchoires. Ces parties donnent naissance aux antennules antérieures.
5°.Les galètes {galeae): ce sont deux pièces plates
6°. Les antennules ou les palpes {palpi):
elles sont au nombre de deux
7°. La langue ( lingiia ), très-improprement appelée de ce nom
8°. Le bec ( rostrum ) : c’est une espèce de trompe articulée, mobile, recourbée sous la poitrine, et creusée supérieurement en manière de gouttière ou de demi-fourreau
munis introduisent dans le corps des animaux ou dans le tissu des plantes dont ils se nourrissent. Le bec constitue spécialement la bouche des hémiptères.
90. La trompe (proboscis ) : c’est une pièce plus ou moins alongée
io°. Le suçoir ( haustellam) est formé de deux à cinq filets très-minces, très-déliés, qui portent le 110m de soies, et qui, se réunissant ensemble,complètent un cylindre creux,propre à laisser passer les sucs dont se nourrissent les insectesà suçoirs.Dans les hémiptères etlaplu-part des diptères
ni mandibules ni mâchoires
Nota. On a donné improprement le nom de suçoir aux pièces de la bouche dont je viens de parler j car ce mot présente une fausse idée de la manière dont les sucs sont portés à la bouche et dans l’estomac des insectes à suçoir. En effet, ce n’est point par une espèce de succion que les insectes à suçoir ou à trompe retirent les sucs dont ils se nourissent; ils ne peuvent aspirer l’air qui est le principalagent d’une véritable succion
D’après ce qui vient d’être exposé sur les dix parties qui composent la bouche des in-
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sectes, on voit que ces parties ne se trouvent jamais toutes réunies dans la bouche du même animal.
Les yeux des insectes sont au nombre de deux
Outre les deux yeux dont nous venons de parler, on distingue sur la partie supérieure de la tête de beaucoup d’insectes deux ou trois points luisans et convexes, qui semblent être des espèces de petits yeux, et que les naturalistes ont en effet nommés petits yeux lisses. Il est néanmoins très-douteux que ce soit de véritables yeux.
Les antennes ( antennœ )
Le front est la partie supérieure et à-la-fois la plus antérieure de la tète celle qui occupe l’espace qui se trouve entre les yeux et la bouche. Cette partie a reçu dans les coléoptères le nom de chaperon ( clypeus )
Le vertex où stemma est la partie la plus supérieure de la tête
LE TRONC.
Le tronc ou thorax, comprend le corselet proprement dit, l’avant-poitrine
On a donné plus particulièrement le nom de corselet à la partie supérieure du thorax
poitrine, et est fort remarquable dans les coléoptères.
La partie du thorax qui donne naissance aux quatre pattes postérieures et qui se trouve placée entre l’avant-poitrine et le ventre
On désigne sous le nom de sternum
L’écusson ( scutellum ) est une petite pièce placée à la partie postérieure du corselet, à la base interne des élytres ou des ailes. On le distingue aisément dans la plupart des coléop^ tères.
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L’abdomen vient immédiatement après le thorax et termine postérieurement le corps .de l’animal. Dans les insectes parfaits il contient la plupart des viscères, et ne porte jamais les pattes. 11 est ordinairement caché sous les ailes ou les élytres. Sa partie inférieure a reçu
plus particulièrement le nom de ventre. L'abdomen est composé d'anneaux ou de segmens dont le nombre varie
LES MEMBRES.
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On divise les membres des insectes en pattes et en ailes.
Les pattes ( pedes), dans les insectes parfaits sont au nombre de six. Elles sont composées chacune de plusieurs pièces articulées, dont les principales sont la cuisse
La cuisse forme la principale pièce de la patte. Elle est renflée dans quelques espèces
La jambe est la pièce qui suit et qui tient à la cuisse. Sa forme est ordinairement cylindrique. Elle est souvent armée de poils roides, <de piquans ou de dentelures.
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Le tarse est une espèce de doigt, composé de deux à cinq pièces articulées les unes avec les autres, dont la dernière est ordinairement terminée par un double crochet. La considération du nombre des pièces du tarse fournit de bons caractères pour diviser certains ordres de la classe des insectes.
Les ailes ( alœ ) sont attachées à la partie postérieure et un peu latérale du corselet, et sont au nombre de deux ou de quatre. Elles sont membraneuses
Lorsque les ailes supérieures sont différentes des inférieures par leur consistance
membraneux ou demi - membraneux. Quelquefois même ils sont presque semblables aux véritables ailes.
Dans les insectes qui manquent d’élylres, et qui néanmoins n’ont que deux ailes
Les balanciers ( haltères ) sont deux petits filets ou pédicules mobiles, plus ou moins alongés, terminés par un bouton arrondi
Aucun insecte n’est ailé en naissant 5 ceux qui acquièrent des ailes n’en ont que dans leur état parfait.
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Distribution des insectes.
La nécessité d’une bonne méthode en histoire naturelle
et de les connoître
N’ayant trouvé parmi les méthodes qui ont été publiées jusqu’à ce jour pour déterminer les insectes, aucune distribution qui m’ait paru Remplir complètement son objet, je m’en suis formé une qui me semble offrir plus de facilité dans l’usage
Dans ma distribution des insectes, les caractères empruntés de la considération des parties ;de la, bouché sont principalement employés à déterminer les ordres
qui change le placement des ordres
Voici l’exposé de la distribution qu’il m’a paru convenable d’établir, et que je suis dans mes démonstrations au Muséum.
Ligne 4 212 ⟶ 4 139 :
'Des mandibules et des mâchoires. •> 5,
Quatre ailes nues, membraneuses
Des mandib. 4
Ligne 4 226 ⟶ 4 153 :
Quatre ailes membraneuses, recouver- /• Lépidoptères, tes d’écailles semblables à une pous- | sière fine. )
|Une bec aigu, articulé, recourbé sous la poitrine
(Deux ailes croisées
iUne trompe non articulée, servant de")
Ligne 4 252 ⟶ 4 179 :
OBSERVATION.
La considération de la bouche des insectes employée concurremment avec celle des ailes dans la distribution des insectes, et pour en déterminer les ordres, écarte avec raison les hémiptères des orthoptères, avec lesquels on avoit coutume de les confondre ou de les associer. Cette disposition des ordres place d’ailleurs plus convenablement les lépidoptères ; car les abeilles qui terminent les hyménoptères
ORDRE PREMIER.
Ligne 4 258 ⟶ 4 185 :
INSECTES COLÉOPTÈRES.
Caract. Bouche munie de mandibules et de mâchoires. Deux élytres durs, coriaces, joints l’un à l’autre par une commissure droite
Larve vermiforme, ayant six pattes courtes et une tête écailleuse. Nymphe immobile.
Les insectes qui composent cet ordre, et que M. Fabricius nomme eleuterata, sont ainsi que les lépidoptères
Ces insectes ont une tête mobile
Les petits yeux lisses manquent dans tous les insectes de cet ordre.
Derrière le corselet des coléoptères, qui varie beaucoup dans sa figure, on voit un petit écusson qui manque quelquefois, et deux ailes membraneuses repliées sur elles - mêmes et cachées, lorsque l’animal ne vole pas
L’insecte parfait a six pattes articulées
La larve des coléoptères ressemble à un ver mou, muni de six pattes courtes
La nymphe des coléoptères ne prend points de nourriture et ne fait aucun mouvement ; mais toutes les parties extérieures de l’insecte parfait se montrent dans cette nymphe à travers la peau qui la recouvre.
Ligne 4 298 ⟶ 4 225 :
Antennes coudées, le premier article très-long. Massue en peigne d’un côté.
‘Mandibules alongées
* Lucanus cervus. Lin. Fabr. î
Obs. Le C. Latreille a distingué sous le nom deplatyce-tus les lucanes qui ont des mandibules courtes dans les deux sexes, et la lèvre inférieure dépourvue de pinceaux. Voyez Lucanus çarabo'ides.
Ligne 4 312 ⟶ 4 239 :
Corselet presque quarré, séparé des élytres par un étranglement.
* Passalus interruptus. Fab. Lucanus inter-ruptus. Lin. Oliv. t. 3, f. 5. Brown. Jam. t. 44, f. 7. Degeer
IIP GENRE.
Ligne 4 318 ⟶ 4 245 :
Scarabé. Scarabœus. L.
Antennes courtes
Chaperon arrondi, avancé au-dessus de la bouche.
Ligne 4 324 ⟶ 4 251 :
Nota. Il faut diviser le genre nombreux des scarabés en distinguant,
i°. Ceux qui sont cornus ou épineux soit sur le chaperon
a°. Ceux dont le chaperon et le corselet sontmutiques dans les deux sexes.
* Scarabœus hercules. L. Fabr. 1, p. 2. Oliv. pl. 1
IV GENRE.
Ligne 4 338 ⟶ 4 265 :
Tête large ; corps court; point d’écusson.
* Copris anterior, n. Scarabœus antenor. Oliv. ins. 1
Ve GENRE.
Ligne 4 348 ⟶ 4 275 :
Chaperon rhomboïdal. Un écusson.
¥ Geotrupes dispar. n. Scarabœus dispar. Oliv. ins. 1, p. 58, t. 5
¥ Geotrupes stercorarius. n. Scarab, sterco-rarius. L. Fabr. 1
Ligne 4 358 ⟶ 4 285 :
Letkrüs. Lethrus. F.
Antennes en massue lamellée, composées de onze articles
- ¥ Lethrus cephalotes. Fab. 1, p. 1. Oliv. ins. i, n°. 2, pl. î, f. i. Mus. n°. i. Il est aptère.
Ligne 4 380 ⟶ 4 307 :
Corps oblong.
* Mcloloniha fullo. Fab. 1
* JSlelolontha vulgaris. Fab. 1,2, p. i55. Oliv. ins. n°. 5
I Xe GENRE.
Ligne 4 388 ⟶ 4 315 :
Cétoine. Cetonia.Y.
Antennes courtes
Tête inclinée, à chaperon entier ou simplement échan-cré.
* Cetonia aurata. Fabr. 1, p. 2, p. 127. Oliv. ins. i
Xe GENRE.
Ligne 4 398 ⟶ 4 325 :
Goliath. Goliathus. n.
Antennes courtes
* Goliathus africanus. n. Cetonia goliathus: Oliv. ins. 1, n°. 6
i4
Ligne 4 408 ⟶ 4 335 :
* Goliathus polyphemus. n. Cetonia poly-phemus. Oliv. ibid. p. 9, t. 7, f. 61.
¥ Goliathus bifrons. n. Cetonia bifrons. Oliv. ins. n°. 6
* Goliathus micans. n. Cetonia micans. Oliv. ins. n°. 6
* Goliathus marginalis. n. Cetonia bifida, Oliv. ins. n°. 6
X Ie G E N R E.
Ligne 4 430 ⟶ 4 357 :
Escarbot. Hister. L.
Antennes coudées, terminées en massue solide. Mandibules cornées, avancées. Mâchoires presque membraneuses
COLÉOPTÈRES. 211
Ligne 4 436 ⟶ 4 363 :
Tète petite, enfoncée dans le corselet. Pattes antérieures dentées. ( , .,
*Hister maximus. Lin. Oliv. ins. n°. S, p. 5, t. 1
* Hister unicolor. Lin.Fabr. 1
X I I Ie GENRE. Sphéridie. Sphœridium. F.
Ligne 4 444 ⟶ 4 371 :
Antennes en massue perfoliée. Quatre antennules inégales : les antérieures fort alongées. Mâchoires à deux lobes inégaux.
Corps ovale-arrondi
* Sphœridium scarabœoïdcs. Fab. ins. 1
X I Ve GENRE.
Ligne 4 458 ⟶ 4 385 :
Nota. Les larves sont un peu velues. Elles dévorent et détruisent les pelleteries et les productions animales conservées.
* Dermestes lardarius. Lin. Fab. r
Oliv. ins. n°. 9, p. 6, pl. î, f. î, a,b. Le der-meste du lard. Geoff, i, p. loi, n°. 5. Mus. n°. î.
Ligne 4 470 ⟶ 4 397 :
jVofa. Les larves sont velues, et très-destructrices des matières animales conservées.
* jinthrenus verbasci. Fab. î, p. 264. Oliv. ins. n°. i4, p. 7
XVIe GENRE.
Ligne 4 502 ⟶ 4 429 :
Corselet et élytres bordés.
* Nitidula obscur a. Fab. 1
X I X« GENRE.
Ligne 4 522 ⟶ 4 449 :
Corselet applati, bordé. Corps oblong.
* Nicrophorus vespillo. Fab. 1, p. 247. Oliv. ins. n°. 10, p. 5, pl. 1, f. 1
X X Ie G E N R E.
Ligne 4 534 ⟶ 4 461 :
" yeux en croissant. .
>
Obs. Le C. Latreille a découvert qu’au lieu de quatre articles à tous les tarses, les clairons en ont réellement cinq. •’
* Clerus alveolarius. Fab. 1, p. 2og.SchœfF. ic» t. 43, f. - il.; Clerus... GeofF. ins. 1
.. /' Mfcsrl .ri r
Ligne 4 552 ⟶ 4 479 :
Antennes courtes, en massue fusiforme, ayant le second article prolongé du côté intérieur en un lobe corni-forme. Mandibules cornées. Mâchoires bifides. Corselet convexe, rebordé.
*Dryops auriculata. Oliv. ins.n0. 4i ( bis), p. 4, t. î
XXIIIe GENRE.
Ligne 4 558 ⟶ 4 485 :
G Y r i n. Gyrinus.
Antennes en massue fusiforme
Pattes moyennes et postérieures natatoires.
* Gyrinus natator. Lin. Fab. î
XXIV GENRE.
Ligne 4 570 ⟶ 4 497 :
Antennes courtes, en massue perfoliée. Quatre antennules inégales, filiformes : les antérieures plus longues que les antennes.
Corps elliptique
¥ Hydrophilus piceus. Fab. 1, p. 182. Oliv. ins. n°. 5g, p. g, pl. 1, f. 2, a, b
f
Ligne 4 588 ⟶ 4 515 :
Corps elliptique. Pattes postérieures natatoires.
Dytiscus marginalis. Lin. Fab. 1
* . < * 1
Ligne 4 602 ⟶ 4 529 :
Corselet et élytres bordés. Un appendice à la base des cuisses postérieures.
* Carabus auratus. Lin. Fab. 1, p. 12g. Oliv. ins. n°. 35
Le bupreste cloré... Geoff, ins. i, p. i42
XXVIIe GENRE.
Ligne 4 614 ⟶ 4 541 :
Corselet écarté des élytres. Jambes antérieures larges, plates et fortement dentées.
* Scarites gigas. Fab. 1, p. g4, Oliv. ins. n°. 56, p. 6, pl. 1, f. 1, a,b
XXVIII* GENRE.
Ligne 4 620 ⟶ 4 547 :
Manticore. Manticora. F.
Antennes filiformes, à articles cylindriques. Six antennules filiformes. Mandibules très-grandes
Corselet divisé en deux parties : l’antérieure non bordée.
* 31anticora maxillosa. Fab. 1 5 p. 125. Ca-rabus tuberculatus. Degeer. mém. p. 620, t. 46, f. \k. Manticora. Oliv. ins. n°. 67
XXIXe GENRE. Cicindèle. Cicindela. L.
Ligne 4 636 ⟶ 4 563 :
* Cicindela campesiris.hm. Fab. I, p. 170.
Oliv. ins. n°. 53, p. 11, pl. 1, f. 5, a
XXXe GENRE.
Ligne 4 644 ⟶ 4 571 :
Antennes filiformes. Six antennules. Mandibules simples dans leur moitié supérieure. Lèvre inférieure entière, pointue. Corselet non bordé. ^
* Elaphrus riparius. Fab. 1, p. 17g. Oliv. ins. n°. 54
Mus. n°. 1.
Ligne 4 650 ⟶ 4 577 :
XXXIe GENRE.
Staphylin. Slaphylinus.
Antennes moniliformes. Quatre antennules courtes. Lèvre inférieure trifide.
Ligne 4 656 ⟶ 4 583 :
Xlytres très-courts, laissant à découvert une grande partie de l’abdomen. > 4
* Slaphylinus hirtus. Lin. Fab. 1,2
XXXIIe GENRE.
Ligne 4 664 ⟶ 4 591 :
Antennes moniliformes, perfoliées. Quatre antennules inégales : les antérieures filiformes ; les postérieures sécuriformes. Mandibules simples.
* Oxyporus rufus. Fab. 1,2
XXXIIIe GENRE.
Ligne 4 674 ⟶ 4 601 :
Elytres très-courts. Corps alongé.
* Paeclerus riparius. Fab. 1,2
. . . XXXIVe GENRE.
Ligne 4 680 ⟶ 4 607 :
P T1 N e. Ptinus. L.
Antennes filiformes, un peu longues
_ qu’égaux. Quatre antennules inégales. Mandibules
Ligne 4 690 ⟶ 4 617 :
Télé petite. Corselet arrondi, relevé en bosse.
* Ptinus fur. Lin. Fab. 1
XXXVe GENRE. Vrillette. nobium. F.
Ligne 4 696 ⟶ 4 623 :
Antennes filiformes, ayant les trois derniers articles plu» alongés. Quatre antennules en massue. Mandibules tri - dentées. Corps oblong. Tête enfoncée dans le corselet.
*u4nobium pertinax. Fab. i,p. 7. Oliv. ins. n°. 16, p. 6, pl. 1, f. 4, a, b. Ptinus per-tinax. Lin. Byrrhus. Geoff. 1
XXXVIe GENRE.
Ligne 4 706 ⟶ 4 633 :
Corps oblong. Corselet bombé. Tête inclinée et enfoncée dans le corselet.
* Ptilinus pectinicormis. Fab. 1
XXXVIIe GENRE.
Ligne 4 714 ⟶ 4 641 :
'Antennes pectinées dans les mâles et en scie dans les femelles. Mandibules entières. Antennules en massue. Corps oblong. Corselet court, terminé postérieurement de chaque côté par un angle pointu.
¥ iïlelasis Jlabeîlicornis. Fab. 1
XXXVII Ie GENRE.
Ligne 4 724 ⟶ 4 651 :
Tête à moitié enfoncée dans le corselet. Corps alongé;
* Buprestis gigantea. Lin. Fab. 1,2, p. 186. Oliv. ins. n°. 52
XXXIXe GENRE.
Ligne 4 732 ⟶ 4 659 :
Antennes filiformes, en scie. Quatre antennules sécuri-formes. Mandibules simples ou bifides au sommet. Corps alongé. Angles latéraux-postérieurs du corselet très-pointus. Une pointe sternale prolongée et reçue dans une cavité de la poitrine, servant de ressort pour sauter.
*Elater flabellicornis. Lin. Fab. 1,2
X Le GENRE.
Ligne 4 742 ⟶ 4 669 :
Corps oblong. Corselet plat, quarré. Elytres mous et flexibles.
* Drilus Jlavescens. Oliv. ins. n°. 25, pl. i
X L Ie GENRE.
Ligne 4 748 ⟶ 4 675 :
Lyméxyle. Lymexylon. F.
Antennes filiformes. Quatre antennules inégales : les antérieures plus longues et en massue. Mandibules courtes
Corps alongé, cylindrique. Elytres flexibles.
* Lymexylon navale. Fab. î, 2
X L I I8 GENRE.
Ligne 4 758 ⟶ 4 685 :
Téléphore. Telephorus. Deg.
Antennes filiformes, à articles cylindriques. Quatre antennules sécuriformes ou en massue. Mandibules longues
Corselet plat
* Tclephorus fuscus. Oliv. ins. n°. 26, p. 6, pl. 1
X L111» GENRE.
Ligne 4 770 ⟶ 4 697 :
Antennes filiformes, un peu en scie. Quatre antennulea filiformes -,1e dernier article sétacé. Mandibules courtes. Corselet à peine bordé. Corps ovale. Elytres flexibles. Des papilles ou vésicules lobées et rétractiles aux côtés de la poitrine et de l’abdomen.
* 31alachius œneus. Fab. 1
XLIV GENRE.
Ligne 4 776 ⟶ 4 703 :
M É l y r e. Melyris. F.
Antennes filiformes, un peu en scie. Quatre antennules inégales
Corps oblong, un peu déprimé. Point de papilles, ou vésicules rétractiles sur les côtés. *
Ligne 4 782 ⟶ 4 709 :
* Mely ris viridis. Fab. 1 p. 226. Oliv. ins.
n°. 21, p. 4, pl. ï
n°. i.
Ligne 4 792 ⟶ 4 719 :
Antennes filiformes. Quatre antennules un peu en massue. Mâchoires bifides. Mandibules très-petites. Corselet applati, cachant la tête par un large rebord. Côtés du ventre plissés et à papilles.
* Lampyris splendidula. Oliv. ins. n°. 28
XL VIe GENRE.
Ligne 4 810 ⟶ 4 737 :
Antennes filiformes : le deuxième et le troisième article très-courts. Quatre antennules un peu en massue. Mandibules simples.. Mâchoires entières, obtuses.
Corps oblong. Corselet plat
* Omalysuç suturalis. Oliv. ins. n°. 24, p. 4
SECONDE SECTION.
Cinq articles àux tarses des deux premières paires de pattes
X L V I I T GENRE.
Ligne 4 826 ⟶ 4 753 :
Çorselet .arrondi. Etytres moiis, courts, à bord interne arqué. Point d’ailes. *
* Meloe prosùaràbœus. Lin. Fab. î } 2, p. 517. Oliv. ins. n°. 45, p. 5
i5
Ligne 4 840 ⟶ 4 767 :
Corps alongé, élytres mous, demi-cylindriquës.
* Cantharis pesicatoria. Oliv. ins. n°. 46, pl. î
Le G E N R E.
Ligne 4 848 ⟶ 4 775 :
M Y L A B R E. Mylabri?. F.
Antennes moniliformes
Tête très - inclinée. Elytres flexibles
* Mylabris cichorii. Fab. 1,2, p. 88. Oliv. ins. n°. 47, p. 7, pl. 1, f. 1, a, b, c,d, e, et pl. 2
22J
Ligne 4 860 ⟶ 4 787 :
Ho rie. Horia. Oliv.
Antennes filiformes, à articles subcylindriques. Quatre antennules inégales
Corps oblong. Elytres grands, flexibles.
Ligne 4 872 ⟶ 4 799 :
A p a l E. udpalus. F.
Antennes filiformes
Corps oblông. Tête inclinée. Élytres flexible^.
Ligne 4 882 ⟶ 4 809 :
Cérocome. Cerocoma. G.
Antennes moniliformes, iirrégulières ( sur-tout dans les mâles ) à dernier article plus gros. Mandibules simples. Mâchoires linéaires, entières. Lèvre inf. membraneuse
Corps oblong -, élytres couvrant tout l’abdomen.
* Cerocoma schaefferi. Fab. 1
Oliv. ins. n°. 48
J ï? .11 s x Ci F.
L I
L A g rie.’ Lagrià. F: •
Ligne 4 898 ⟶ 4 825 :
Antennes filiformes, distantes,'“posées sous les yeux. An-tennules inégales /les antérieures sêcuriforuies.'Mâ-. choires bifides. Les, yeûx! en croissant. '
* Lagria hirt-a. Fab; i
. î ■> '.>5 ... - • / ..
Ligne 4 906 ⟶ 4 833 :
TNrôif ô:£ fî. Notoxtis. F.
Antennes moppiformes. Quatre antennules subsécurifor-mes. Mandibules simples. Mâchoires unidentées. <foïps‘oblong. r
* Notoxus monoceros. tab. 1, p. an. Oliy.
Ligne 4 912 ⟶ 4 839 :
* * , ' • . .Avî ■>U)\ v'v’ ^
ins. n°. 5i
ZOi
Ligne 4 918 ⟶ 4 845 :
. •J * > y .0 ,, /t *. c v7 o n if *
„......LV I'
5 L
Ligne 4 928 ⟶ 4 855 :
O o s'S Y t hé.' Cossÿphtâ: F.
--J- .îrt *v • J • ; . <--n' -,r., .
Antennes courtes, un peu en massue. Quatre antennules
Ligne 4 938 ⟶ 4 865 :
' cotseletr * /»* V f^-e -
* Cossyphus deprassus. Fab. 1
L VI Ie GENRE.
Ligne 4 948 ⟶ 4 875 :
Tète saillante. Corps oblong, applati.
* Pyrochroa caccinca. Fab. ins. 1, q, p. io4. Oliv. ins. n°. 53, pl. 1
L V 11 Ie GENRE.
Ligne 4 956 ⟶ 4 883 :
Antennes subiuoniliformes, à aTticles lenticulaires per-foliés.-Quatre antennules inégales. Mâchoires bifides. Corps ovale, convexe.
* Diaperis bo\ep. F$b, 1,2, p. 5j6. Oliy. ins. n°. 55, pl. 1
. • .\. » , \ k , , . . .1
Ligne 4 976 ⟶ 4 903 :
Antennes moniliformes. Quatre antennules inégales : les antérieures un peu en massue. Mâchoires bifides. Corps oblong. Corselet bordé. Couleur obscure, luisante.
* Tenebrio molitor. Lin. Fabr. i
LX I* GENRE,
Ligne 4 996 ⟶ 4 923 :
Corselet court,bombé,rebordé. Point d’écusson,Elytres embrassant l’abdomen.
* Pimeîia striata. Fab. 1
L X 11 Ie GENRE.
Ligne 5 006 ⟶ 4 933 :
Corps oblong. Corselet raboteux, ayant des angles, des crêtes ou des pointes. Point d’écusson. Elytres aptères embrassant l’abdomen.
* Sepidium tricuspidatum. Fab. 1
LXIV GENRE.
Ligne 5 016 ⟶ 4 943 :
Corps oblong. Corselet plat, sans rebord.
* Helops lanipes. Fab. 1
L X V GENRE.
Ligne 5 036 ⟶ 4 963 :
Antennes courtes, moniliformes, à dernier article plus gros. Quatre antennules courtes, subfiliformes. Lèvre inf. échancrée.
Corps ovale
* Érodïus gibbus. Fab.’i
L X V I Ie G E N R E.
Ligne 5 046 ⟶ 4 973 :
Antennes moniliformes, un peu en scie d’un côté. Quatre antennules inégales : les antérieures en massue sé-curiforme. Tête très-inclinée sur la poitrine. Ecusson très-petit. Abdomen des fpmelles terminé «n pointe.
* .Mordella fasciata. Fab. 1,2, p. 115. Oliv. ins. n°. 64
LXVIII' GENRE.
Ligne 5 056 ⟶ 4 983 :
Tête inclinée sur la poitrine. Point d'tcuseon.
* Ripiphorus subdipteruç. Fab. 1, 2
1 M d *
Ligne 5 068 ⟶ 4 995 :
Corps alongé. Corselet un peu rebordé et rétréci antérieurement.
* Cistela ceramboïdes. Fab. 1,2
TROISIÈME SECTION.
Ligne 5 080 ⟶ 5 007 :
Antennes sétacées, longues, posées dans l’échancrure des yeux. Quatre autennules. Point de lèvre supérieure. Mandibules avancées. Yeux réniformes. Corselet applati, tranchant et denté ou épineux sur les côtés.
* Prionus cervicornis. Fab. 1, 2
LXXIe GENRE.
Ligne 5 090 ⟶ 5 017 :
Corselet arrondi, épineux ou tuberculeux.
* Cerambix moschatus. Fab. 1,2, p. 261. Oliv. ins. n°. 67
L X XI Ie GENRE.
Ligne 5 100 ⟶ 5 027 :
Corselet nautique, court, arrondi ou globuleux.
* Callidium arcuatum. Fab. 1
LXXIII' G E N R E.
Ligne 5 112 ⟶ 5 039 :
Corselet mutique, court, arrondi. Abdomen rétréci antérieurement. Ailes droite.s. Elytres rétrécis postérieurement.
* Necydaîis rufa. Fab. 1,2, p. 553. Oliv, ins. n°. 74, pi. 1, f. 6. La lepture à étuis étranglés. Geoff. 1, p. 220
L X X I Ve GENRE.
Ligne 5 124 ⟶ 5 051 :
Corselet rautique, alongé, cyîindracé.
* Saperda carcharias. Fab. 1
Nota. Le calopus, Fab. ( Oliv. ins. n®. 72 ) ne s’éloigne pas de ce genre.
Ligne 5 136 ⟶ 5 063 :
Corselet épineux ou tuberculeux.
* Stencorus inquisitor. Oliv. ins. n°. 69
L X X V Ie GENRE.
Ligne 5 146 ⟶ 5 073 :
Corselet nautique.
Nota. Les donacies (Fab. 1, a, p. n5 ) qui se font distinguer par leur lèvre inf. entière et par des couleurs brillantes
* Leptura quadrimaculata. Fab. 1, i
L X X VI Ie GENRE.
Ligne 5 160 ⟶ 5 087 :
Corps alongé. Corselet globuleux mutîque.
¥ Spondylis buprestoides. Fab. 1
L X X Y 11 Ie GENRE. Trogossite. Trogossita. 01.
Ligne 5 172 ⟶ 5 099 :
M i c É t o'P n a g E. Micetophagus. Latr.
Antennes monfiiformes
* Micetophagus tritoma. n. Tritoma. GeofF. ins. 1
h XXXe GENRE,
Ligne 5 186 ⟶ 5 113 :
Corps ovale, convexe ou gibbeux. Corselet large, sub-marginé.
* Chrysomela punctalissima. Fab. 1, p. 507. Oüv. ins. n°. 91, pl. 1, F. 1, a
L X X X Ie GENRE.
Ligne 5 206 ⟶ 5 133 :
2°. Les galeruques qui ont les cuisses postérieures renflées et qui sautent. On les nomme attises.
J Galeruca oleracea. Fab. i
L X X XI Ié GENRE.
Ligne 5 216 ⟶ 5 143 :
Corps oblong. Corselet étroit, subcylindriqtie.
* Griocerisy 12 - punctata. Fab» 1 * 2
Nota. Plusieurs des hispa de Pabricius ( vol. i
L X X X11 Ie GEN R E.
Ligne 5 244 ⟶ 5 171 :
Antennes filiformes, un peu épaissies et quelquefois en scie vers leur sommet. Quatre antennules inégales. Tête penchée, prolongée en bec très-court. Corps ovale gibbeux. Elytres un peu plus courts que l’abdomen.
* Bruchus pisi. Lin. Fab. 1,2, p. 370. Mus. n°. 5. Mylàbris. Geoff, ins. 1, p. 267, t. 4
L X X X V Ie GENRE.
Ligne 5 254 ⟶ 5 181 :
Corps ovale, rétréci antérieurement. Tête alongée en trompe.
* ^ittelabuê coryli. Lin. Fab. 1, 2
LXXXVir GENRE.
Ligne 5 266 ⟶ 5 193 :
Tête prolongée en forme de bée droit, très-long, cylindrique, grêle, portant la bouche à son extrémité. Corps alongé. _ _ • '
* Brentus anchorago. Fab. 1,2
LXXXVIÎF b E N R E. '
Ligne 5 276 ⟶ 5 203 :
Antennes ebudées, terminées en massue solide,et insérée sur la trompe. ■ • ’ '' !
Tête prolongée en une trompe dure
. '< .
Ligne 5 300 ⟶ 5 227 :
Corps oblong. Corselet convexe, sou9 lequel la tête est plus ou moins cachée.
* Bostrichus capucinus. Mus. n°. 6. u4pate capucinus. Fab. 1, 2
X C I* GENRE.
Ligne 5 306 ⟶ 5 233 :
E R o T y L E. Erotylus. F.
Antennes en massue oblongue
Corps gibbeux. Tête enfoncée dans le corselet. Elytres marginés, embrassant l’abdomen.
Ligne 5 316 ⟶ 5 243 :
Cas side. Cassida. L.
Antennes moniliformes
Corps arrondi.ou ovale, plat en-dessous. Corselet et élytres bordés, beaucoup plus larges que le corps j bord antérieur du corselet débordant et cachant la tête.
* Cassida grossa. Lin. Fab. 1, p. 3o4. Oliv. ins. n°. 97
Q U iA TRIÈME SECT ION.
Ligne 5 336 ⟶ 5 263 :
Antennes courtes, en massue solide. Quatre antennules : les deux antérieures plus grandes et en massue sécuri-forme. Corps hémisphérique^, plat en-dessous. Corselet et élytres bordés.
* Coccinella q-punctata. Lin. Fab. 1, p. 274.’ Oliv.ins. n°. 98, pl. 1
6, f. i. Mus, n°. 10.
Ligne 5 346 ⟶ 5 273 :
Caract. Bouche munie de mandibules, de mâchoires, de lèvres et d’une galette recouvrant chaque mâchoire.
Deux élytres mous, presque membraneux
Larves conformées comme l’insecte parfait, mais n’ayant ni élytres ni ailes. La nymphe marche et mange.
Les insectes orthoptères que Degeer avoit déjà distingués, furent considérés par le C. Olivier comme présentant un ordre particulier bien distinct. Il leur assigna le nom orthoptères > mot composé
antérieures
Linné confondoit les insectes qui constituent l’ordre des orthoptères parmi ses hémiptères, malgré l’extrême différence qui se trouve dans la bouche des insectes de ces deux ordres; et Geoffroi en avoit fait une division des coléoptères, en les distinguant des autres coléoptères par la considération de leurs ély-tres mous, presque membraneux. Mais il est certain que les insectes dont il s’agit ne sont ni des coléoptères ni des hémiptères, et qu’ils doivent former un ordre particulier.
Ce qui caractérise principalement lesorthop-tères, c’est moins peut-être la manière dont les ailes sont pliées ou disposées dans l’état de repos
se distingue que par des moignons ou des ru-dimens d’ailes qui lui viennent sur le corselet.
Ligne 5 362 ⟶ 5 289 :
Cette sorte de métamorphose qui rapproche les orthoptères des insectes hémiptères, mais aussi qui leur est commune avec plusieurs né-vroptères, n’empêche pas que les véritables rapports qu’ont entr’eux tous ces insectes ne soient principalement recherchés dans la conformation de la bouche. Or, aux galettes près, la bouche des orthoptères est fort analogue à celle des coléoptères.
Les insectes de cet ordre ont des antennes sétacées
XCIVe GENRE.
Ligne 5 372 ⟶ 5 299 :
Corps alongé; corselet piaf, élytres très-courts; abdomen armé de pinces. Trois articles aux tarses. *
* Forficula auricularia. Lin. Fab. a
Forjicula. GeofF. ins. 1, p. 3y5
X C Ve GENRE.
Ligne 5 382 ⟶ 5 309 :
'Antennes sétacées, longues, posées sous les yeutf. Lèvre inf. bilobée.
Corps oblong, déprimé. Corselet applati, lisse, bordé
* Blatta orientalis. Lin. Fab. 2, p. g. Blatta. Geoff. 1, p. 58o, t. 7, f. 5. Elle est originaire d’Asie j et s’est répandue par toute l’Europe. Elle court avec célérité,se cache pendant le jour, et la nuit dévore les provisions et les meubles.
Ligne 5 402 ⟶ 5 329 :
Sauterelle. Locusta.
Antennes sétacées
* Locusta viridissima. Fab. 2, p. 4i. Gryl-lus viridissimus. Lin. Locusta. GeofF. 1
X C V11 Ie GENRE.
Ligne 5 412 ⟶ 5 339 :
Antennes filiformes, de moitié plus courtes que le corps. Lèvre supérieure entière : lèvre inf. quadrifide. Corselet prolongé postérieurement en une pointe qui égale ou dépasse l’abdomen. Elytres en toit ou nuis. Trois articles aux tarses. Pattes postérieure», longues et propres à sauter.
* A cheta bipunctata. n. Gryllus bipunctatus. Lin. ^tcrydium bipunctatum. Fab. 2
X C I Xe GENRE.
Ligne 5 420 ⟶ 5 347 :
Antennes filiformes, de moitié plus courtes que le corps. Lèvre sup. échancrée ; lèvre inf. bifide. Elytres en toit. Trois articles aux tarses. Pattes postérieures, longue# et propres à sauter,
*crydium migratorium. n. Gryllus migra«• torius. Lin. Fab. 2
Ce GENRE.
Ligne 5 440 ⟶ 5 367 :
Antennes sétacées, posées entre les yeux. Lèvre inf. à quatre divisions égales.
Tète inclinée. Corselet alongé et étroit. Elytres horizontaux, convexes
ORTHOPTÈRES, sic)
Ligne 5 446 ⟶ 5 373 :
antérieures, grandes, dentée* ou épineuses, et armées d’un onglet. Cinq articles aux tarses.
* Mantis oratorio. Lin. Fab. 2
Cil* GENRE.
Ligne 5 462 ⟶ 5 389 :
Spectre. Spectrum.
Antennes sétacées
Tête ovale, oblique. Corselet cylindrique.Corps alongé, effilé, cylindrique. Elytres très - courts. Pattes longues et grêles.
* Spectrum gigas. n. Mantis gigas. Lin. Fab, Ent. 2, p. j 4. Bradl. Nat. t. 27
* Spectrum filiforme, n. Mantis filiformis. Lin. Fab. 2, p. i2.-Petiv. Gaz. t. 60, f. 2.
Ligne 5 478 ⟶ 5 405 :
Larve hexapode, différente de l’insecte parfait.
Dans les deux ordres précédens les insectes ont,comme ceux-ci, la bouche munie de mandibules et de mâchoires ; mais ils nJont que deux véritables ailes, et ces ailes sont cachées sous des élytres plus ou moins coriaces. Ceux au contraire que comprend Perdre des névrop-tères sont dépourvus d’élytres et ont quatre ailes véritables, nues, membraneuses, transparentes
La tête des névroptères est pourvue de deux grands yeux à facettes, et en outre de trois petits yeux lisses disposés en triangle sur le vertex.
Leur abdomen est très-alongé, et composé de plusieurs anneaux distincts. Il est terminé par deux ou trois soies en forme de queue dans les éphémères
Tous les névroptères n’ont pas les mandibules également fortes et apparentes. Elles sont grandes dans les libellules, qui font la guerre aux autres insectes 5 mais ces parties sont très-petites et presqu’imperceptibles dans les éphémères qui ne prennent aucune nourriture et qui ne passent à leur dernier état que pour s’accoupler, se reproduire
Il me paroît que l’ordre des névroptères n’a pas été bien connu dans ses rapports avec les autres ordres par les entomologistes.
GeofFroi l’a confondu avec les hyménoptères. Linné qui, je crois, l’a établi le premier
tères avec la forbicine .et la podure, c’est-à-dire avec des animaux qui ne se métamorphosent point, et qui conséquemment ne sont pas même des insectes.
Il me semble que la considération importante des parties de la bouche, qu’on doit employer au moins pour déterminer les ordres
Les larves des névroptères sont munies de six pattes situées dans leur partie antérieure. La plupart vivent dans l’eau
vivent dans les champs : parmi celles-ci les unes habitent sur les arbres et font la guerre aux pucerons j quelques autres, cachées dans le sable, sont occupées à tendre des pièges aux fourmis. Toutes sont carnassières et vivent uniquement de proie.
L’ordre des névroptères peut être divisé en trois sections
PREMIÈRE SECTION.
Ligne 5 510 ⟶ 5 437 :
Antennes très-courtes, terminées par une soie. Deuxan-tennules courtes, insérées à la base externe des mâchoires. Bouche masquée par les lèvres.
Tête grosse
* Libellula grandis. Lin. Aeshna grandis. Fab.2, p. 584. Libellula.DegeeT, ins. 2
* Libellula depressa. Lin. Fab. 2
* Libellulavirgo. Lin. Ngrion virgo. Fab. 2, p. 38b. Libellula. Geoff. 2
Nota. Ces trois espèces font partie de trois genres différens dans l'entomologie de M. Fa-bridas, genres qu'il établit sur quelques particularités qu'offre la lèvre inf. de ces insectes.
Ligne 5 534 ⟶ 5 461 :
Trois articles aux tarses.
* Termes fatale. L. Fab. 2, p. 87. Termes destructor. Degeer
C'est l'insecte le plus destructeur que l'on connoisse. La promptitude avec laquelle il détruit les meubles
)
Ligne 5 544 ⟶ 5 471 :
P s o c. Psocus. Lat.
Antennes sétacées. Deux antennules articulées, maxillaires. Mandibules larges
Corselet bombé. Ailes grandes, en toit. Deux articles aux tarses.
¥ Psocus pedicularius. Latr. Bullet, de la Soc. Phil. n°. 4i. Esp. 1. Coqueb. Illustr. Ico-nogr. p. io, t. 2
¥ Psocus pulsaiorius. Fab. Suppl, p. so/f. Termes puisatorium. Lin. Psoccus pulsatorius. Coqueb. Illustr. p. i4,t. s, f. i4. Le pou de bois. Geoff, ins. 2
C V I Ie GENRE.
Ligne 5 556 ⟶ 5 483 :
Perle. Perla. G.
Antennes longues, sétacées : articles nombreux
Ailes horizontales. Deux filets à la queue dans la plupart. Trois articles aux tarses.
¥ Perla fusca. Geoff. 2
256 INSECTES
Phryganea bicaudata. Lin. Semblis bicaudatct, Fab. 2
deuxieme section.
Ligne 5 578 ⟶ 5 505 :
Corselet cylindrique, alongé en forme de col. Ailes en toit. Abdomen des femelles, terminé par un appendice sétacé.
* Raphidia ophiopsis. Lin. Fab. 2
TROISIÈME SECTION.
Ligne 5 588 ⟶ 5 515 :
Myrmeleon. Myrmeleon. L.
Antennes courtes
Ailes en toit. Abdomen long, cylindrique
* Myrmeleon formicaleo. Lin. Myrmeleon formicarium. Fab. 2, p. g3. Formica leo.Geoff.
ins. 2
C Xe GENRE.
Ligne 5 600 ⟶ 5 527 :
ÂSCALAPHE. slscalaphus.
Antennes longues, filiformes, terminées en tête ou par un bouton comprimé. Six antennules inégales
Corps velu. Abdomen terminé dans les mâles par deua: crochets.
Ligne 5 612 ⟶ 5 539 :
Antennes longues, filiformes. Quatre antennules Gli-formes.
Partie antérieure de la tête, se prolongeant en un bec corné
Ailes horizontales. Abdomen terminé, dans les mâles,’ par une queue articulée, armée de pinces. *
Ligne 5 642 ⟶ 5 569 :
Ailes grandes, en toit. Abdomen simple. Larves aquatiques, vivant dans des fourreaux. *
* Phryganea striata. Lin. Fab.Ent. 2
N É V R O Y T È R E S. 25g Phryganea. Geoff ins. 2
C X I Ve GENRE. Ephémère. Ephemera. L.
Antennes courtes
Abdomen terminé par deux ou trois filets sétacés. Ailes écartées : les inférieures très-petites.
Ligne 5 656 ⟶ 5 583 :
Nota. L’insecte ne parvient à l’état parfait que pour s’accoupler, pondre et mourir.
* Ephemera vulgata. Lin. Fab. 2
ORDRE QUATRIEME.
Ligne 5 662 ⟶ 5 589 :
INSECTES HYMÉNOPTÈRES.
Caract. Bouche munie de mandibules et d’une espèce de trompe formée par le prolongement des mâchoires et de la lèyre inférieure. Quatre antennules. Trois.petits yeux lisses. Quatre ailes nues
Larve vermiforme, sans pattes ou ayec des pattes nombreuses. Nymphe immobile.
Il n’y a point encore de véritable trompe dans les insectes de cet ordre, mais seulement un prolongement plus ou moins considérable dans la lèvre inférieure et dans les deux mâchoires. En sorte que ces parties se réunissant dans leur action
Les insectes hyménoptères ont de si grands
rapports avec les insectes névroptères
Les hyménoptères que M. Fabricius nomme pie\citayont quatre ailes nues,membraneuses, et d’inégale grandeur ; les inférieures étant constamment plus courtes et plus petites que les deux supérieures. Les unes et les autres sont chargées de nervures longitudinales peu nombreuses
Dans la plupart des hyménoptères, l’anus des femelles est armé d’un aiguillon que l’insecte tient en général caché dans l’extrémité de l’abdomen,et dont il se sert au besoin. Les mâles en sont toujours dépourvus.
La bouche de ces insectes est armée de deux mandibules, et au lieu de mâchoires
Par le moyen de cette fausse trompe, les hyménoptères sucent le suc mielleux des fleurs et des fruits. Elle est assez longue dans les uns, mais dans les autres elle est courte et presqu’imperceptible.
Ligne 5 682 ⟶ 5 609 :
Les hyménoptères sont en général du nombre des insectes qui présentent les particularités les plus remarquables par leurs mœurs, leurs habitudes naturelles, et quelquefois par des faits singuliers d’organisation.
Il y en a qui vivent en société avec une police admirable
On rencontre souvent des insectes de cet ordre qui n’ont point d’ailes, et même qui n’en acquièrent jamais
individus sans sexe de l’ordre des hyménoptères ne sont que des femelles sans ovaires 5 c’est-à-dire dont l’ovaire est avorté.
Je divise les hyménoptères en deux sections
PREMIÈRE SECTION.
Ligne 5 704 ⟶ 5 631 :
Larve à plus dé seize pattes.
* Tentredo rosœ. Lin. Fab. Ent. 2
CXVIe GENRE.
Ligne 5 716 ⟶ 5 643 :
Corps gros j alongé. Abdomen sessile. Tarrière desten-irèdes. Vol lourd.
* Clavellaria lutea. w.Tentrcdo lutea.Xdm. Fab. 2 j p. 105. Roes. ins. 2. Vesp. t. i5. Sa larve est verte
CXVIIe GENRE.
Ligne 5 722 ⟶ 5 649 :
U R o c È R E. Sirex. L.
Antennes filiformes. Quatre antennules inégales : les postérieures plus longues, velues, terminées en bouton. Corps cylindrique. Abdomen sessile, terminé par une pointe prominente, qui recouvre une tarrière composée d’un aiguillon sétacé
Larves hexapodes.
Ligne 5 736 ⟶ 5 663 :
HYMÉNOPTÈRES. s65
Abdomen sessile
* Oryssus coronatus.Fab. Ent. Suppl, p. 218. Coqueb. illustr. iconogr. p. 22
DEUXIÈME SECTION.
Ligne 5 744 ⟶ 5 671 :
ABDOMEN PÉDICULÈ.
Il tient au corselet par un filet
[ A ] Bouche courte. Une tarrière en dehors dans les femelles.
Ligne 5 756 ⟶ 5 683 :
Abdomen attaché au corselet par un pédicule grêle plus ou moins long. Celui de la femelle terminé par une tarrière saillante, caudiforme, composée de trois filets. Larve apode, vivant dans le corps des autres insectes.
¥ Ichneumon persuasorius. Lin. Fab. 2
C X Xe GENRE. Chalcide. Chalcis. F.
Ligne 5 766 ⟶ 5 693 :
Abdomen presque globuleux, terminé en pointe. Tar-rière des femelles située sous l’abdomen dans une fente. Cuisses postérieures épaisses et propres à sauter.
* Chalcis sispes. Fab. Ent. 2
* Chalcis quercina. n. Cynips. Geoff, ins. 2
CXXIe GENRE.
Ligne 5 778 ⟶ 5 705 :
Corselet gibbeux. Ventre renflé, comprimé sur les côtés, tranchant en-dessous. Une tarrière roulée en dedans et cachée entre deux lames sous le ventre des femelles. Larve ayant plus de seize pattes, et vivant la plupart dans une galle ou protubérance végétale inorganique.
* Cynis quercus folii. Lin. Fab. Ent. 2, p. 101. Diplolepis. Geoff, ins. 2, p. 5o9,n°. 1
CXXIIe GENRE.
Ligne 5 788 ⟶ 5 715 :
Abdomen comprimé, tenant au corselet par un pédicule court. Tarrière de la femelle, recourbée sur le dos ou la partie supérieure de l’abdomen. Cuisses postérieures renflées.
* Leucopsis dorsigera. Fab. Ent. 2
* Leucopsis gigue. Fab. 2
C X X 11 Ie GENRE.
Ligne 5 808 ⟶ 5 735 :
Tiphie. Tiphia. F.
Antennes filiformes, très-rapprochées, insérées près de la bouche. Langue courte
Corselet gibbeux
* Tiphia villosa. Fab. Ent. 2
C X X V I Ie GENRE.
Ligne 5 834 ⟶ 5 761 :
Abdomen pédiculé -, celui des femelles renfermant un aiguillon caché et piquant. Ailes planes.
* Sphex sabulosa. Lin. Fab. Ent. 2
Il creuse un trou dans les terres sablonneuses
CXXIX9 GENRE.
Ligne 5 842 ⟶ 5 769 :
Chry s IDE. Chrysis. L.
Antennes filiformes
Corps brillant, orné de couleurs métalliques éclatantes. Abdomen concave en dessous
* Chrysis ignita. Lin. Fab. Ent. 2
Elle a la tête et le corselet bleus 5 l’abdomen rouge changeant en couleur d’or
CXXX* GENRE.
Ligne 5 874 ⟶ 5 801 :
Larves apodes.
* Vespa crabro. Lin. Fab. Ent. 2
Elle fait son nid dans les troncs d’arbres creux et dans les charpentes des greniers.
Ligne 5 888 ⟶ 5 815 :
Abdomen alongé, attaché au corselet par un pédicule court. Celui des femelles cachant un fort aiguillon.
* Bembex signala. Fab. Ent. 2
* Bembex Carolina. Fab. Ent. 2
CXXXIII* GENRE.
Ligne 5 900 ⟶ 5 827 :
Corps velu. Corselet arrondi. Un aiguillon foible caché dans l’abdomen des femelles.
* Andrena succincta. Fab. Ent. 2
C XX XI Ve GENRE.
Ligne 5 906 ⟶ 5 833 :
EucÈre. Eucera. F.
Antennes longues
Corps velu. Abdomen presque sessile : celui des femelles contenant Un aiguillon.
* Eucera longicornis. Fab. Ent. 2
CXXXV» GENRE.
Ligne 5 916 ⟶ 5 843 :
Abeille. fpis. L.
Antennes filiformes
Corps Yelu. Abdomen presque sessile : celui des femelles et des neutres renfermant un aiguillon rétractile.
Ligne 5 924 ⟶ 5 851 :
Larves apodes.
* *dpis mellifica. Lin. Fab. Ent. 2
CXXXVI' GENRE.
Ligne 5 932 ⟶ 5 859 :
Antennes filiformes, courtes. Quatre antennules un peu longues : les ant. sétacées \ les post, ^-articulées et lin-guiformes. Trompe comme dans l’abeille.
Corps glabre
* Nomada variegata. Fab. Ent. 2
ORDRE CINQUIEME. INSECTES LÉPIDOPTÈRES.
Ligne 5 940 ⟶ 5 867 :
Caract. Bouche munie d’un suçoir de deux pièces, nu, imitant une trompe tubuleuse, et roulé en spirale dans l’inaction. Deux ou quatre antennules.
Quatre ailes membraneuses, recouvertes d’écailles colorées
Larve vermiforme, munie de huit à seize pattes. Nymphe immobile.
Ligne 5 946 ⟶ 5 873 :
Cet ordre comprend une série extrêmement nombreuse d’insectes bien caractérisés par leur bouche et leurs ailes 5 fort intéressans par les particularités de leurs métamorphoses j connus en général sous le nom de papillons ;
et très-iliversifiés par leur forme
Dans l’état parfait, ces insectes ont quatre ailes étendues
La bouche de ces insectes n’a ni mandibules ni mâchoires ; mais elle est munie d’un suçoir nu, qui ressemble à une trompe
Leur tête est pourvue de deux antennes
Ligne 5 956 ⟶ 5 883 :
\
filiformes
La larve des lépidoptères est connue sous le nom de Chenille. Elle est vermiforme
Les chenilles,ainsi que la plupart des larves des autres insectes
La plupart des chenilles n'ont que trois ou quatre de ces mues à subir pendant la durée de leurs développemens ; il y en a néanmoins qui changent de peau jusqu'à huit et même neuf fois.
Lorsque les chenilles ont pris tout leur accroissement et que le temps de leur métamorphose approche
étonnante opération, on les voit dans cette enveloppe se courber, se raccourcir, se déformer
On peut dire que la chrysalide n’est autre chose qu’un papillon imparfait et emmaillotté -, lequel préexistoit déjà dans la chenille. Celte chrysalide semble être aussi une espèce d’œuf, dans lequel le papillon achève de se développer et de perfectionner ses parties. Il y reste jusqu’à ce qu’il soit entièrement formé et qu’une douce chaleur l’invite à en sortir. En effet, averti par l’instinct qu’il a acquis assez de force pour rompre ses fers
Au moment même où le jeune papillon quitte sa chrysalide, c’est-à-dire la dernière des enveloppes qui le recouvroient, tous ses organes deviennent plus sensibles, et prennent bientôt l’extension qui leur convient. Ses ailes qui d’abord ne paroissent presque pas
alors plissées, chiffonnées ou repliées sur elles-mêmes et encore couvertes de l’humidité du berceau $ mais dès qu’elles sont à l’air libre
C’est ainsi que tous les papillons sortent de leur état de nymphe ou de chrysalide
Parvenu à l’état d’insecte parfait, le lépidoptère ne conserve plus rien de son premier état. Figure
par ramper comme un ver, par brouter la plus grossière.nourriture
Division des lépidoptères.
Ligne 5 984 ⟶ 5 911 :
L’ordre des lépidoptères n’a été divisé qu’en trois genres par Linnéus : savoir, en papillon, sphinx et phalène. Les entomologistes jusqu’à présent ont conservé le premier de ces gen-^ res, celui du papillon5 et comme il est très-nombreux en espèces,ils se sont contentés de le sous*diviser en plusieurs sections. Quant aux genres sphinx et phalène de Linnéus, ils les ont partagés en un plus grand nombre de genres particuliers. Nous les avons imités à cet égard, sans adopter néanmoins la totalité des genres qu’ils ont établis.
Voici les genres des lépidoptères
C X X X V l r GENRE.
Ligne 5 990 ⟶ 5 917 :
S t s i e. Sesia. F.
Antennes cylindriques, un peu renflées vers le bout, terminées en pointe courte. Deux antennules aigues, comprimées. Trompe longue
Anus obtus et barbu. Ailes horizontales
* Sesia fuciformis. Fab. Ent. 5
Nota. Les sésies ont la plupart l’aspect d’abeilles, de bourdons, de guêpes, &c. ce qui les a Fait nommer papillons bourdons 3 sphinx mouchess &c.
Ligne 6 002 ⟶ 5 929 :
S p n 1 n x. Sphinx. L.
Antennes subflliformes
Ailes horizontales, écailleuses. Abdomen pointu. Une corne caudale sur la larve. Chrysalide dans une coqu« mince ou dans la terre.
* Sphinx convolvuli. Lin. Fab. Ent. 3, p. 5y4, Geoff, ins. 2
Nota. Ce sphinx appartient à la section de ceux qui ont la trompe très-longue
* Sphinx ocellata. Lin. Fab. Ent. 3, p. 355. Geoff, ins. 2,p. 79, n°. 1. Ernest, n°. x,p. 114» pl. 119. Le sphinx demi-paon.
Nota. Celui - ci appartient à la section de ceux qui ont la trompe courte, volent peu
CXXXIX6 GENRE.
Ligne 6 020 ⟶ 5 947 :
Antennes filiformes, terminées en massue ou par un renflement. Deux antennules courtes, comprimées, velues. Ailes relevées verticalement et conniventes dans le repos. Vol diurne. Larve à seize pattes et sans corne. Chrysalide nue ou sans coque.
Obs. De tou3 les genres de lépidoptères, celui-ci paroît le plus nombreux en espèces; et ces espèces sont elles-mêmes
LÉPIDOPTÈRES.
Ligne 6 030 ⟶ 5 957 :
Quatre pattes seulement, propres pour marcher. Les deux anterieures étant très-courtes et appliquées contre la poitrine. Abdomen caché dans une gouttière formée par un pli du bord int.des ailes inf. et ne dépassant point les ailes.
* Papilio atalanta. Lin. Fab. Ent. 5
[ B ] Les heliconiens. ( Ileliconii.)
Quatre pattes, propres pour marcher. Les deux antérieures un peu plus courtes
Ailes alongées, étroites. Côté int. des supérieures concave; les inf. plus petites
5- Ailes couvertes d’écailles.
Ligne 6 048 ⟶ 5 975 :
Six pattes propres pour marcher.
Ailes alongées : les inf. s’avançant postérieurement
§. Ailes inf. sans queue.
* Papilio priamus. Lin. Fab. Ent. 3
5- Ailes inf. à queue.
¥ Papilio machao. Lin. Fab. Ent. 3
[D] Les danaïdes (Dancd.)
Ligne 6 064 ⟶ 5 991 :
Ailes inf. arrondies, formant un canal pour recevoir l’abdomen qui est plus court qu’elles.
¥ Papilio brassicœ. Lin. Fab. Ent. 3, p. 186. GeofF. ins. 2
* Papilio argus. Lin. Fab. Ent. 3, p. 29b. Geoff, ins. 2, p. 61, n°. 3o. Ernst. n°. 4, p. 168, pl. 38, n°. 80.
Ligne 6 074 ⟶ 6 001 :
Ailes inf. plissées, et formant une échancrure au côté interne. Corps court, gros ; tête large; abdomen conique. Larve nue, souvent roulée dans une feuille.
* Papilio malvœ. Lin. Fab. Ent. 5
CXL' C E N R E.
Ligne 6 084 ⟶ 6 011 :
Ailes en toit. Vol lourd, court et diurne. Larve dépourvue de corne. Chrysalide dans une coque.
* Zygœna jilipendulœ. Fab. Ent. 5
CXL Ie GENRE.
Ligne 6 090 ⟶ 6 017 :
Bombice. Bombix. F.
Antennes filiformes
Corps gros, couvert de poils serrés. Larve à seize pattes. Chrysalide dans une coque.
Ligne 6 096 ⟶ 6 023 :
§. Ailes étendues horizontalement.
* Bombix pavonia. Fab. Ent. 3
$. Ailes en toit et recouvrantes.
* Bombix dispar. Fab. 3
5. Ailes en toit et débordantes.
Ligne 6 118 ⟶ 6 045 :
C X L11 Ie GENRE. Noctuelle. Noctua. F.
Antennes sétacées
Chrysalide dans une coque. Les ailes horizontales ou en toit. Le corselet quelquefois lisse, et souvent huppé ou en crête.
Ligne 6 134 ⟶ 6 061 :
Larves à seize pattes. La plupart tordent les feuilles des plantes, les lient avec de la soie, se mettent à couvert dans leur cavité, et en rongent la surface int.
* Pyralis viriclana. Fab. 5, 2, p. 244. Pha-lœna viridana. Lin. Geoff, ins. 2
C X L Ve GENRE.
Ligne 6 154 ⟶ 6 081 :
Ailes étroites, serrées contre le corps, en dessus et stii* les côtés. Larve à seize pattes, s’enveloppant dans des feuilles, ou vivant dans des parties de végétaux.
* ^4. lucita degeerella. Fab. 3
C X L VI Ie GENRE.
Ligne 6 162 ⟶ 6 089 :
Antennes sétacées, simples. Quatre antennules inégales" les deux antérieures plus longues, droites, dirigées en avant. Ailes alongées, étroites, roulées presqu’en cylindre autour du corps, frangées postérieurement* Larve se fabriquant un fourreau dans lequel elle vit toujours à couvert.
* Tinea pellionella. Fab. 5, 2
CLXVIIF GENRE.
Ligne 6 168 ⟶ 6 095 :
P t E R o p H o it E. Pteropliorus. G.
Antennes sétacées, simples. Quatre antennules filiformes. Chrysalide nue. Corps alongé; ailes écartées
* Pteropliorus p enta dactyl us. Fab. 3, 2
ORDRE SIXIÈME.
Ligne 6 176 ⟶ 6 103 :
INSECTES HÉMIPTÈRES.
Caract. Bec aigu
Deux ailes cachées sous des élytres membraneux ou demi-membraneux, le plus souvent croisés. Larve hexapode, semblable à l’insecte parfait, mais sans ailes. La nymphe marche et mange.
Dans les insectes de Tordre précédent, la bouche
secte introduit dans les vaisseaux des animaux ou des plantes pour en extraire les fluides qui peuvent le nourrir.
Ligne 6 188 ⟶ 6 115 :
Les entomologistes maintenant sont bien convaincus de la nécessité de conserver comme deux ordres distincts les hémiptères et les orthoptères. Mais plusieurs d’entr’eux pensent que ces deux ordres doivent être rangés l’un
à côté de l’autre, à cause de l’analogie de la métamorphose des insectes qu’ils comprennent. Quant à moi., je crois que cela ne doit pas être ainsi; car outre qu’il n’y a entre les orthoptères et les hémiptères aucun rapport dans les parties de la bouche
Je divise les hémiptères en deux sections, d’après la considération du nombre des articles des tarses.
Ligne 6 204 ⟶ 6 131 :
Partie antérieure de la tête très-prominente. Bec alongé composé de cinq articles.
* Fulgora laternaria. Lin. Fab. Ent. 4, p. 1. Reaumur, ins. 5
CL' GENRE.
Ligne 6 262 ⟶ 6 189 :
Punaise. Cime$. L. -
Antennes filiformes, de quatre articles
Tête sessile. Corps applati, ovale ou oblong.
Ligne 6 284 ⟶ 6 211 :
Àntennep quadriarticulées insérées au, sommet ce îa tête ; à dernier article en massue. Deux petits yeux lisses. . . , r , .. .
.Tête ovale
¥ Coreus marginatus. Fab. Ent. 4,p. 126. Cimex marginatus. Lin. Schæff. ic. t. 4i, f.4
CLVIe GEN R E.
Ligne 6 294 ⟶ 6 221 :
Antennes sétacées, quadriarticulées, plus longues que le corselet, posées entre les yeux. Bec arqué.
Tête avancée
HÉMIPTÈRES. sg5
Ligne 6 306 ⟶ 6 233 :
Antennes subsétacées, quadriarticulées, posées devant les yeux. Petits yeux lisses nuis.
Corps subcylindrique
Rota. Ces insectes marchent et courent sur la surface de l’eau comme sur un corps solide.
Ligne 6 330 ⟶ 6 257 :
et ayant le tarse terminé par un onglet. Abdomen terminé par deux filets sétacés.
¥ Nepa linearis. Lin. Ranatra linearis. Fab. Ent. 4, p. 64. Nepa. GeofF. ins. 1
* Nepa cinerea. Lin. Fab. Ent. 4
C LI Xe GENRE.
Ligne 6 358 ⟶ 6 285 :
C o R 1 s E. Corixa. G.
Antennes très-courtes, sétacées
Corps oblong, déprimé. Ecusson nul. Un seul article aux tarses. Les pattes antérieures en forme de pince ; les postérieures terminées en nageoires.
* Corixa striata, n. Notonecta striata. Lin. Sigara striata. Fab. Ent. 4
C L XI Ie GENRE.
Ligne 6 370 ⟶ 6 297 :
Antennes Filiformes, de la longueur du corselet, à huit articles. Bec très-court, à peine apparent.
Corps alongé
* Thrips ulmi. Fab. Ent. 4 » P* 229. Thrips corticis. Degeer, ins. 5, p. 11, n°. 3, t. 1, f. 8-13. Geoff, ins. 1, p. 384, t. 7, f. 6.
Ligne 6 388 ⟶ 6 315 :
Deux élytres transparens et deux ailes dans chaque sexe.' Pattes propres à sauter. Deux articles aux tarses.
* Psylla ficus. Geoff, ins. 1, p. 484
' i t
Ligne 6 394 ⟶ 6 321 :
C L X Ve GENRE.
Cochenille. Coccus.
Antennes filiformes, plus courtes que le corps. Bec peo toral, seulement apparent dans les femelles.
Deux ailes débordant le corps, et sans élytres dans les mâles. Femelles constamment aptères
HÉMIPTÈRES. 29g
Ligne 6 410 ⟶ 6 337 :
* Coccus mexicanus. n. Coccus cacti cocci-nelliferi. Lin. Coccus cacti. Fab. Ent. 4, p. 227. Sloan. Jam. 1, p. 155. Præf. t. g. Cochenille fine. Thiéry de Menonville, Traité du nopal et de la cochen. p. 585.
La femelle est ovale, déprimée
* Coccus tomentosus. n. Coccus sylvestris. Thiéry, p. 547. Vulg. la cochenille sylvestre.
Cette espèce est une fois plus petite que la cochenille du Mexique. Son corps est couvert d’un duvet blanc
Naturelle, où il se multiplie depuis quatre ans. Il y a été apporté de File de France.
Ligne 6 424 ⟶ 6 351 :
Antennes sétacées, plus longues que le corselet. Bec alongé,recourbé, composé de cinq articles.
Deux élytres transparens et deux ailes
¥ Aphis ulmi. Lin.-Fab. Ent. 4
Nota. Les pucerons se tiennent ordinairement en grandes troupes sur diverses plantes
ORDRE SEPTIÈME.
Ligne 6 444 ⟶ 6 371 :
Nous voilà parvenus à un ordre qui comprend des insectes qui n’ont que deux ailes sans ély— très, tandis que les insectes qui composent les six ordres précédens ont ou quatre ailes membraneuses, soit écailleuses, soit nues, ou deux ailes recouvertes par des élytres.
Comme la nature ne passe guère brusquement d’un ordre à l’autre
Les deux ailes des diptères sont nues, mem-
braneuses
Sous la base de chaque aile on voit une petite pièce mobile, constituée par un filet que termine un bouton arrondi. Ces deux petites pièces semblent tenir lieu des deux autres ailes qui manquent. On leur a donné le nom de balanciers, et de-là on a pris occasion de nommer halterata les insectes qui appartiennent à l’ordre des diptères. Maintenant M. Fa-bricius les nomme antliata.
Au-dessus des deux balanciers que nous venons d’indiquer, on remarque le plus souvent deux petites écailles membraneuses
La bouche des diptères est une trompe simple
contractile -, mais plus souvent c’est un corps membraneux, flexible, creux en dedans, avec une fente longitudinale dans sa partie supérieure, et ouvert par le bout qui oflVe deux lèvres renflées. Cette trompe membraneuse peut se gonfler, se dilater, s’alonger, se raccourcir et s’appliquer aux différens corps.
Ligne 6 460 ⟶ 6 387 :
Les filets très-déliés qui composent le suçoir sont situés dans la cannelure plus ou moins profonde de la trompe. L’insecte les plonge dans la chair des animaux pour en sucer le sang, ou bien il s’en sert pour sucer le miel des fleurs et les matières liquides sucrées.
La tête des diptères est unie au corselet par un col court et délié. Elle tourne sur le corselet comme si elle étoit soutenue par un pivot. Cette tête est munie de deux antennes ordinairement très - courtes
Les larves desdiptères n’ont point de pattes, et en cela se rapprochent naturellement des vers : aussi ces larves sont-elles forcées de ramper.
Je divise les diptères en deux sections
PREMIÈRE SECTION.
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B 1 b 1 o n. Bibio. G.
'Antennes moniliformes, perfoliées, à peine de la longueur des antennules. Trompe courte
Corselet bombé. Ailes horizontales.
* Bibio hortulanus. F. Tipula hortulana. Lin. Fab. Ent. 4, p. 248. Bibio. GeofF. ins. 2
CLX V11 Ie GENRE.
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T1 p u l e. Tipula. L.
Antennes filiformes, souvent pectinées ou plumeuses, beaucoup plus longues que la tête. Trompe courte
§. Ailes écartées.
Ligne 6 490 ⟶ 6 417 :
* Tipula pectinicornis. Lin. Fab. Ent. 4 >
p. 255. Degeer, ins. 6, p. 4oo
§. Ailes couchées ou rabattues et croisées.
* Tipula plumosa. Lin. Fab. Ent. 4
C L XI Xe GENRE.
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Cousin. Culex. L.
Antennes Gliformes, velues ou pectinées dans les femelles, plumeuses dans les mâles, plus longues que la tète. Trompe longue, cylindrique, sétacée
Deux antennules courtes dans les femelles, plus longues, velues et posées sur la trompe dans les mâles.
Ligne 6 510 ⟶ 6 437 :
Larve aquatique.
* Culex pipiens. Lin. Fab. Ent. 4
C L X Xe GENRE.
Ligne 6 516 ⟶ 6 443 :
R h A g 10 N. Rhagio. F.
Antennes courtes
Corps glabre. Abdomen grêle, conique. Ailes écartées» Pattes fort longues.
* Rhagio scolopaceus. Fab. Ent. 4? P* 271» JHusca scolopacea. Lin. Reaum. ins. 4, t. 10
* Rhagio vermileo. Fab. Ent. 4
C L X X Ie GENRE.
Ligne 6 530 ⟶ 6 457 :
Antennes courtes, subulées, de trois pièces, dont la dernière plus grande, est articulée. Trompe membraneuse, saillante, à embouchure élargie, bilabiée. Suçoir de cinq pièces. Deux antennules appuyées sur. la trompe: Les yeux à réseau très-grands, colorés. Ailes horizontales.
* Tabanus bovinus. Lin. Fab. Ent. 4, p. 363. GeofF. ins. 2,p. 45g, n°» 1. Reaum. ins. 4, t. 17
C L X X I Ie GENRE.
Ligne 6 536 ⟶ 6 463 :
Asile. ^4silus. L.
Antennes courtes, de trois pièces, dont la dernière est fusiforme-subulée. Trompe conique
DIPTÈRES.
Ligne 6 542 ⟶ 6 469 :
Nota. Les asiles sucent le sang des animaux.
* Asilus crabroniformis. Lin. Fab. Ent. 4
C L X X11 Ie GENRE. Bombyle. Bombylius. L.
Antennes courtes, filiformes, de trois pièces, dont la dernière est pointue. Trompe fort longue
Corps court, large, velu. Ailes très-ouvertes.
Ligne 6 564 ⟶ 6 491 :
Nota. Les empis vivent de proie et sucent d’autres insectes.
* Empis pennipes. Lin. Fab. Ent. 4, p. 4o4. Asilus pennipes. Scop. Sulz. ins. t. 21
C L X X Ve GENRE.
Ligne 6 576 ⟶ 6 503 :
Nota. Les conops se nourrissent du suc mielleux des fleurs. Oliv.
* Conops macrocephala. Lin. Fab. Ent. 4
Ç L X X V Ie GENRE.
Ligne 6 586 ⟶ 6 513 :
Tête large, subvésiculeuse, comme masquée antérieurement.
* Myopa ferruginea. Fab. Ent. 4 y P- ^97. Conops ferruginea. Lin. tsilus. Geoff, ins. 2
C L X X V I Ie GENRE. Stomoxe. Stomoxis. G.
Ligne 6 594 ⟶ 6 521 :
Forme et aspect de la mouche domestique.
* Stomoxis calcitrans. Fab. Ent. 4> P* 3g 4. Stomoxis. GeofF. ins. 2, p. 53g
C L X X V11 Ie GENRE.
Ligne 6 618 ⟶ 6 545 :
Antennes courtes, de deux articles : le premier, globuleux; le second, sétacé et latéral. Trompe paroissant nulle. Trois tubercules à la place de la bouche. Forme et aspect de grosses mouches. Leurs larves ressemblent à. des vers courts et annelés. Elles vivent dansLes intestins ou dans les chairs de divers animaux mammifères.
¥ Oestrus ovis. Lin. Fab. Ent. 4
C L X X Xe GENRE.
Ligne 6 628 ⟶ 6 555 :
$. Antennes à soie plumeuse.
¥ Musca domestica. Lin. Fâb. Ent. 4, p. 5i5i Geoff, ins. 2
5. Antennes à soie nue.
Ligne 6 640 ⟶ 6 567 :
S y r r h îî. iSyrphus. F.
Antennes à palette, composées de trois articles, dont le dernier porte une soie latérale. Trompe rétractile, à suçoir de quatre pièces. Antennules comprimées
Une saillie presqu’en bec, à la partie antérieure de la tête. Port et aspect des mouches.
Ligne 6 646 ⟶ 6 573 :
Antennes à soie plumeuse.
* Syrphus pellucens. Fab. Ent. 4 > P* 279-Musca pellucens. Lin. J^olucella. Geoff, ins. 2
§. Antennes à soie nue.
* Syrphus tenax. Fab. Ent. 4, p. 388. Musca tenax. Lin.Geoff, ins. 2, p.52o,n°. 52.Reaum. ins. 4 j t. 20
C L X X X I Ie GENRE.
Ligne 6 666 ⟶ 6 593 :
Stkatiome. Stratyomis.
Antennes rapprochées à leur base
Ecusson armé de deux piquans. Abdomen déprimé.
Ligne 6 682 ⟶ 6 609 :
Jamais d’ailes ni d’élytres dans les deux sexes.
Larve apode et vermiforme. Nymphe immobile
L’ordre des aptères que nous présentons ici n’a rien de commun avec les aptères des autres naturalistes, car ils introduisirent parmi leurs aptères des animaux qui ne se métamorphosent jamais, c’est-à-dire qui naissent sous la forme qu’ils doivent toujours conserver
Les aptères dont il s’agit ici sont réellement des insectes
Les insectes de cet ordre n’ont jamais d’ailes ni d’élytres dans les deux sexes, et tous leurs congénères sont nécessairement dans le même cas.
Ligne 6 702 ⟶ 6 629 :
Larves alongées, cylindriques, hispides, munies de deux petites épines à la queue.
* Pulex irritans. Lin. Fab. Ent. 4, p. 20g. GeofF. ins. 2, p. 616, n°. 1, t. 20, f. 4. Degeer, ins. 7
* Pulex penetrans. Lin. Fab. Ent. 4, p. 209. Casteb. Carol. 5, t. 10, f. 5. Vulg. la chique.
Ligne 6 712 ⟶ 6 639 :
17. Fasciole.
Avec des organes extérieurs. Sans organes extérieurs. 1. Néréide. i4. Dragoneau. 2. Aphrodite. i5. Sangsue. 3. Amphinomc;
CLASSE CINQUIÈME.
Ligne 6 724 ⟶ 6 651 :
Organis. Une moelle longitudinale, et des nerfs dans la plupart. Respiration par des trachées dans les uns, et par des branchies externes dans les autres.
Les vers
Ces animaux sont encore plus imparfaits ou plus simplement organisés que les insectes, puisqu'ils n'ont jamais de pattes articulées
Ligne 6 732 ⟶ 6 659 :
que souvent même on ne sauroit la distinguer; et qu’enfin leur thorax ou corselet est îout-à-fait confondu avec le reste du corps. Ces mêmes animaux n’ont ni cerveau ni cœur, et dans la plupart, le principal de leurs fluides n’est qu’une sanie blanchâtre, rarement colorée en rouge, qu’on ne sauroit regarder comme un véritable sang, mais qui en tient lieu.
Quoique plusieurs vers aient des vaisseaux qui paroissent destinés à transmettre leurs fluides
La base de leur système de sensibilité réside dans un cordon.médullaire noueux qui, semblable à celui des insectes, règne dans toute la longueur de leur corps ; mais tous n’en sont pas bien distinctement pourvus.
Ligne 6 742 ⟶ 6 669 :
pirent par des trachées, comme les insectes, et ont de même des stigmates placés sur les côtés du corps.
Tous les vers rampent ou s’avançent en, contractant successivement toutes les parties de leur corps, cramponant ensuite certaines de ces parties par leurs rides transverses
Les vers sont ovipares
Il y a des vers constamment nus et qui vivent
soit dans le corps de différeris animaux, soit dans le sein des eaux ou de la terre. D’autres habitent dans des fourreaux ou des tubes qu’ils se sont construits
On a donné à un grand nombre d’animaux de cette classe le nom de vers intestins, parce qu’ils naissent et vivent uniquement dans le corps même des animaux en qui on les trouve et que jamais on ne les rencontre ailleurs. L’étude et la connoissance de ces vers intestins sont d’un si grand intérêt, sur-tout pour l’homme qui se dévoue à l’art de guérir, qu’il est étonnant qu’on les ait jusqu’à présent autant négligés.
En effet, il est certain et bien reconnu que différentes espèces de vers naissent, vivent et se multiplient par-tout dans le corps des autres animaux ; que celui de l’homme n’en est nullement garanti ; que ces vers affectent cruellement les animaux en qui ils habitent
promptement dépérir en consumant leur substance et les sucs les plus utiles de leur corps ; qu’enfin ils occasionnent diverses maladies d’autant plus dangereuses
Ces vers parasites se logent par-tout dans l’intérieur des animaux aux dépens desquels ils vivent. Les uns habitent par préférence dans l’estomac et dans les intestins ; les autres sont logés dans les vaisseaux ; d’autres dans le tissu cellulaire et dans le parenchyme des viscères les mieux revêtus. Enfin il en est qui se plaisent dans les cavités nasales et dans la gorge ; d’autres, en un mot
Maintenant que la classe des vers a subi la réforme qui pouvoit circonscrire ses véritables limites
tant de bien connoître, et qu’elle en rend l’étude plus Facile. Mais outre ce motif, je crois que cette division est encore la plus naturelle $ car je me crois fondé à dire que les vers intestins sont plus imparfaitement ou plus simplement organisés que les autres vers. D’ailleurs ce qui concerne leur origine est si singulier, si peu connu, que je pense qu’on ne sauroit se dispenser d’en faire un ordre à part. C’est le parti que j’ai pris dans mes leçons au Muséum. En conséquence, je divise les vers en deux ordres, savoir :
Ligne 6 788 ⟶ 6 715 :
Corps muni d’organes extérieurs.
[ A ] Ceux qui ont des branchies externes en houppes
[ * ] Vivant vaguement dans les eaux ou dans la terre.
Ligne 6 796 ⟶ 6 723 :
Néréide. Nereis.
Corps alongé, articulé, à anneaux nombreux
Des mâchoires solides et par paires à la bouche. Deux à huit filets simples à l’extrémité antérieure du corps.
Ligne 6 806 ⟶ 6 733 :
Aphrodite. ^4.phrodita.
Corps ovale
Bouche terminale, simple. Deux Glets près de la bouche.
Ligne 6 816 ⟶ 6 743 :
Ajipüinome. jdLmphinome.
Corps alongé, un peu applati, articulé, garni de chaque côté de deux rangées de pinceaux de poils ou de tubercules portant des houppes de soies, et deux rangées de branchies dorsales
Quelques Glets simples à l’extrémité antérieure. Boucha sous cette extrémité, sans mandibules ni mâchoires.
* .dmphinome tetraedra. Brug. Diet. n°. 4. Encycl. pl. 61
I Ve GENRE.
Ligne 6 828 ⟶ 6 755 :
Corps cylindrique, annelé, garai extérieurement, danë une partie de sa longueur, de spinules éparses et distantes, et de branchies membraneuses et pénicillées. Aucuns filets tentaculaires près de la bouche.
* renicola piscatorum. n. Lumbricus ma-rinus. Lin. Pall. Nov. Act. Petrop. z
[ ** ] V~ivant habituellement dans des tubes.
Ligne 6 842 ⟶ 6 769 :
*'Terebella quinqueseta. n. Nereis tubicola. Mull. Zool. Dan. 1, p. 60, t. 18, f. 1-6. Prodr. 2625. Encycl. pl. 55, f. 7-12.
* Terebella biseta. n. Nereis seticornis.Uuu Nereis minima. Bast. Opusc. Subs. 2
VI* GENRE.
Ligne 6 848 ⟶ 6 775 :
Amfhitrite. Amphitrile.
Corps cylindrique, articulé ou annelé, ayant à son extrémité antérieure des branchies en peigne
11 est logé dans un tube membraneux ou coriace, nu à l’extérieur, ou agglutinant difierens corpuscules are-nacés.
* Amphitrite penicillus. Brug. Diet. n°. 8. Encycl. pl. 5p. Sabella penicillus. Lin. Coral-Una... Ellis. Corail, p. 107
V I Ie GENRE.
Ligne 6 858 ⟶ 6 785 :
S E u P u L E. Serpula. L.
Corps cylindrique
Il est contenu dans un tuyau solide, calcaire, fixé sur des corps marins, serpentant sur ces corps,ou groupé et diversement entortillé.
Ligne 6 874 ⟶ 6 801 :
Corps cylindrique, atténué postérieurement, ayant à son extrémité antérieure six filets pennacés, rétractiles, disposés en rayons et constituant les branchies. Trompe contractile, grêle inférieurement, dilatée en plateau orbiculaireàson extrémité,sortant entre les branchies. Il est contenu dans un tuyau solide, testacé, régulièrement contourné en spirale orbiculaire, discoïde, et adhérent aux corps marins.
* Spirorbis nautilo'ides. n. Serpula spirorbis. Lin. Mull. ZqoI. Dan. 3
I Xe GENRE.
Ligne 6 880 ⟶ 6 807 :
Dentale. Dentalium. L.
Corps cylindrique, nu, atténué postérieurement, ayant la queue terminée par un épanouissement en rosette
Il est contenu dans un tuyau solide, testacé, légèrement arqué, et ouvert aux deux bouts. *
Ligne 6 888 ⟶ 6 815 :
EXTERNES. Zl'J
Conch, t. 3
[ B ] Ceux qui sont dépourvus de branchies externes.
Ligne 6 896 ⟶ 6 823 :
Furie. Furia. L.
Corps linéaire
¥ Furia infernaïis. Lin. Amæn. Acad. 5
Lorsque cet animal, qui habite les marais de la Lapponie
X Ie GENRE.
Ligne 6 906 ⟶ 6 833 :
N A y A de. Nais. L.
Corps long, linéaire, un peu applati, grêle
Aucun tentacule prè* de la bouche.-
* Naisprohoscidea. Mull. Von Würm. p. i4, t. 1, f. i-4. Hist. Verm. 2, p. 21, n°. 153. Roes, ins. 5, p. 485, t. 78
Outre la voie des œufs, ce ver se multiplie encore par la séparation de sa dernière articulation. On prétend quJon peut le couper en plusieurs morceaux, qui deviennent tous des animaux parfaits.
Ligne 6 924 ⟶ 6 851 :
[ *1 *
* Lumbricus terrestris. Lin. Rhed. exp. 4
X II Ie GENRE.
Ligne 6 930 ⟶ 6 857 :
ThalassÈme. Thalassema. Cuv.
Corps alongé, subcylindrique,-plus gros et obtus postérieurement avec quelques rangées annulaires de spi-nules, atténué antérieurement
EXTERNES. 329
Ligne 6 946 ⟶ 6 873 :
Corps filiforme, lisse,nu, égal dans presque toute sa longueur, se contournant diversement.
* Gordius aquations. Lin. Seta... Aldrov. ins. 770, t. 765. Seta palustris. Plane. Conch. App. c. 22
* Gordius medinensis. Lin. Filaria medi-nensis. Gmel. J^ena med. Sloan. Jam. Hist. 2, p. igo, t. 255, f. 1. Encycl. pl. 29, f. 5.
Ce dragoneau
X Ve G E N R E.
Ligne 6 960 ⟶ 6 887 :
Bouche triangulaire, située sous l’extrémité antérieure.
* Hirudo medicinalis. Lin. Mull.fiTisL perm. i, 2
X V Ie GE N R E.
Ligne 6 970 ⟶ 6 897 :
Nota. Les planaires vivent dans les étangs, les fossés aquatiques et aussi dans la mer. Elles diffèrent la plupart entr’elles par la présence et le nombre de leurs yeux.
* Planaria rosea. Mull. Hist. verm. 12
ORDRE SECOND.
Ligne 6 978 ⟶ 6 905 :
Ils naissent et vivent uniquement dans le corps des autres animaux.
Ces vers sont extrêmement nombreux, et l’on remarque qu’il n’est presqu’aucun animal qui n’en nourrisse une ou plusieurs espèces
On ne doit pas cjire pour cela que ces vers sont innés dans les animaux mêmes qui en sont munis : cela seroit contraire à la marche connue de la nature. Il est vrai qu’on a trouve des vers intestins dans des enfaris nouvellement nés, et même dans des fœtus ; mais ce fait n’indique autre chose, si ce n’est que les germes de ces vers, ou au moins leurs œufs, existoient déjà dans l’embryon
Mon opinion à cet égard est que les œufs
Ligne 6 986 ⟶ 6 913 :
infiniment petits de ces vers
Le ver qui a déposé ces œufs, a pu se féconder lui-même ou recevoir d’un autre la fécondation sans accouplement
Ainsi il est certain que différentes espèces de vers
Je divise l’ordre des vers intestins en trois sections
Première section. Corps applati.....
Ligne 7 038 ⟶ 6 965 :
Corps applati, linéaire, très-alongé, inarticulé, et traversé dans toute sa longueur par un sillon apparent de chaque côté. On ne voit ni la bouche ni l’anus.
* Ligula avium. Bloch eing, p. 4
On trouve aussi des ligules dans divers poissons.
Ligne 7 048 ⟶ 6 975 :
Corps alongé, applati, et ayant quatre petites ouvertures à l’extrémité antérieure du corps.
* Lingatula serrata. Froelich Naturf. 24
X Xe GENRE.
Ligne 7 054 ⟶ 6 981 :
Tæ nia. Tœnia. L.
Corps applati, très-long, articulé, terminé antérieurement par une tête à quatre suçoirs
Un ou deux pores sur les bords de chaque articulation.
Ligne 7 062 ⟶ 6 989 :
* Tœnia solium. Lin. Batsch Bandw. p. 117, n°, 5, f. 1*6,9-11, 21-23-55. Pali. n. nord.
Be}rtr. î
§. A tête inerme.
Ligne 7 080 ⟶ 7 007 :
Corps vésiculeux, au moins postérieurement, et terminé antérieurement par une tête munie de trois ou quatre suçoirs, et armée de crochets.
* Hydatis globosa. n. Tænia hydaloidea. Pali. El. Zooph. p. 4*5, n°. 5. Mise. Zool. p. 168
* Hydatis cerebralis. n. Tænia cerebralis. Batsch. Bandw. p. 84, n°. 1, f. 54-56. Bloch
Ligne 7 086 ⟶ 7 013 :
556 VERS
eing, p. 25
TROISIÈME SECTION.
Ligne 7 094 ⟶ 7 021 :
X X I Ie GENRE. Echinorinque. Echinorynchus.
Corps alongé, cylindrique, ayant l’extrémité antérieure terminée par une trompe courte
* Echinorynchus gigas. Goeze eing, p. i43, t. io, f. i-6. Bloch eing
* Echinorynchus haeruca. n. Pseudo-echi-norynchus. Goeze eing, p. i38, t. 9
XXIII8 GENRE. Tentaculaire. Tentacularia. Bosc.
Corps oblong, subcylindrique, nu, sans bouche apparente
Il est contenu dans un sac. *
Ligne 7 114 ⟶ 7 041 :
M a s s è t e. Scolex.
Corps oblong, en masque antérieurement, très-contractile, à tête grosse
* Scolex pleuronectis. Mull. Zool. Dan. 2
XXVe GENRE.
Ligne 7 124 ⟶ 7 051 :
Corps cylindrique, court, obtus postérieurement, à extrémité antérieure terminée par une bouche large et frangée.
* Caryophyllœus piscium. Goeze eing. p. 380, t. i5, f. 4
XXV Ie GENRE.
Ligne 7 134 ⟶ 7 061 :
Queue terminée par une épine qui sort entre trois feuillets membraneux dans les mâles, entière et pointue dans les femelles.
* Strongylus equinus. Mull. Zool. Dan. 2
22
Ligne 7 144 ⟶ 7 071 :
Corps alongé, cylindrique, pointu en arrière, obtus antérieurement, à bouche terminale, orbiculaire, située sous un capuchon strié.
* Cucullanus marinus. Gmel. Mull. Zool. Dan. i
XXVIIIe GENRE.
Ligne 7 150 ⟶ 7 077 :
Trichure. Tricocephalus.
Corps alongé, cylindrique
* Tricocephalus hominis. Trichuris. Rœder etWàlg. De morh. mucos. p. 62, t. 5,f. 4* Bloch eing. p. 3s, f. 7-9. Encycl. f. i-3.
Ligne 7 160 ⟶ 7 087 :
Ascaride. NLscdris.
Corps alongé, cylindrique
* Ascaris vermicularis. Goeze eing. p. 102
* Ascaris lumbricalis. Bloch eing, p. 29
Cette ascaride est beaucoup plusgrandeque la précédente
XXX* GENRE.
Ligne 7 176 ⟶ 7 103 :
* Fissula intestinalis.n. Gordius intestinaiis. Bloch eing. t. 10, f. 8 et 9.
* Fissula Cystidicola. n. Cystidicola fario-nis. Fischer, Journal de Phys, vendém. an 7
XXXIe GENRE.
Ligne 7 182 ⟶ 7 109 :
C R1 N o N. Crino.
Corps alongé, cylindrique, grêle, nu
deux bouts, et ayant sous l’extrémité antérieure ua
Ligne 7 229 ⟶ 7 156 :
Organis. Point de cerveau ni de moelle longitudinale, et rarement apparence de nerfs. Quelques organes intérieurs autres que le canal intestinal.
N ou s voici parvenus évidemment à un degré encore plus bas que celui où les vers sont placés. En effet, les radiaires
et qui paroît aussi exister dans les vers proprement dits y ou au moins dans plusieurs d’entr’eux.
Ligne 7 235 ⟶ 7 162 :
Cependant, relativement à la complication de l’organisation,les radiaires sont encore d’un degré au-dessus des polypes qui constituent la dernière classe du règne animal j car leur organisation est réellement moins simple: or, il n’est nullement convenable deles confondre sous aucune considération quelconque ; aussi il y a long-temps que je distingue ces deux classes dans mes leçons au Muséum.
En effet, les radiaires offrent encore,,outre les organes digestifs ( tels qu’une bouche souvent armée de dents, un estomac, et souvent aussi un anus distinct de la bouche), elles offrent, dis-je
Tous les animaux de cette classe sont libres, et vivent dans la mer. Toutes celles de leurs parties externes qui ne sont pas solides, sont
Ligne 7 255 ⟶ 7 182 :
! / t
Les1 radiaires échinodermes ^ que Bruguières distinguoit et nommoit vers échinodermes y étoient auparavant confondues par Linné parmi les,mollusques. Elles en diffèrent fortement néanmoins, non-seulement par leur organisation intérieure qui est bien moins composée puisqu’elles n’ont point de système de circulation
544 RADIAIRES
mais encore par la peau crustacée ou coriace de leur corps
Les animaux dont il s’agit se distinguent des mollusques testacés et des polypes à rayons coralïigènes en cé qu’ils ne sont, point
Les radiaires échinodermes sont toutes marines
Je partage ces animaux en trois familles ou sections particulières
i8. Les échinides. Radiaires échinodermes à corps court, et qui ont l’anus distinct de la bouche.
Ligne 7 273 ⟶ 7 200 :
i »
3°. Les fistulides. Radiaires échinodermes à corps alongé, cylindracé
PREMIÈRE SECTION.
Ligne 7 291 ⟶ 7 218 :
Bouche inférieure et centrale. Anus vertical.
* Echinus esculentus. Lin. Rumph. Mus. 3i
I Ie GENRE.
Ligne 7 301 ⟶ 7 228 :
Bouche centrale. Anus dans le bord ou contigu au bord.
v Galerites vulgaris. n. Echinus vulgaris. Lin. Klein Echinod. p. i65,t. i3^ fig. C,D. Encj'cl. pi. i5o
I I Ie GENRE.
Ligne 7 307 ⟶ 7 234 :
E c 111 n o n É. Echinoneus.
Corps ovale ou orbiculaire
* Echinoneus cyclostomus. Echinus cyclos-tomus. Lin. Klein. Echinod. p. 176, t. 57, f. 4 ? 5. Encycl. pi. i53, f. 19,20.
Ligne 7 315 ⟶ 7 242 :
Nucléo*lite. Nucleolites.
Corps ovale ou cordiforme
Bouche subcentrale. Anus au-dessus du bord.
Ligne 7 333 ⟶ 7 260 :
Bouche près du bord, labiée et transverse. Anus latéral, opposé à la bouche.
* udnanchites ovatus. n. Echinus ovatus. Klein Echinod. p. 178, t. 8, fig. G
V Ie GENRE.
Ligne 7 339 ⟶ 7 266 :
Spatangüe. Spatangus.
Corps irrégulier
Bouche près du bord, labiée et transverse. Anus latéral, opposé à la bouche.
Ligne 7 345 ⟶ 7 272 :
* Spatangus vulgaris. n. Klein Echinod. t. 48, f. 4, 5. Encycl. pl. i58, f. 11, et pl. 109, f. 1.
Nota. On connoit beaucoup d’espèces dans l’état marin
VIIe GENRE.
Ligne 7 351 ⟶ 7 278 :
Cassidule. Çassiclulus.
Corps irrégulier
Bouche subcentrale. Anus au-dessus du bord.
Ligne 7 365 ⟶ 7 292 :
Clypeastre. Clypeaster.
Corps irrégulier
Bouche inférieure et centrale. Anus inférieur, entre le bord et la bouche.
Ligne 7 371 ⟶ 7 298 :
§. Ceux qui ont l’anus près du bord.
* Clypeaster rosaceus. n. Echinus rosaceus. Lin. Klein Echinod. t. 17
§. Ceux qui ont l’anus près de la bouche.
* Clypeaster pentaporus. n. Echinus penta-porus. Klein, t. 21, fig. C, D. Encycl. pl. 14g
deuxieme section.
Ligne 7 391 ⟶ 7 318 :
Bouche inférieure et centrale.
* wisterias rubens. Lin. Linck. Stell. Mar. t. 7
Xe GENRE.
Ligne 7 397 ⟶ 7 324 :
Ophiure. Ophiura.
Corps suborbiculaire, déprimé, à peau coriace, partagé dans sa circonférence en lobes ou rayons alon-gés, grêles, cirrheux
Bouche inférieure et centrale.
Ligne 7 409 ⟶ 7 336 :
5- Ceux qui ont les rayons dichotomes.
* Ophiura caput medusœ. n. wisterias caput medusœ. Lin. udstrophyton. Linck. Stell. t. 18
TROISIEME SECTION.
Ligne 7 421 ⟶ 7 348 :
Holothurie. Hololhuria.
Corps libre
Bouche armée de cinq dents calcaires.
* Hololhuria tubulosa. Lin. Holothuriaprima species. Rond. Zooph. c. 17. Aldrov. Zooph. p. 5o8. Forsk. F. Ægypt. t. 5g
X I Ie GENRE.
Ligne 7 431 ⟶ 7 358 :
Siponcle. Sipunculus.
Corps alongé
Anus latéral.
* Sipunculus nuclus. Lin. Syrinx. Boadsch. Mar. p. p. 93, t. 7
Nota. Je ne place ici ce genre qu’avec doute.
Ligne 7 443 ⟶ 7 370 :
1
Elles ont le corps complètement ou partiellement gélatineux ; la peau molle t transparente
Point de dents à la bouche. Aucune apparence de nerfs.
Depuis long-temps j’insiste dans mes cours, contre l’opinion de quelques naturalistes
MOLASSES. 555
plus simple que celle des vers
Linné confondoit tous ces animaux avec ceux de son ordre des vers mollusques $ mais l’organisation des animaux sans vertèbres maintenant mieux connue
Les radiaires molasses dans lesquelles on ne retrouve ni système de circulation distinct, ni organes particuliers de sensibilité
Voici les genres qui me semblent pouvoir être rapportés à cet ordre.
Ligne 7 465 ⟶ 7 392 :
Corps libre, gélatineux, orbiculaire, convexe en dessus, et applati ou concave en dessous, avec des cils, ou des filets, ou des appendices centraux, simples ou rameux.
Bouche inférieure
* Medusa aurita. Lin. Mull. Zool. Dan. 2. t. 76, 77, et Prodr. p. 2820. Encycl. p. $4
XIVe GENRE.
Ligne 7 475 ⟶ 7 402 :
Corps libre, gélatineux, orbiculaire, convexe en dessus, et applati ou concave en dessous avec des appendices centraux, foliiformes ou dendroïdes, munis de pores nombreux qui sont les bouches ou suçoirs de l’animal. Point de bouche centrale et unique.-
* Rhizostoma cuvierii. Bullet, des sciences
XVe GENRE.
Ligne 7 505 ⟶ 7 432 :
P o R P i T e. Porpita.
Corps libre, orbiculaire, cartilagineux intérieurement, subgélatineux à l’extérieur
y
Ligne 7 515 ⟶ 7 442 :
V E L E l L e. della.
Corps libre, elliptique, cartilagineux intérieurement, gélatineux à l’extérieur, ayant sur son dos une crête elevée et tranchante
* Velella mutica. n. Medusa velella. Gmel. Phyllidoce. Brown. Jam. 387, t. 48, f. 1. Elle n’a point de tentacules autour de la bouche.
* J^elella tentaculata. n. Holothuria spi-rans. Forsk. Ægypt. p. 104, et le. t. 26
X I Xe GENRE.
Ligne 7 537 ⟶ 7 464 :
T H al IDE. Thalis.
Corps libre, gélatineux, ovale ou oblong
* Thalis trilineata. n. Holothuria thalia. Lin. Thalia. Brown. Jam. 384, t. 43, f. 3. Encycl. pl. 88, f. 1.
Ligne 7 549 ⟶ 7 476 :
Bouche inférieure et centrale, accompagnée de tentacules.
*Physsophora rosacea. Forsk.Faun.Ægypt, p. 119, n#. 46, et le. t. 45, %. B
Ligne 7 703 ⟶ 7 630 :
LES POLYPES.
Caract. Corps mou, le plus souvent gélatineux, dépourvu de tête et d’yeux, et n’ayant ni moelle longitudinale
Ils multiplient par bourgeons ou par scission de leur corps. Tous sont aquatiques.
C’est ici la dernière classe du règne animal, celle qui comprend les animaux les plus imparfaits à tous égards
358 POLYPES,
servant à-la-fois de bouche et d’anus. Aucun d’eux ne peut être ovipare
On peut dire que la classe des polypes est le dernier des échelons qu’on ait pu remarquer dans le règne animal. Aussi c’est parmi les animaux de cette classe que se trouvent en quelque sorte les ébauches de l’animalisation, le terme inconnu de l’échelle animale. Ce sont ces mêmes ébauches que la nature forme et multiplie avec tant de facilité et tant de promptitude dans les circonstances favorables j mais aussi qu’elle détruit si facilement, et même si subitement par la simple
mutation des circonstances qui convenoient à leur existence. Quel sujet de méditation pour le naturaliste observateur et philosophe 1 Qui croiroit, par exemple, que ce sont les animaux de cette classe qui
Je divise la classe des polypes en trois ordres
î°. Les, polypes à rayons. — Ils ont autour de leur bouche des bras disposés en rayons.
Ligne 7 723 ⟶ 7 650 :
s°. Les polypes rotifères. — Ils ont des organes ciliés et rotatoires.
5°. Les polypes amorphes. — Ils sont irréguliers
ORDRE PREMIER.
Ligne 7 731 ⟶ 7 658 :
Ils sont réguliers, gemmipares, constamment ou spontanément fixés par leur base, et ont autour de leur bouche une ou plusieurs rangées de bras ou tentacules disposées en rayons.
L'ordre des -polypes à rayons comprend une quantité prodigieuse d'animaux molasses, contractiles
Il y en a en effet parmi eux qui sont toujours nus
C'est donc parmi les polypes à rayons que se trouvent ces animaux étonnans, qui, par
l’antiquité de leur existence
Tous les polypes de cet ordre ont la bouche terminale et entourée d’une ou de plusieurs rangées de tentacules ou espèces de bras non articulés
Ces animaux
Les polypes à rayons multiplient par des bourgeons qui, dans le plus grand nombre, ne se séparent que tardivement ou que par circonstances, et souvent qui ne se séparent jamais : en sorte que le polype
Les polypes de cet ordre se divisent naturellement en deux sections remarquables, savoir :
Ligne 7 759 ⟶ 7 686 :
Ils sont entièrement nus ou à découvert, ne forment point de polypier, et quoique fixés par leur base, la plupart peuvent se déplacer spontanément.
Ils se multiplient par des espèces de bourgeons qu’ils poussent de différens points de leur corps
Ces polypes vivent les uns dans la mer et les autres dans les eaux douces et stagnantes. • Ils ont une faculté régénérative si grande
• Ier GENR E.
Ligne 7 771 ⟶ 7 698 :
Corps cylindracé, charnu ou coriace, très-contractile, isolé, fixé par sa base et ayant la faculté de se déplacer. Bouche terminale, bordée d’un ou de plusieurs rangs de tentacules en rayons, se fermant et dispa-roissant par la contraction, et s’épanouissant comme une fleur au gré de l’animal.
* Actinia rufa. Lin.Mull. Zool.Dan, i, p. 76, t. 20
I Ie GENRE.
Ligne 7 777 ⟶ 7 704 :
Z o A N T H E. Zoantha.
Corps charnus, grêles et cylindriques inférieurement
Nota. Le tube rampant et prolifère des zoanthes, qui no permet pas le déplacement spontané de ces animaux, est ce qui caractérise essentiellement ce genre. Ce même genre diffère par conséquent du zoantha du C. Cuvier.
* Zoantha sociata. n. Actinia sociata. So-land. et Ellis, t. 1
I I Ie GENRE.
Ligne 7 791 ⟶ 7 718 :
( Vulg. Polypes a bras. )
*Hydra viridis. LinrTrembl. Polyp. 1, p. 22, t. 1, f. 1. Roesel, ins. 5. Polyp, p. 351, t. 88
I Ve GENRE.
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Corine. Coryne.
Corps charnu
Des bourgeons oviformes naissent au bas de la vésicule, et s’en séparent avant de se développer.
Ligne 7 809 ⟶ 7 736 :
Corps fixé, pédonculé, à pédoncule grêle et roide, et terminé supérieurement en massue ou en tête, soit nue, soit écailleuse, soit garnie de lobes aristés.
¥ Pedicellaria globifera. Mull. Zool. Dan. 1, p. 52, t. 16
SECONDE SECTION.
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Ils sont fixés et enfermés ou contenus dans les cellules d’un polypier, dont ils augmentent continuellement l’étendue et la masse par leur multiplication et par uDe transudation perpétuelle de leur corps.
Les polypiers constitués par la réunion ou l’amoncèle-ment varié des cellules des polypes .sont les uns de substance entièrement ou partiellement pierreuse et calcaire, les autres de matière cornée et même gélatineuse. Ils présentent des masses diversement ramifiées ou dendroïdes -, quelquefois simplement crustacées
Lespolypiersfurent pris pendant long-temps par les Naturalistes pour des plantes marines. Ce ne fut qu'en 1727 que Peyssonel découvrit que les coraux constituoient les habitations d'un grand nombre de petits animaux qui les avoient formés. Trembley étendit cette
découverte en faisant connoître les polypes d'eau douce
rement de la même classe. Enfin Ellis découvrit les animaux analogues qui habitent les sertulaires, les gorgones, &c. ce qui conduisit bientôt à la connoissance de ceux qui forment les madrépores
La connoissance de ces animalcules et la considération des masses ordinairement rameuses et dendroïdes qui leur servent de réceptacle et d’habitation, firent ensuite donner à ces mêmes masses le nom de zoophytes, qui veut dire animaux-plantes, comme si les objets dont il s’agit participoient de la nature de Ranimai et de celle de la plante. On a même prétendu, dans des ouvrages très-modernes
Mais cette opinion est une erreur.évidente. Il n’y a dans le polypier le plus ramifié rien qui tienne de la nature d’un végétal, si l’on en excepte l’apparence ou la configuration extérieure. Tout y est animal ou production animale. Chaque polype est un être vivant, doué du mouvement volontaire et muni d’un canal intestinal. Or
Tien de semblable. Quant au polypier, il se forme insensiblement par suite de l'extrême multiplication des polypes, et par l'amoncèle*-ment, diversement modifié selon les espèces
Les pores excrétoires de ces animalcules sont souvent de deux sortes
de celles que déposent les premiers, résulte la substance intérieure du polypier, substance qui est parfaitement inorganique.
Les bourgeons que produisent les polypes coralligènes sont quelquefois oviformes, et se détachent avant de se développer. Ils.sont alors diversement déposés sur les bords ou à côté des cellules
Les polypes qui font leur habitation dans ces corps celluleux que je nomme polypiers } sont d’une nature assez analogue à celle des hydres.
Je partage les polypes à rayons et coralligènes en deux sous-divisions ou familles
/ i°. Ceux dont le polypier est solide, entièrement pierreux et calcaire.
Ligne 7 847 ⟶ 7 774 :
PREMIÈRE SOUS-DIVISION.
Polypier solide
V Ie GENRE.
Ligne 7 853 ⟶ 7 780 :
Cyclolite. Cyclolites.
Polypier libre
Il constitue une seule étoile lamelleuse.
* Cyclolites numismalis. n. Madreporapor-pita. Lin. Amœn. Acad. 1, p. 91
* Cyclolites hemisphœrica. n. Sclieuchz. Herb. Diluvianum. t. i5, f. 1.
* Cyclolites elliptica. n. Porpite elliptique. Guettard, mëm. vol. 5
* Cyclolites cristata.
Ligne 7 877 ⟶ 7 804 :
* Fungia scutaria. n. Madrepora. Seba Mus. 5, t. 112, f. z8 j 29,5o.
* Fungia limacina. n. Madrep. Soland. et Ellis, t. 45. Seba Mus. 5, t. 111
* Fungia talpina. n. La taupe de mer. Seba Mus. 3, t. 111, f. 6, et t. 112
* Fungia patellaris. n. Madrepora patella. Lin. Soland. et Ellis, t. 28, f. i-4.
Ligne 7 903 ⟶ 7 830 :
Madrepore. Madrepora.
Polypier pierreux, fixé, divisé en lobes ou ramifications dendroïdes, ayant la superficie de ses ramifications éminemment poreuse
§. A étoiles tubuleuses, toutes saillantes à la superficie des ramifications.
Ligne 7 911 ⟶ 7 838 :
§.A étoiles non saillantes, mais excavées à la superficie des ramifications.
v Madrepora porites. Lin. Soland. et Ellis
Xe GENRE.
Ligne 7 929 ⟶ 7 856 :
X Ie GENRE. Meandrine. Meandrina.
Polypiër pierreux
*Meandrina pectinata.n. Madrepora mean-drites. Soland, et Ellis Corail, p. 161
F.i.
Ligne 7 943 ⟶ 7 870 :
4 r
Polypier pierteux, à expansions applaties
* P avoua cristata. n. Madrepora:..' Soland. et Ellis Corail, t. 63. madrepora aga-ricites. Lin.
Ligne 7 953 ⟶ 7 880 :
A GAR ICE. Agaricia.
Polypier pierreux, à expansions applaties
* Agaricia cucullata. n. Madrèpora cucul-lata. .Soland. et Ellis Corail, p. 107 9 t.'42./ *
Ligne 7 959 ⟶ 7 886 :
* Agaricia ampliata. n. Madrèpora cim-
pïiata. Soland. et Ellis Corail, p. i5y y t. 41
* Agaricia undata. n. Madrèpora] unda-, ta. Soland. et Ellis Corail, p. 167
• X I V 1 G E N’ R E. 'r,(V‘v- ‘
Ligne 7 969 ⟶ 7 896 :
Millepore. Millepora. L.
Polypier pierreux
5. A pores irrégulièrement épars.
Ligne 8 007 ⟶ 7 934 :
* Retepora reticulata, n. Millepora reticulata. Lin. Mars. Hist. Mar. t. 54 ? f. i55, i56.
*Retepora cellulosa. u. Millepora cellulosa. Lin. Ellis Corail. t. 25, fig. d
* Retepora dcndroides. n.
Ligne 8 017 ⟶ 7 944 :
Polypier presque pierreux, à expansions minces, fragiles, dilatées en membranes ou en lanières rameuses, poreuses intérieurement, et ayant en outre les deux surfaces garnies de pores disposés en quinconces.
* Eschara foliacea. n. Millepora foliacé a. Soland. et Ellis Corail, p. i35. Eliis Corail, t. 5o, fig. A, B
* Eschara iœnialis. n. Millepora tœnialis. Soland. et Ellis Cor. p. i33. Ellis Corail, t.. 5o
* Eschara ccrvicornis. n. Millepora cervi-cornis. Soland. et Ellis Cor. p. i34. Mars. Hist. Mar. t. 32
XVIIIe GENRE.
Ligne 8 029 ⟶ 7 956 :
Polypier pierreux, épais, globuleux ou hémisphérique, formé de couches nombreuses, concentriques, qui se recouvrent les unes les autres.
Couches composées chacune d’une réunion de cellules alvéolaires
* Alveolites escharoides. n. Alvéolite subglobuleuse. Comparez l’astroïte de Guettard, mem. vol. 5
* Alveolites suborbicularis: iu Alvéolite des environs de Dusseldorf.
I » • 1 I /v.
XIXe GENRE..
Orbitolite. Orbitolites.
Polypier pierreux
Forés très-petits, contigus, régulièrement disposés
*Orbitolites complanata. n. Hélicite? Guet-tard
* Orbitolites cohcava. n. Orbitolite dont la surface concave est chargée de rides rayonnantes. Sa surface convexe est parsemée de pores apparens. Se trouve à Grignon et ailleurs.
Ligne 8 055 ⟶ 7 982 :
i L
Polypier libre et en étoile, à disque convexe en dessus et en dessous, chargé de points, tuberculeux
c
*Sidero1itescalcitrapoïde's'n. Knorr. Petrif. 3e vol. suppl. p. 181
X X Ie G EN R E.
Ligne 8 079 ⟶ 8 006 :
DEUXIEME SOUS-DIVISION.
-- « 4)
Polypier non entièrement pierreux.
Ligne 8 089 ⟶ 8 016 :
131 s. Jsis.
Polypier bran ch u, composé d’articulations pierreuses, striées longitudinalement, jointes l’une à l’autre par une substance cornée ou spongieuse
578 POLYPES
d’une enveloppe corticiforme, molle, charnue, poreuse
* Isis hippuris. Lin. Solander et Ellis Corail, p. io5, t. 3, £ i-5.
Ligne 8 111 ⟶ 8 038 :
Polypier dendroïde, ’ayant une tige branchue ou flabel-liforme, épatée et fixée à sa base, d’une substance cornée pleine et flexible, striée à sa surface, et recouverte ainsi 'qüëses rameaux d’une, enveloppe corticiforme, charnue, friable dans l’état sec, et parsemée de cellules polypifères. „ '
* Gorgonia ceratophyta.lAn. Pali. El. Zooph. p. i85. Soland. et Ellis Corail, p. 81, t. 12
X X Ve GENRE.
Ligne 8 117 ⟶ 8 044 :
Antipate. Antipathes. L.
Polypier dendroïde, ayant une tige simple ou rameuse, épatée et fixée à sa base, d’une substance cornée et noirâtre, ordinairement hérissée de petites épines
* Antipathes myriophylla. Lin. Soland. et Ellis Corail, p. 102 ^ t. 19
XXVIs GENRE.
Ligne 8 127 ⟶ 8 054 :
Polypier libre, à tige osseuse ou pierreuse, ramifiée eu ombelle à son sommet, articulée ainsi que ses rameaux, recouverte d'une membrane, et ayant ses rameaux garnis d’une ou plusieurs rangées de tubes polypifères.
* Encrinus caput medusœ. n. Isis asteria. Lin. Encrinus. Ellis Encr. 176!
C’est la seule espèce connue qui ne soit pas fossile : elle est au Muséum cPHist. Nat. de Paris.
* Encrinus liliiformis. n. Lilium lapideum. Ellis Corail, t. 67, fig. K. Knorr. Petrif. t. xi
Nota.Les articulations séparées qu’on trouve et qui appartiennent à des tiges d’encrinite
,, . ■ > * - • i *
Ligne 8 141 ⟶ 8 068 :
XXVII® GENRE. Ombellulaire. Umbellularia.
Polypier libre, ayant une tige osseuse, non artiçulée, recouverte d’une membrane charnue, et soutenant à son sommet une ombelle sirdple
* Umbellularia groenlandica. n. Pennatula cncrinus. Lin. Polype de mer en bouquet. ÊTli s Corail, t. 37,%. a
XXVIII® G ËnN R E.
t
Pennatule. Pennatula. L.
Ligne 8 153 ⟶ 8 080 :
•.v>
Polypier .libre, ayant une tige non articulée, cartilagineuse, recouverte d’uné’membrane charnue
ayant leur bord supérieur 4d(et\té et polypifère. / }
* Pennatula phosphorea.' Lin. Penna marina. Plane. Conch, t. 8, fig. D, E. Boadschy t. 8
XXIXe GENRE.
Ligne 8 165 ⟶ 8 092 :
Polypier libre, ayant une tige cylindracée,simple, sans ailerons ni crêtes, recouverte d’une membrane charnue et sensible, et parsemée de polypes à huit tentacules ciliées.
* Veretillum phalloïdes. n.Pennatula phalloïdes. Pali. El. Zooph. p. 573
* Veretillum cynomorium. n. Pennatulacy-nomorium. Pali. El. Zooph. p. 673, et Mise. Zool. t. i5
X X Xe GENRE. Coralline. Corallina. L.
Polypier phÿtoïde, à tige rameuse, articulée ainsi que ses rameaux
* Corallina officinalis. Lin. Ellis Corail, t. s4, n°. 2, fig. a, A,A 1, A2,B i,Bs(La coralline des boutiques.
Ligne 8 181 ⟶ 8 108 :
T ubulaire. Tubularia. L.
Polypier fixé, à tige grêle, cornée, tubulée
Les tentacules intérieures sont relevées en plumet ; -les extérieures sont ouvertes et en rayons.
* Tubularia indiuisa. Lin. Corallina tubularia... Ellis Corail, p. 3i
XXXIIe GENRE. Sertulaire. Sertularia. L.
Ligne 8 197 ⟶ 8 124 :
XXXIir GENRE. Cellaire. Cellaria.
Polypier phytoïde
§. Articulations couvertes de cellules dans tous les sens.
Ligne 8 211 ⟶ 8 138 :
F l u s t R e. Flustra. L.
Polypier crustacé ou foliacé, simplement corné ou presque membraneux
Flustrafoliacea.Lin.Pali. El. Zooph. p. 52. (Eschara.) Ellis Corail, p. 70^ t. 29
XXXV9 GENRE.
Ligne 8 219 ⟶ 8 146 :
Cellepore. Cellepora.
Polypier submembraneux
* Cellepora pumicosa. Gmel. Eschara... Ellis Corail, p. 75
pumicosa. Pall. El. Zooph. p. 254.
’•v
* Cellepora. spongites. Gmel. Gualt. Test. Post t. 70. Soland. et Ellis Corail, t. 41
XXXVIe GENRE.
Ligne 8 237 ⟶ 8 164 :
Polypes globuliformes, ayant autour de la bouche des tentacules perforées aux deux extrémités.
* Botrjllus stellatus. Gaertm Brug. Diet, p. 187. Botrjllus. Pall. Spicil. Zool. 10
XXXVIIe GENRE. T.
Ligne 8 243 ⟶ 8 170 :
Alcyon, ^41cj onium. L.
Polypier polymorphe, formant une masse épaisse, poreuse ou celluleuse
Il consiste en une substance intérieure fibreuse, roide
* sîleyonium palmatum. Pali. * El. Zooph.
p. 5.fg. Brug. Diet. p. 21
XXXVIII* GENRE.
Ligne 8 255 ⟶ 8 182 :
Eponge. Spongia. L.
Polypier polymorphe, formant une masse flexible, très-poreuse, soit turbinée ou tubuleuse, soit lobée ou ramifiée
Il consiste en fibres cornées ou coriaces, flexibles, entrelacées ou en réseau, agglutinées ensemble
* Spongia officinalis. Lin. Soland. et Ellis Corail, p. i<83. Ellis Act. Angl. 55, p. 288
XXXI Xe GENRE.
Ligne 8 269 ⟶ 8 196 :
Polypes ayant chacun des tentacules en plumet ou eu peigne, portées sur un pédicule commun, simple ou fourchu.
* Cristatella stagnorum. n. Polypus...Roes, ins. 5. De polyp, p. 55y
Nota. Le spongia jluviotilis
25
Ligne 8 287 ⟶ 8 214 :
bouche un ou plusieurs organes ciliés et rotatoires.
Les polypes rotifères font en quelque sorte le passage entre les polypes à rayons, qui forment l’ordre précédent, et les polypes amorphes ou microscopiques
Plusieurs, ou peut-être tous
Ici les merveilles se multiplient à mesure que nos observations s’étendent.
On a observé que des polypes de cet ordre, desséchés promptement, et par conséquent alors sans mouvement quelconque et sans vie active, étant conservés dans cet état pendant même des années entières, mais à l’abri de toute détérioration
Combien ce fait singulier agrandit nos idées, et quel jour il répand sur ce que l’on nomme la vie dans tous les êtres qui en sont doués !
J’ai fait voir dans mes Mémoires de Physique etd’Hist. Nat. (pag. 260
La vie, ou tout mouvement organique qui la constitue ( qui en résulte) peut être suspendue pendant un temps, dont la durée est relative à la composition de l’organisation de l’individu, sans que cette suspension ou cette întèrruption de tout mouvement vital soit la mort de l’individu ijui l’éprouve.
Ligne 8 303 ⟶ 8 230 :
Le mouvement vital qu'on peut rendre aux asphixiés,la révivification des polypes rotifè-res, des mousses et des nostocs desséchés, en est une preuve évidente.
L'altération seule des organes essentiels à la vie ou des fluides qu'ils contiennent, portée jusqu'au point de rendre impossible l'exécution des fonctions vitales, forme la mort de l'individu qui l'a subie. En effet, Vordre de choses dont j'ai parlé ci-dessus se trouvant alors détruit avec impossibilité de rétablissement
Quoique les polypes rotifères soient très-nombreux dans la nature, on ne connoît encore parmi eux qu'un petit nombre de genres, qui sont les suivans.
Ligne 8 309 ⟶ 8 236 :
X Le GENRE. Vorticelle. J^orticella.
Corps subpédoncuîé, contractile', se fixant spontanément
* Vorticella convallaria. Lin. Mull. Hist. Verm, i, p. 118
X L Ie GENRE. Urcéolaire. Urceolaria.
Ligne 8 325 ⟶ 8 252 :
B r a c il 10 N. Brachionus.
Corps libre, presqu’ovale, contractile, couvert, au moins en partie
* Brachionus striatus. Mull. ^dnim. inf. p. 552, t. 47
ORDRE TROISIÈME.
Ligne 8 335 ⟶ 8 262 :
Us sont infiniment petits, yagabonçls, gélatineux, trans-parens, contractiles, et se multiplient par une scission naturelle de leur corps.
Enfin nous voici parvenus au dernier ordre des polypes, et sans doute au' dernier échelon dé tout le règne animal. En effet Inorganisation de ces polypes devenant de plus en plus simple, les derniers genres nous offrent en quelque sorte le terme de Panimalité
Les polypes amorphes > que- d'autres ont nommés polypes microscopiques y et d'autres polypes infusoirs y sont des animaux extrêmement petits
On les a nommés polypes ou animaux infusoirs, parce qu'on a remarqué que ces ani-
Ligne 8 343 ⟶ 8 270 :
malcules, qui naissent et vivent dans quelque liquide, se trouvent généralement dans les eaux croupissantes, dans les infusions de substances végétales ou animales, dans la semence même ou la liqueur spermatique des animaux ; et qu’enfin il y en a qui ne paroissent que lorsque les matières en infusion, soit animales, soit végétales, commencent à se corrompre.
Il semble que ce dernier ordre de la dernière classe des animaux ait avec le dernier ordre de la dernière classe des végétaux ( les champignons ), ce trait frappant d’analogie5 savoir, que de même que les polypes amorphes naissent en général dans des liquides ou des matières
Néanmoins il est vraisemblable que ce n’est là
la vie, soit végétale, soit animale, dans les petites masses de molécules gélatineuses agglomérées que la nature forme avec tant de facilité dans les circonstances favorables. Voy. le Discours d’ouverture, p. i.
Les polypes amorphes, aussi anciens que la nature
On a dit, sans l’avoir prouvé, que ces animalcules pouvoient se multiplier par des œufs; mais ce qui est plus fondé
On voit d’abord paroître une ligne longitudinale ou transversale sur le corps de l’individu que l’on observe. Il se forme quelque temps après une échancrure à l’une des extrémités de cette ligne. L’échancrure grandit insensi-
Ligne 8 357 ⟶ 8 284 :
AMORPHES. 5g3
blement, et à la fin les deux moitiés du corps se séparent, prennent bientôt après chacune la forme même de l’individu entier dont elles faisoient partie. Ces nouveaux individus vivent quelque temps sous cette forme
Je divise les polypes amorphes en deux sections
i°. Ceux qui ont dès organes extérieurs sail— lans
2°. Ceux qui sont dépourvus d’organes extérieurs.
Ligne 8 373 ⟶ 8 300 :
T R i c il o i) e. Trichoda. M.
Corps très-petit, transparent, multiforme
Nota. Je réunis sous ce nom générique les trichodes sans
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X L I Ve GENRE. Trichocerque. Trichocerca. Cuv.
Corps très-petit, transparent, submuîtiforme
* Trichocerca rattus. n. Trichoda ratius. Mull. Zool. Dan. Prodr. App. p. 281. Herm. Naturf. 20, p. i65
XL Ve GENRE.
Ligne 8 423 ⟶ 8 350 :
5°. Les cyclides (Encycl. t. 5.) qui ont le corps plat, orbiculaire ou ovale.
* Colpoda cucullus. Mull. Hist. Verm. p. 58. Encycl. t. 7
** CORPS ÉPAIS.
Ligne 8 431 ⟶ 8 358 :
Vibrion. Vibrio. M.
Corps très-petit
Nota. Je réunis sous ce genre les vibrions et les enchelides de Muller. ( Encycl. pl. 2-5. )
* JSibrio aceti. Goeze Naturf. 1
XL VIII0 GENRE.
Ligne 8 459 ⟶ 8 386 :
Corps extrêmement petit, très-simple, transparent, en forme de point.
¥ Monas termo. Mull. Hist. Verm, i, p. 25
Voilà pour nous le plus petit' et le plus simple de tous les animaux, le terme apparent de l’animalité, celui que les Naturalistes sont enfin parvenus à découvrir dans le règne ani-mal, et à classer méthodiquement.
Ligne 8 467 ⟶ 8 394 :
ADDITION.
Classe des mollusques
PLICATULE, p. l32\
Ligne 8 477 ⟶ 8 404 :
Coq. libre, inéquivaïye * ayant la valve inf. concave ; terminée par un crochet saillant en-dessus, courbé e’rl spirale involute, et la valve sup. plus petite, opercu-? laire. Charnière sans dent. Une fossette cardinale oblongue et arquée. Une seule impression musculaire dans chaque valve.
* Gryphœa angulata. n. Espèce rarissime que Pon possède dans Pétât marin
* Gryphœa suborbiculata. n. Knorr. Petrif. vol. 2e, part. î
*Gryphœa cymbula.w. Knorr.Petrif. vol. 2e, part. 1, pl. 20, f. 7. Esp. fossile.
* Gryphœa arcuata. n. Encyclop. pl. 189
* Gryphœa africana, n. Encyclop. pl. 189
¥Gryphœa carinata, n. Bourg. Petrif. pl. i5, f. 89,90. Esp. foss.
Ligne 8 493 ⟶ 8 420 :
* Gryphœa depressa. n. Fossile siliceux, à orbicules de calcédoine, des env. de Roche-fort.
* Gryphœa angustata. n. Foss. des env. de la Rochelle, communiqué
Nota. Les espèces de ce genre furent jusqu'à présent confondues parmi les huîtres, quoiqu'elles en soient toutes fortement distinguées par le caractère remarquable du crochet de leur valve inférieure.Dans mon tableau général des espèces
GENRES INCOMPLÈTEMENT CONNUS.
Ligne 8 501 ⟶ 8 428 :
Classe des mollusques.
$. Coq. univalve, uniloculaire
GENRE,
Ligne 8 519 ⟶ 8 446 :
OSCANIER: Corps ovale-oblong, applati, denté sur les côtés, ayant la bouche et l’anus inférieurs et deux ou trois tentacules rétractiles à chaque côté de la bouche.
* Oscana astacaria. Bosc. Bulletin des Sc. n°. 2
§.Coq. univalve
GENRE.
Ligne 8 527 ⟶ 8 454 :
Rota Lite. Rotalites.
Coq. orbiculaire, déprimée, discoïde, multiloculaire
* Rotalites tuberculosa, n. Fossile de Grignon. Cabinet du C. Defrance. V~oyezHélicite rayonnée. Guettard, mem. vol. 5, p. ^02
Coq. univalve, subuniloculaire.
Ligne 8 535 ⟶ 8 462 :
GENRE. Gyrcjgonite. Gyrogonites.
Coq. sphéroïde, ayant sa superficie cerclée transversalement par des sillons parallèles, carinés sur les bords
* Gyrogonites medicaginula. n. Fossile blanc, très-petit, à peine de la grosseur d’une tête de petite épingle. On le trouve parsemé dans la masse d’une pierre dure, siliceuse
GENRE.
Ligne 8 543 ⟶ 8 470 :
Ovéolite. Oveolites.
Coq. oviforme
deu!x bouts.
Ligne 8 561 ⟶ 8 488 :
Je donne le nom de 'fossile aux dépouilles des qorps vivans, altérées par leur long séjour dans la terré ou sOuS les éâùx', mais, dont la formé etl’otgàiiisation Sont encore reconnois-sablés. *
Sous ce point dé Vue
J)’après cela lorsqu’une coquille par les suites d’un long séjour dans la terre, aura éûbi des altérations qui auront en partie dénaturé sa substance ; sans détruire sa forme
Parmi les différèns états d’altération dans lesquels on trouve les coquilles fossiles, le
Ligne 8 569 ⟶ 8 496 :
4o'i
plus ordinaire est celui dont l’altération n’a fait que détruire la partie animale
En France, les co qpil} p sr f9 s si] e s; d p Cour t a-gnon près deReims,de Grignon près Versailles, de la pi-devant T ou rain e-, r&çj -sont presque toutes
D’aùtres fossiles ont éprouvé une altération telle, que non-seulement il^ pnCperdu leur
partie animale
Lorsqu’une coquille fossile calcaire continue d’éprouver des altérations dans la nature de sa substance, et se transforme en fossile siliceux, elle subit un retrait par le rapprochement de toutes celles de ses parties qui subsistent et la composent. Alors la masse pierreuse qui contient cette même coquille, laisse autour d’elle un petit espace vide
Les fossiles dont je viens de parler, sont les uns enfouis dans la terre
4o6 sur les fossiles. d’une étendue de plusieurs lieues, en longueur (i).
'Autrefois on mettoit fort peu d’empressement à recueillir et à étudier les dépouilles des corps vivans qu’on rencontroit dans l’état fossile. On ne considéroit ces objets qu’en eux-inêmes
(î)Voyez à ce sujet mon ouvrage intitulé: De l'influence du mouvement des eaux sur la surface du globe terrestre, et des indices du déplacement continuel du bassin des mers, ainf que de son transport successif sur les différens points de la surface du globe.
Les premiers résultats de l'étude des fossiles ont fourni à plusieurs Naturalistes l'idée de la proposition suivante comme très-fondée
Que tous les fossiles appartiennent à des dépouilles d’animaux ou de végétaux dont les analogues vivans n}existent plus dajis la nature.
Ils en ont conclu, pour la couche extérieure du globe qui nous montre de ces fossiles dans toutes ses parties sèches et dans ses différens climats, que ce globe a subi un bouleversement universel, une catastrophe générale
Un bouleversement universel, qui nécessairement ne régularise rien
Il est très-vrai que sur la grande quantité
Ligne 8 599 ⟶ 8 526 :
4o8' sur les fossiles.
de coquilles fossiles recueillies dans les diverses contrées de la terre
Il est bon de remarquer que parmi les coquilles fossiles dont les analogues marins ou vivans ne sont pas connus, il en est beaucoup qui ont une forme très-rapprochée de coquilles des mêmes genres que l’on connoît dans l’état marin. Cependant elles diffèrent plus ou moins, et ne peuvent rigoureusement être regardées comme les mêmes espèces que celles que l’on connoît vivantes, puisqu’elles ne leur ressemblent pas parfaitement : ce sont là
Je conviens qu’il est possible qu’on ne trouve jamai3 parmi les coquilles fraîches ou marines des coquilles parfaitement semblables aux coquilles fossiles dont je viens de parler. Je crois en savoir la raison 3 je vais l’indiquer succinctement
connues, cela ne prouve nullement que les espèces de ces coquilles soient anéanties, mais seulement que ces espèces ont changé à la suite des temps, et qu’actuellement elles ont des formes différentes de celles qu’avoient les individus dont nous retrouvons les dépouilles fossiles.
Tout homme observateur et instruit sait que rien n’est constamment dans le même état à la surface du globe terrestre. Tout,avec le temps,y subit des mutations diverses plus ou moins promptes
Or si, comme j’essaierai de le faire voir ailleurs
(1) Voyez mon ouvrage sur L’injluénee du mouvement des eaux- sur la surface du globe terrestre.
Ligne 8 615 ⟶ 8 542 :
leurs organes et dans la forme de leurs parties, on doit sentir qu’insensiblement tout être vivant quelconque doit varier dans son organisation et dans ses formes. On doit encore sentir que toutes les modifications qu’il éprouvera dans son organisation et dans ses formes, . par suite des circonstances qui auront influé sur cet être, se propageront par la génération, et qu’après une longue suite de siècles, non-seulement il aura pu se former de nouvelles espèces, de nouveaux genres et même de nouveaux ordres, mais que chaque espèce aura même varié nécessairement dans son organisation et dans ses formes.
Qu’on ne s’étonne donc plus si, parmi les nombreux fossiles que l’on trouve dans toutes les parties sèches du globe, et qui nous offrent les débris de tant d’animaux qui ont autrefois existé, il s’en trouve si peu dont nous con-noissions les analogues vivans. S’il y a, au contraire
sont les fossiles les moins anciens. L’espèce à laquelle chacun d’eux appartient n’avoit pas sans doute encore eu le temps de varier dans quelques-unes de ses formes.
Ligne 8 629 ⟶ 8 556 :
Nautilier, lisez, Orbulitier.
P. ldi
Cloisons transverses entières
•P. loi, Nummulite.
Ligne 8 659 ⟶ 8 586 :
Agathine, ' “ go Albunée, i55
Alcyon
Aleyrode, ‘ 298
Alvéolite
Alucite
Ammonite, ' îoô
Ligne 8 675 ⟶ 8 602 :
Ampullaire, g3
Amymone
Ananchite, f 348
Ligne 8 689 ⟶ 8 616 :
rr
Anomie
Anthrace
Anthrène, 212
Antipate, 379
Ligne 8 696 ⟶ 8 623 :
Aphrodite, 5ü3
Araignée, 174
Arche
Arctopsis. i55
Arénicole, ' 324
Ligne 8 709 ⟶ 8 636 :
Astrée, 671
Attelabe,
Avicule
Auricule, 92
B.
Baculite
Balane, 1^2
Bdelle, *79
Belemnite
Bembèce, 272
Béroë
Bibion, 5o4 * - i _
Biphore, 109
Ligne 8 726 ⟶ 8 653 :
Blatte, 2.46
Bombice, 285
Bombyle,.
Bostrich, 24.1
Botr}dle, 584
Ligne 8 737 ⟶ 8 664 :
Bruche, 2^9
Bucarde, 119
Buccin
Bulle, 9°
Bullée, page 65
Bulime
Bupreste, 221
c.
Ligne 8 747 ⟶ 8 674 :
Calappe, i4g
Cajcéole, i3g
Callidie
Calmar, 60
Calyptrée, 70
Came, i3i . ;
Çâncellaire, 76
Cantharide, 226
Ligne 8 756 ⟶ 8 683 :
Capse, .
Carabe, 216
Cardite
Garinaire, 99
jCaryophyllie
Ligne 8 773 ⟶ 8 700 :
Charanson, 24o
Chévrolle, 165
Chryside
Chrysomèle
Cicadelle, 292
Cicindèle, 217
Ligne 8 786 ⟶ 8 713 :
Cloporte, 167
Clypéastre, 549
Clytre
Coccinelle, 242
Cochenille
Colombelle, rj5
Colpode, 395
Ligne 8 799 ⟶ 8 726 :
FRANÇAIS. 4i5
Corbule, page 167
Corée
Corine
Corise
Cossyphe, 228
Cousin, 3o5
Ligne 8 808 ⟶ 8 735 :
Cranie, i38
Crangon, i59
Crassatelle
Crépidule, 70
Crevette
Crinon, 339
Criocère, 258
Criquet, rn.':1 H7
Cristatelle
Cucullan, 338
Cucullée, 116
Cyame
Cyclade, 123
Cyclolite, 569
Cyclope, 168
Cyclostome
D. 4
Daphnie
Dentale, 3a6
Dermeste, page 211
Diapère, 229
Dolabelle
Donace, 122
Doripe
Doris, 66
Dragoneau, 329
Drile, 222
Dryops
Dytique, 216
E. - 1
Ligne 8 872 ⟶ 8 799 :
Fulgore, 291
Furie, 527
Fuseau
r n . - i f r • fri O
G.
Galathée
Galéode, 176
Galerite, 546
Ligne 8 893 ⟶ 8 820 :
Gyrogonite, 4oi
H.
Haliotide
Hanneton, 208
Harpe, 79
Ligne 8 916 ⟶ 8 843 :
Hydracbna ; 178
Hydre, 365
Hydromètre
Hydrophile, 2l5
I. .
Ligne 8 939 ⟶ 8 866 :
00 TABLE
Limace, page 64 Méduse
Lime
Limule
Linguatule, 334 Méloé, 225
Lingule, i4o Mélyre. 225’
Lombric, 328 Méretrice,
Lucane, 2o5 Micetophage
Lucine, 124: Millepore, 373
Lucernaire, 354 Mitre, '74
Lutraire, 120 Mitte, r79
Lycus
Lymexyle, 222 Monade, 397
Lymnée. -91 Monodonte, 87
M. Mordelle
Môuche, 5io
Mactre
371 Mulette, 114
Maïa, 154 Mutille 268
Ligne 8 960 ⟶ 8 887 :
Malachie, 223 Mylabre, 226
Mammaire, 109 Myope, ? 3o8
Mante
Marteau, i55! Nasse
Mâssète, ’ " 337’ Natice
Mâtute, i5'2‘ Naucore, 296
Méandrine, 372 Nautile, '99
Ligne 8 968 ⟶ 8 895 :
DES N OMS FRANÇAIS. 419
Nayade, page 327 Orbulite, page 100
Nécydale
Nèpe, 29b Orysse, 264
Néréide, 522 Oscabrion, 66
Nérite, 95 Oscane
Nicropkore, 2l4 Oursin, 346
Nitidule, 2l5 Ovéolite, 402
Ligne 8 977 ⟶ 8 904 :
Nomade, 274 Oxypore, 218
Notonecte, 296 T)
Notoxe
Nucléole, 547 Pagure, i58
Nucule, 115 Palemon, 160
Ligne 8 985 ⟶ 8 912 :
O. Paphie, 120
Papillon, 28a
OCYPODE
Oestre, 3io Patelle, 68
Olive, 75 Pavone, 372
Omalyse, 225 Pédère, 219
Ombellulaire, 38o Pédicellaire, 365
Onchide
Opatre, 229 Pennatule, 38o
Ophiure, 35o Pentatome, 293
Ligne 8 998 ⟶ 8 925 :
Pétoncle, page 115 Pourpre, page 77
Pétricole, 121 Prione, 253
Phalène, 286 Proboscide
Phasme, 249 Protée
Pholade, 127 Psille, 298
Phryné, i75 Psoc, 255
Ligne 9 016 ⟶ 8 943 :
Plicatule, i3a R. #
Podophtalme, 152 *
Podure, i85 Radiolite
Polyphénie, 168 Ranine
Porcelaine, 71 Raphidie, 256
Porcellane, i55 Réduve
Porpite, 355 Rétepore, 374
Portune, i5i Rhagion, * 3o5
Ligne 9 041 ⟶ 8 968 :
Scorpion, 174
Scolie, 269
Scolopendre
Scutellère, 293
Scutigère, 182
Scyllare, i56
Sèche, 59
Sépidie
Serpule, 525
Sertulaire
Sésie, 281
Siderolite, 576
Ligne 9 059 ⟶ 8 986 :
Spectre, 249
Sphéridie, 211
Sphex
Sphinx, 281
Spirorbe
Spirule, 102
Spondyle, i3i
Spondylide
Squille
Staphylin
Stencore, 255
Stomate, 96
Stomoxe
Stratiome „ 012
Strombe, 80
Ligne 9 075 ⟶ 9 002 :
Syrphe, 3i 1
T.
Tænia
Taon, 3o6
Taret, 128
Ligne 9 083 ⟶ 9 010 :
422 T A
Teigne, page Téléphore
T elline, Ténébrion, Tentaculaire, Tentrède, Térébelle, Térébratule, Termite, Testacelle
Tiphie
Tipule,
Ligne 9 093 ⟶ 9 020 :
Tonne,
Toupie
Trips,
Ligne 9 101 ⟶ 9 028 :
Trox,
E
Truxale, page 248
Tubipore, 377
Ligne 9 109 ⟶ 9 036 :
Turritelle, 89
y.
Velelle
Vénéricarde
Vénus, 122
Véretille, 381
Ligne 9 121 ⟶ 9 048 :
Vorticelle, 388
Urcéolaire, 38 g
Vrillette
Urocère, 264
Vulselle, i33
Ligne 9 192 ⟶ 9 119 :
u4carus 3 \ 'L79
u4chatina- y ■ ' px>
u4cheta
u4cridium } ibid.
u4ctinia
u4garicia
u4lbunea
u4lcy onium
u4leyrodes ; 2p8
u4lucita y 2 8/
Ligne 9 204 ⟶ 9 131 :
u4mphinomè, 3ï3
u4 mphitrite, $d5
u4mpullaria
u4mymona
u4nanehites
u4natif a
u4 ncilla,
u4ndrena > Si/2
Ligne 9 225 ⟶ 9 152 :
udphrodita, * 3z3
u4pis
u4rca, 11S
udrctopsis
u4 renicolày 3 24
Ligne 9 235 ⟶ 9 162 :
udrgonautct; pp
' Ji4scalaphus
u4 scar is y •' 338
Ligne 9 262 ⟶ 9 189 :
Beroe, t 354
Bibio, 3o4
B laps
Blatta
Bombix y 285
Bombylus
Bostricus y z4i
Botryllus f 384
Brachicerus y z4i
Brachionus
Branchiapoda y 161
Brentus
Bruchus y 239
Buccinum
Bulimus y 9°
Bulla y ibid.
Ligne 9 284 ⟶ 9 211 :
... a :
Calatpa
Calceola, i3ÿ
Ligne 9 290 ⟶ 9 217 :
Callidium, z34
Calyptrœa,
Cancer, ï48
Ligne 9 302 ⟶ 9 229 :
Caps a, , 225
Car abus
Carditès, 118
Ligne 9 335 ⟶ 9 262 :
Cetonia, pag. ~°9
Chalcis } 266
Charria
Che lifer, 277
Chiton
Chrysis
Chrysomela
Cicada,
Cicindela 3 21/
Cimex f 29$
Cistela, r 233
Clavellaria 264
Clavatula y
Clerus 3 2l4
Clio, 61
Ligne 9 352 ⟶ 9 279 :
Coccinclla, 24‘2
Coccus y 2ÿ8
Columhella
Colpoda y 395
Concholepçis 3 69
Ligne 9 363 ⟶ 9 290 :
S LATINS. 4*25
Copris
Corhula y i3/
Corixa
Cossyplius, 228
Crabro
Crago, i5g
Crania
Crassatella, 219
Crepidula y 70
Ligne 9 377 ⟶ 9 304 :
Cristatella 3 385
' Cucullœa y 116
Cucullanus
Culex, 3o5
Curculio
CyamuSy 166
Cyclas y 123
Cyclostoma, • 5/
Cynips
Cyprœa, 71
Cyclops, y 168
Ligne 9 391 ⟶ 9 318 :
Dentalium > 326
Derme s tes
Diaperis } 229
Dolabella
Dolium 9 79
Donax9 122
Doripe
Doris
Drilus
Dryops, 21S
jDytiscus
..E- . ,V
jEburna, y8
Echinoneus
Echinorinchus 9 336
Echinust 346
Etais
Elaphrus 9 ■ 218
Elater, 221
Emcirginula
Empis
Encrinus 9
Ephemerurn 9 269
E radius 9 232
Ligne 9 423 ⟶ 9 350 :
Fasciolaria > 83
Fïlaria 9 34 0
Fissula
Fissurella 9 •' • 69
Fistulana 9 12g
Ligne 9 437 ⟶ 9 364 :
Galathea9 158
• Galeodes 9 iy6
Galerites
Galeruca 9 23y
Gammarus 9 i64
Ligne 9 448 ⟶ 9 375 :
G raps us, pag . iôo
Gryllus -46
Gyrinus
H.
Ha Lions y 96
Harpa
Helicina
Il dix y ibid.
Helops, -31
Hemerobus
Hepialus
Hexoclon, « 208
JFIippa, i56
Hippobosca
Hippopus
Hippurites, io4
Hirudo
Hister, 210
Holothuria, - 351
Horia, 22y
Hyalœa
Hydatis
Hydra
Hydrachna
Hydrometra > 2ç5
Hydrophilus
I.
JaNTHINA y pag. 8)
Ichneumon
Ips y 213
lsis y
Isocardia, j 18
Juins
L.
Laguia y 2 -8
Laplisia
Làmpyris
Leptura, 2 36
Lèrnœa
Let h rus
Leucopsis
Leucosia
Libellula
Ligia
Ligula
Lima
' Limax
Limulus, 16y
Linguatula
Lingula, i4o
Locust a, 247
Ligne 9 504 ⟶ 9 431 :
Lucamis y 20S
Lucernaria y • 354,
Lucina
Lutraria 120
■Lyçus, 224
Lymexylon 3 'r 222
Lymnœa
M.
Mjctra y 121
Madrepora 3 • 3;i
Maïa
Malachius 228
Malleus y i33
Mammaria y iog
Mantis
Manticora
Marginellq y • 7$
Matuta y 1Ô2
Meandrina
Medusa 3 353
Melania, 9i
Ligne 9 526 ⟶ 9 453 :
Meloe, 22 5
Melolontha 9 208
Melyris
Meretrix y 122
Micetophagus, p. 23/
Millepora y 3/3
Mitra, '
Modiola} n3
Monas
Mono dont a, 3/
M or della y 232
Murex
Musca y 3io
Mutilla, 268
My a,
Mylabris
Myopa
Myrmeleon
Mytilus y : 113
iV... 1 ' V *
, Nms, 32/
Nassay •\ ' /6
Natica
Naucoris
r Nautilus y . 99
Necydalis y f 234
Nepa
Nereis,, 322
Nerita y 95
Ligne 9 559 ⟶ 9 486 :
D E S NOMS LATINS. 4sg
Noctua 3 pag. 286 Ovula, pag; 2
Nomada
Notonecta 9 296 P. ■
Notoxus 3 «2 8
Nucleolus 3 34; Pæderus
Nucula 3 n5 Pagurus 3 i58
Nullipora y 3/4 Palcemon
Nummulites 3 101 Palinurus
Nymphum, 180 Pandora, . i36
o. Panorpa y 25;
Paplda
Octopusy 6o Papilio 3 282
Ocypoda
Oestrus
Oliva y 73 Pavonia
Omalysus
Onchidium, 65 Pectunculus y 115
Oniscus 3 *6? Pedicellaria
Opatrum 9 22Ç) Pediculus y i83
Opluura 9 35 o Pedum 3 i36
Orbicula y i4o Penicillus
Orbitolites 3 3/6 Pennatula
Orbulites, 100 Pentatoma
Orthocera 9 io3 Perla y 255
Oryssus y 2.64 Perna
Oscanay 4 oo Petricola 9 121
Ostrea, i3<z Phalœna, 286
Oveoliles
Phasma, P®g' %4p
Pkolas, **7
Phryganea
Phryne
Phy llidia
Physalia
Pkyssophora y 356
Pimelia
Pinna y n%
Placuna
Planaria y 33o
Planorbis
Planospirites
Planulites
Pleurotoma y 84
Plicatula y i3%
Podophtalmus y 18%
Podura y i83
Polyphemus
Porcellana y . i53
Porpita 9 355
Ligne 9 611 ⟶ 9 538 :
Prionus y %33
Proboscidea y ' 34 o
Proteus
Psocus y %55
Psylla y %p8
Ligne 9 623 ⟶ 9 550 :
Pupa y 88
Purpura, • 77
Pycnogonum
Pyralis
Pyramidella
Pyrochroa y 22£
Pyrula
R.
RaDIOLITES y i3o
Ranina
Raphidia
ReduviuSy %g4
Retepora y 3;4
Rhagio y 3o5
Rhizostoma-y 354
Ricinus
Ripiphorus
Rostellaria
Rotalites 9 4oi
s.
Ligne 9 646 ⟶ 9 573 :
Saperda y pag. 235
Scalaria y 88
Scarabœus
Scarites y 27/
Scaurusy s3i
Scolex j 33y
Scolia
Scolopendra y 181
Scorpio y i/4
Scutellera
Scutigera y 182
Scyllarus y i56
Ligne 9 661 ⟶ 9 588 :
Serlularia y 382
Sesia y 281
Siderolites
Siga retus
Siliquaria
Silpha
Siponculus y 352
Sir ex y 2 64
Solarium / ' 86
Solen
Spatangus, 348
Spectrum y - 24.9
Ligne 9 677 ⟶ 9 604 :
Spirorhis, 326
Spirula y 102
Spondylis
Spondylus
Spongia y 385
Squilla
Staphylinus y 218
Slencorus, 235
Ligne 9 690 ⟶ 9 617 :
Syrphus y 3it
T.
Tab anus
Tœnia y 334
Telephorus y 222
Ligne 9 697 ⟶ 9 624 :
Tentacularia y 336
T entre do, 263
Terebella
Terebellum
Terebra y 78
452 T A B I E
Terebratula
Teredo
Termes 3 254 Turrilites y 102
Tethis
Tettigonia
Testacella
Thalis y 356 VELELLAy 335
Thalassema } 328. Venericardia
Thrips
Tinea y 288 Veretillum y 38i
Tiphia y 269 Vermicularia y 97
Tipula
Trichocephalus , 338. Vibrio y 3p6
Trichocerca y 394 Umbellularia y 38 0
Tî'ichoda y 393 Unio
Tridacna y ' «/* Voip aria
Trigonia y 116 Volvo X y 3p6
Tritonia
Trochus, 85 Vorticella y 388
Trogossita y 236 ZJl'ceolaria y • 38p
Trombidium
Trox y 210 *7 rr „
Truxalis
Tubipora ÿ 377 Z 0 ANTHA9 364
Tubularia y 382 Zygœna 9 285.
FI N DES TABLES.. i .
A PARIS
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