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{{Numérotation||6|{{Sc|la nouvelle revue française}}}} |
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6 LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE |
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{{Sc|Antoine}}. — Alors inventons sous des cieux neufs quelque terre inconnue. |
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<div align="right">(''Entre un serviteur.'')</div> |
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d'être aimée. -, ^ . , ' ,^ |
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Antoine. — |
{{Sc|Antoine}}. — Quel ennui !... Résume. |
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{{Sc|Cléopatre}}. — Mais écoutez-les donc, Antoine ! Qui sait ! Fulvie peut-être bien, s'irrite. Peut-être qu'Octave, ce nouveau César au blanc bec, mande des ordres souverains : « Qu'Antoine aille ici. Qu'il agisse ainsi. Qu'il s'empare de ce royaume ; qu'il le libère. Qu'il m'obéisse ou qu'il soit condamné. » |
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quelque terre inconnue. |
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(Entre un scn'iieur.) |
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{{Sc|Cléopatre}}. — Qui sait ! Et même cela me paraît probable : c'est peut-être votre congé que César-Octave vous envoie : il ne faut pas que vous demeuriez ici plus longtemps. Prêtez l'oreille, Antoine. Ecoutons la sommation de Fulvie... je voulais dire : d'Octave. — Faites entrer les messagers. — Aussi vrai que je suis reine d'Egypte, vous rougissez, Antoine, et ce sang sur votre visage rend hommage à César... Non ! c'est de confusion qu'il rougit, lorsque le réprimande la voix stridente de Fulvie. — Allons ! ces messagers ! |
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gneur. |
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{{Sc|Antoine}}. — Puisse le Tibre te dissoudre, Rome ! et l'arche immense du naissant Empire crouler ! Voici mon univers... Les royaumes sont de l'argile et ce même limon fangeux nourrit indifféremment la bête et |
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Antoine. — Quel ennui !... Résume. , |
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Cléopatre. — Mais écoutez-les donc, Antoine î'Qui |
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sait ! Fulvie peut-être bien,; s'irrite. , Peut-être qu'Oc- |
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tave, ce nouveau César au blanc bec, mande des ordres |
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souverains : « Qu'Antoine aille ici; Qu'il agisse ainsi. |
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Qu'il s'empare de ce royaume ; qu'il le libère. Qu'il |
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m'obéisse ou qu'il soit condamné. » |
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Cléopatre. — Qui sait ! Et même cela me paraît |
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probable : c'est peut-être votre congé que César-Octave |
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vous envoie : il ne faut pas que vous demeuriez ici plus |
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longtemps. Prêtez Toreille, Antoine. Ecoutons la som- |
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mation de Fulvie... je voulais dire : d'Octave. — Faites |
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entrer les messagers. — Aussi vrai que je suis reine |
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d'Egypte, vous rougissez, Antoine, et ce sang sur votre |
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visage rend hommage à César... Non ! c'est de confu- |
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sion qu'il rougit, lorsque le réprimande la voix stridente |
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de Fulvie. — Allons ! ces messagers ! |
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Antoine. — Puisse le Tibre te dissoudre, Rome ! et |
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l'arche immense du naissant Empire crouler ! Voici mon |
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univers... Les royaumes sont de l'argile et ce même |
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limon fangeux nourrit indifféremment la bête et |
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