« Page:Barrès - Un jardin sur l’Oronte, 1922.pdf/267 » : différence entre les versions

Recruos (discussion | contributions)
→‎Page non corrigée : Page créée avec « bras, le baisait au cœur et chantait d’une voix pressée des serments éternels d’amour : — Prends ton repos en pleine confiance. C’est toi que j’attendais au… »
 
(Aucune différence)

Dernière version du 11 décembre 2019 à 17:34

Cette page n’a pas encore été corrigée

bras, le baisait au cœur et chantait d’une voix pressée des serments éternels d’amour :

— Prends ton repos en pleine confiance. C’est toi que j’attendais au jardin de l’Oronte, avant ta venue, et que j’ai reconnu ; toi que j’ai compris ne pouvoir pas écarter quand pour notre malheur, sois béni, tu réapparus, mon amour ; toi qui viens follement de nous perdre et que jusqu’à ma mort, si je dois te survivre, je conserverai dans mon cœur.

— Mourir et toi survivre ! suivez-moi toutes deux. Nous revivrons nos meilleures minutes dans une fixité éternelle. Ma bien-aimée, sortons ensemble de tout cela, et viens partager mon repos resserré.

Ainsi échangent-ils en paroles cares-