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poitrine. Qu’elle veuille le déchirer ou bien le préserver, elle est trempée du sang qui jaillit du front ouvert ; elle s’écroule avec lui sur le sol, et gêne par tant de zèle la première fureur de la meute féroce. C’est en vain que le jeune homme, dans les convulsions de la colère et de la souffrance, se débat contre ses ennemis et peut-être contre cette femme dont l’amour funeste l’a perdu ; il est serré comme par les anneaux d’un serpent par tout le corps de sa maîtresse : elle le protège avec ardeur et le couvre de paroles brûlantes, indistinctes pour tous, hors pour lui :

— Si vous mourez, dit-elle, que ce soit avec la certitude de mon amour.

Il repousse avec horreur cette caresse de la trahison et du désespoir. Cependant toutes les femmes, comme un