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UN BRAVE Afin de n’être pas du Germain repéré, Au fin fond d’un réduit, l’état-major terré, Attend autour du chef le sort de la bataille... Fracas d’enfer. Le sol tremble sous la mitraille, Et, parfois, d’un éclat d’obus on sent le vent Vous effleurer le front d’un soufflet énervant.,. Afuprès du général sont rangés côte à côte, Assis ou courbés, car la salle n’est pas haute Et difficilement on s’y tiendrait debout, Les gars de liaison, attentifs, prêts à tout, L’oeil fixé sur le maître, attendant qu’il leur donne , Tel ordre pour tel point fixé. Le téléphone Accroche, çà et, là, son fil intelligent ; Le vibrant récepteur est aux doigts d’un sergent. . .4*