« La Pensée et l’Action » : différence entre les versions

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Ce texte a d'abord été publié en 1934, comme préface à "L'Évolution humaine des origines à nos jours" (éditions Quillet). Il a été repris sous forme de conférence par Paul Langevin, avec de très légères modifications à l'Union Rationaliste (1), le 20 février 1939. C'est de ce dernier texte que nous avons tiré les extraits ci-après. Il a été édité par l'Union Rationaliste dans le cahier 80 (mars-avril 1940) et réédité dans le cahier 94 (février 1947) avec un hommage à la mémoire de Paul Langevin, de Frédéric Joliot-Curie et de René Maublanc. Nous l'avons fait suivre d'un texte de la même époque sur la Russie Soviétique et la Science qui montre ce que peut devenir la science quand le régime social en reconnaît précisément toute la valeur humaine.
 
(1) L'Union Rationaliste fut fondée en 1930. Elle avait pour but, suivant les termes de son premier président Henri Roger, de « propager et faire mieux connaître les progrès de la science, faire apprécier les services qu'elle a rendus et qu'elle rendra à l'humanité. Elle apparaissait alors comme un prolongement de la pensée progressiste bourgeoise qui avait inspiré les hommes de 89, avec sa foi en une raison abstraite et aussi, sa croyance en un progrès indéfini, grâce à la science seule. Mais les conditions politiques et sociales dans lesquelles elle avait vu le jour, les combats qu'elle dut mener contre les idéalistes réactionnaires, ne tardèrent pas à amener ses membres à approfondir davantage le contenu de la notion de progrès et même celui de la notion de raison. A cette évolution, Paul Langevin, l'un des fondateurs de l'Union, qui venait des mêmes horizons philosophiques, mais dont la pensée s'orientait déjà vers un rationalisme plus moderne, vers le matérialisme dialectique, prit, dès le début, une part prépondérante.
 
 
que peut devenir la science quand le régime social en reconnaît précisément toute la valeur humaine.
 
 
 
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Sur cette correspondance à l'aspect quelque peu miraculeux entre les résultats de la recherche "pure" et les besoins de la pratique, on pourra se reporter à la note de la page 89. Le point de vue de Langevin est ici celui d'un savant progressiste qui travaille au sein d'un monde capitaliste dominé par l'esprit mercantile. Le problème se pose tout autrement au sein d'une société socialiste. La "sainte curiosité" du savant ne peut plus être en quelque sorte opposée aux nécessités pratique, puisque le régime social tout entier travaille pour le bonheur de tous et non pour le profit de quelques-uns. C'est d'ailleurs ce que dit Paul Langevin lui-même, lorsqu'il parle dans le texte suivant de la Révolution Soviétique et la Science.
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que dit Paul Langevin lui-même, lorsqu'il parle dans le texte suivant de la Révolution Soviétique et la Science.
 
A l'époque où Paul Langevin écrivait ces lignes, on admettait généralement dans les milieux scientifiques que la matière pouvait se transformer entièrement en énergie au sein des étoiles. Des travaux ultérieurs, fondés sur l'étude des réactions intra-atomiques conduisent à penser aujourd'hui que cette transformation ne serait que partielle. On est ainsi amené à donner à notre soleil une vie probable d'une quinzaine de milliards d'années, ce qui laisse encore de belles possibilités de développement à notre espèce.
 
 
==__MATCH__:[[Page:Langevin - La Pensée et l'action, 1950.djvu/162]]==
 
La Russie Soviétique et la Science